Sagas d’automne... Ou renouer avec la passion des voyages !
Publié le 9 décembre 2022
L’automne dernier, j’ai profité d’un prêt de plusieurs semaines pour vagabonder au Québec aux commandes de la nouvelle BMW K 1600 GTL. Un moment délicieux. Privilégié !
Photos © Didier Constant, Claude Privée et BMW
Depuis ma prime jeunesse, l’automne est ma saison préférée pour voyager. Et c’est encore plus vrai depuis que je suis motocycliste. À cette période de l’année, il fait généralement beau — assez chaud mais pas trop —, la nature se pare de ses plus belles couleurs et exhale ses meilleurs arômes, la circulation est moins dense, les itinéraires touristiques commencent progressivement à être désertés et tout devient soudainement plus accessible… En bref, l’automne est une saison idéale pour nous, motocyclistes, surtout quand on a le loisir de rouler n’importe quand, ce qui est mon cas étant donné que ma passion est mon travail et mon loisir. Aller se promener en semaine, en septembre ou en octobre, quand tout le monde est retourné au travail ou à l’école est un privilège que je savoure à sa juste valeur. Même mon boss est ravi que je prenne autant mon boulot à cœur. Avec cet essai, j’allais pouvoir joindre l’utile à l’agréable.
Cette année BMW a renouvelé sa gamme K 1600 en présentant pas moins de quatre nouveaux modèles sur la même plateforme : K 1600 GT, K 1600 GTL, K 1600 B et K 1600 Grand America. Personnellement, j’aurais aimé disposer de la K 1600 GT, plus dynamique, plus sportive et plus légère, mais BMW Canada a mis à ma disposition une K 1600 GTL bleu métallique (une option à 985 $) richement équipée. En plus de sa dotation standard (voir la liste des équipements de série à la fin de l’article), elle intègre le pack Confort composé du système de démarrage sans clef Keyless Ride, du verrouillage centralisé, du quickshifter Pro, du système d’alarme antivol (DWA), des phares additionnels à DEL et des protège-moteur. Le tout représentant une valeur de 34 690 $ avant préparation et taxes.
Du coup, j’ai saisi l’occasion qui s’offrait à moi. Mais, plutôt que de partir pour un long périple, comme je le fais habituellement en cette saison, j’ai opté pour une série de balades de plusieurs centaines de kilomètres afin de revisiter certaines régions de la Belle Province que j’adore et passer faire un petit coucou à des amis que j’ai délaissés pendant l’été. J’ai ainsi fait un détour à Québec en chemin pour la Gaspésie, seul et en mode Touring, entrepris une balade bucolique dans Lanaudière et les Basses-Laurentides avec mon collègue et néanmoins ami Richard, puis complété un petit tour de la Montérégie et de l’Estrie avec mon vieux pote Claude, le complice d’innombrables sorties crapuleuses au cours des quatre dernières décennies.
Le Gran Turismo redéfini
La K 1600 GTL est l’archétype de la voyageuse au long cours luxueuse et performante. La souplesse incomparable de son six cylindres et son équipement complet en font l’une des meilleures motos de Grand Tourisme du marché. Sa partie cycle sportive, sa selle moelleuse et son ensemble de bagagerie qui totalise 115 litres de capacité, en incluant son volumineux topcase, vous permettent de voyager en classe Pullman, que vous soyez seul ou en duo. Et son équipement pléthorique vous assure de profiter d’un voyage exclusif et sans surprises. Avec une telle machine, vous êtes prêts à faire face à toutes les situations, à toutes les conditions.
Mon dernier contact avec la K 1600 GTL remontait à 2011, année de son lancement. À l’époque, j’avais fait un long voyage avec mon épouse, dans le Maine et le Vermont, en automne. Déjà ! On ne change pas les bonnes habitudes. À cette occasion, j’avais été subjugué par la performance et l’efficience de la grosse routière bavaroise. Par sa facilité aussi, compte tenu de son gabarit de cétacé. En fait, je n’avais jamais conduit une moto si lourde aussi sportivement. C’était ahurissant !
Retour en 2022. Dès mes premiers kilomètres au guidon de la K 1600 GTL, je retrouve mes impressions initiales. J’avais oublié à quel point cette machine est douée pour les voyages sportifs. Et son équipement de série surabondant. Excessif diront certains. Mais c’est l’envie et la jalousie qui justifient leurs propos. Pour moi, la légende de la K 1600 est née en voyage ! Lorsque j’ai réalisé qu’il n’était plus nécessaire d’abandonner mes habitudes de pilotage pour accéder au confort suprême. Soudain, voyager ne rimait plus forcément avec conduite pépère et ennui. Sportivité et passion étaient désormais au rendez-vous.
