« Le saviez-vous ?

Une technologie qui a mis du temps à s’imposer

En effet, cette innovation n’a pas été acceptée avec enthousiasme par toute la communauté motocycliste. Une minorité de pilotes expérimentés, se focalisant sur les « intermittences » du système, demeuraient convaincus qu’ils pouvaient freiner plus court. Le débat fait toujours rage, même parmi certains journalistes de la presse spécialisée. 

Les études subséquentes n’ont pas démontré que les motos équipées de ce type d’ABS étaient moins représentées dans les collisions. Les défenseurs du système argumentent que le manque chronique d’habileté chez la majorité des motocyclistes lors d’un freinage est, elle, bien documentée. La présence de l’ABS n’inciterait pas les utilisateurs à dépasser leur seuil de confort durant le freinage.

Cette déficience au moment du freinage a fait l’objet de plusieurs études aussi bien dans le domaine de l’automobile que celui de la moto. La stratégie des chercheurs pour remédier à cette déficience chronique chez la plupart des conducteurs pourrait ressembler à la formule : « Si le peuple ne sait pas freiner, nous allons freiner pour lui ».

Près de 36 ans plus tard, l’ABS s’est perfectionné — il fonctionne même en courbe désormais, ains qu’en tout-terrain — et son acceptation ne suscite plus vraiment de questions.

Une réponse à “L’arrivée de l’ABS sur les motos”

  1. denis

    L’utilisateur, en fait L’Hmain… S’adapte à son outils, son environnement.

    Maintenant que la conduite automobile se fait presque « tout-seule »… La grande majorité, j’ose dire, conduisent … sans s’y attarder vraiment. Je vais les coins-ronds, dans l’histoire, évidement.

    J’ai changé de moto, à mesure que mes moyens financiers me le permettaient, surtout, et pour plusieurs raisons autour de la question « gouts ». Dans cela, j’ai « évolué » vers des motos plus puissantes, surtout plus maniables..

    Résultat ? le « plaisir » que j’avais à « tenir » un vieux CB400 à 140-150, où il se mettait à louvoyer au gré des imperfections rencontrées, s’est transformer vers le plaisir de grimper mon VRF à 2xx, et encore là… ce dernier plaisir était plus faible du côté « maitrise » et plus embêtant du côté $$ vs la taxe à payer, en devenir, si j’étais pris…

    J’ai changé d’optique, et me suis tourné (revenu dans un sens vers une moto plus « pataude », mais avec tout-de-même du caractère, côté « engin ». Victory Hammer S 2009 pour la nommer. Quoique je suis encore un peu (trop) « délinquant », parfois… Le plaisir aux vitesses légales (plus 10-20-30…) est là, à comparer aux même vitesses sur une moto « évoluée », axée sur la performance et le confort en toute situation, dont à haute-vitesse.

    tout cela pour dire que… Perso, si le pilotage est l’idée, et qu’il n’y a pas de « médailles en jeu »… et qu’on parle de sur la route (non pas en circuit)…. une moto dénudé offrira un plaisir augmenté, à mon sens, à comparer à une moto « thecniquement conçue-fabriquée » pour se rendre dans des retranchements… franchements indécents (sur la route).

    par-contre, si on veut se rendre du point A au point B, avec le minimum d’effort, avec un strict minimum de « savoir » et tentant d’armer de quelques polices d’assurances vs les imprévus, et les erreur de pilotage… Si on ne se leure pas sur le fait que cela « abruti » un peu la personne, la rends dépendante, et que tout ça coute CHER… si. .. alors.. viva la techno !!

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