Le six cylindres de la K 1600 GTL est hallucinant d’efficacité, de performance et de douceur. Il est quasiment exempt de vibrations. Je l’ai vérifié en faisant le test du verre. Vous posez un verre d’eau sur le réservoir, à l’arrêt, moteur au ralenti et vous constatez que le verre ne bouge pas. L’eau reste imperturbable. Vous accélérez tranquillement et rien ne se passe. Aucune ondulation. Aucun cercle concentrique ne se dessine à la surface de l’eau.
Un contrôle suprême que l’on retrouve à la conduite, même en poussant le moteur dans les tours. Calme et volupté. Pourtant le six cylindres affiche des performances phénoménales. Sa puissance maximale de 160 ch est atteinte à 6 750 tr/min et son couple prodigieux de 133 lb-pi à 5 250 tr/min (70 % du couple est disponible dès 1 500 tours). Sa plage de puissance utile est aussi large que la Muraille de Chine est longue. Tout se passe sans souci ni drame. Dans une atmosphère feutrée et pourtant performante. « Le charme discret de la bourgeoisie. »
Au niveau de l’électronique, la GTL 2022 est contrôlée par une nouvelle une centrale inertielle (IMU) à trois axes et 6 directions ainsi que deux capteurs de déplacements. Celle-ci gère la plupart des aides au pilotage — l’accélérateur électronique, le DTC (Dynamic Traction Control), le couple de frein moteur (MSR) qui agit comme un embrayage antidribble —, mais aussi le moteur, les modes de conduite, les suspensions semi-actives et le système ESA (Electronic Suspension Adjustment) dynamique de nouvelle génération, avec nivellement automatique de la charge. Les informations et menus sont affichés sur l’étonnant tableau de bord à écran couleur TFT de 10,25 pouces, avec navigation intégrée et connectivité Bluetooth. La GTL intègre également une marche arrière électrique de série qui s’active au démarreur et, en option, un quickshifter Pro bidirectionnel qui s’avère bien utile. Ajoutez à cela le confort, la protection contre les éléments et l’étonnante capacité d’emport de l’Allemande et vous obtenez une des Gran Turismo les plus désirables du marché.
Une machine à prolonger le temps
Sur le guidon de la BMW, il n’y a pas vraiment de place pour installer des supports de caméra d’action ou de téléphone. Cependant, BMW a conçu un compartiment ventilé et sécurisé, avec prises USB-C, pour recharger les téléphones intelligents de toutes marques. On regrette cependant l’absence de la recharge par induction, pourtant présente sur la R1250 RT. Ce compartiment est situé sous le support du pare-brise, au-dessus de la dalle TFT. Il suffit de relever le pare-brise pour y accéder. Ce n’est pas des plus pratique, même si ça permet de sécuriser votre téléphone quand on coupe le contact et que le pare-brise est baissé. Une pression sur un bouton situé à côté de l’écran TFT permet de l’ouvrir. Durant cet essai d’un mois, cela ne fonctionnait pas toujours du premier coup et je devais parfois m’y reprendre à plusieurs fois pour y parvenir. En plus de ne pas être très intuitif à utiliser, ce compartiment est un peu trop exigu pour certains téléphones format XL, surtout quand ils sont protégés par des étuis épais.
J’ai ensuite couplé mon téléphone à la moto avec l’application BMW Motorrad Connected. Malheureusement, elle ne se connectait pas toujours correctement à la moto, ce qui augmentait mon niveau de stress et ma frustration chaque fois que je l’utilisais. Personnellement, je préfère le dispositif Apple CarPlay/Android Auto, que l’on retrouve notamment sur la Honda Africa Twin, un système éprouvé, utilisé sur la majorité des automobiles modernes et qui est très efficace et très stable. Les solutions maison des constructeurs moto me donnent rarement satisfaction et me causent immanquablement des maux de tête. Pourquoi chercher à réinventer la roue quand ce n’est pas nécessaire ? Et surtout, pas efficace ?
Sur le côté gauche du carénage, BMW a intégré quatre boutons programmables auxquels on peut assigner jusqu’à 18 fonctions favorites, au choix du pilote, dont le réglage des poignées chauffantes, le GPS, la musique, le chauffage et le réglage des suspensions, par exemple. Deux autres minuscules compartiments localisés sur le bas du carénage, de chaque côté, permettent de ranger de menus objets (clefs, lunettes, papiers, etc.) en sécurité. En effet, on peut les fermer à clef au besoin.
Une fois la personnalisation de la machine complétée à ma convenance, j’ai chargé mes bagages dans les sacoches latérales, conservant le coffre pour ranger mon casque et mon équipement photo. J’étais prêt à partir à l’aventure. Mais avant ça, il fallait sortir la BMW de mon entrée de garage dont la pente est relativement prononcée. En raison de son poids et de son gabarit, le faire à la main n’est pas envisageable. Rien que soulever la GTL de la béquille latérale demande un effort de la part du pilote. Il faut se faire aider du moteur et de la marche arrière pour entrer et sortir la moto du garage. Et, à basse vitesse, il faut rester vigilant de ne pas se faire embarquer par le poids du bestiau. Mais dès que l’on prend un peu de vitesse, la BMW surprend par son agilité relative, sa stabilité remarquable et sa facilité.
Gaspésie me voici !
La Gaspésie est une de mes destinations favorites. J’aime son caractère maritime, mais aussi l’intérieur de la région, plus rude, plus sauvage, moins visité. Cet été, je l’ai parcourue à deux occasions : pour mes vacances familiales, avec mon épouse, mon fils, sa compagne et mon petit-fils. Un séjour mémorable.
La seconde fois, je me suis rendu au Bic et à Ste-Flavie pour une escapade rapide et crapuleuse de deux jours, question de tester le confort et la performance de la K 1600 GTL sur un long trajet. C’est-à-dire, le genre de parcours pour lequel elle a été conçue.
La selle moelleuse est relativement basse. Elle s’élève à 750 mm du sol, ce qui facilite la prise en mains de la machine à basse vitesse et dans la circulation. Elle procure également un confort royal qui permet au pilote d’avaler des étapes de près de 400 km sans s’arrêter vraiment, sinon pour se soulager la vessie. D’autant que le large carénage offre une excellente protection. Derrière la bulle, on se sent comme dans un cocon. Il suffit de régler le pare-brise à mi-hauteur, en appuyant sur le bouton situé sur le commodo de gauche pour se retrouver à l’abri du vent et isolé du bruit. En position basse, il génère un peu de turbulences autour du casque. En position haute, on doit regarder à travers la vitre, ce que je n’apprécie pas particulièrement, et on ressent une légère poussée dans le dos. Même chose pour le passager, comme me l’a confirmé ma femme qui a fait quelques balades dominicales avec moi. Rien de rédhibitoire cependant.
Sur les voies rapides, le régulateur de vitesse est grandement apprécié. C’est un régulateur passif et non adaptatif, la K 1600 GTL n’étant pas équipée de radars avant ni arrière, contrairement à la R 1250 RT.
Le confort de la K 1600 GTL est renforcé par l’excellence des suspensions semi-actives munies du système ESA (Electronic Suspension Adjustment) dynamique de nouvelle génération. L’ajustement se fait en un clin d’œil en fonction de la charge embarquée — pilote, passager, bagages —, et leur performance est tout simplement étonnante, surtout quand on prend en compte le poids considérable de la grosse GT de BMW. Près de 360 kg, ça commence à compter, d’autant qu’avec le réservoir de 26,5 litres plein à ras le bouchon, une bonne partie de ce poids est haut perché.
Sur les petites routes du réseau secondaire, comme celles que j’ai empruntées lors de mes virées en Estrie ou dans le Nord, ce poids se fait sentir et est renforcé par le gabarit de la machine. Car la GTL est longue et son train avant Duolever à deux bras parallèles (un système propre à BMW permettant de dissocier l’amortissement du guidage) semble parfois déconnecté de la route. Et ce, même s’il est bien planté et limite l’enfoncement de la fourche au freinage. Dans les virages serrés, la moto accuse son poids. De plus, elle demande une certaine force de la part du pilote pour négocier les enfilades et autres pif paf. Dans les grands virages rapides, le poids disparaît partiellement avec la vitesse. Bien sûr, la machine est étonnamment agile et volontaire pour son gabarit, mais celui-ci n’est pas anodin. Pourtant, le châssis de la K 1600 est étonnant d’efficacité en conduite sportive. C’en est même bluffant !
Et puis il y a ce fabuleux 6 cylindres en ligne, surpuissant mais souple, qui vous gratifie d’accélérations dignes de celles d’un Muscle Car américain, façon Dodge Challenger SRT Demon. Dans un gémissement rauque qui rappelle le rugissement d’un lion. Le 6 en ligne allemand est un véritable écrin qui abrite une puissance brute incroyable, mais pas unique. Ce qui l’est en revanche, c’est la sophistication et l’élégance avec lesquelles cette puissance est mise en valeur. D’autant plus que la connexion entre l’accélérateur électronique et la roue arrière est directe et transparente, ce qui facilite la manière avec laquelle on peut en disposer au quotidien. Le tout dans une absence totale de vibrations. Au point où l’on peut se questionner sur la pertinence des larges repose-pieds recouverts de caoutchouc dont bénéficient le pilote et le passager.
Étirer la saison de roulage
Rouler en septembre/octobre est vraiment génial. Il faut parfois s’habiller pour affronter trois saisons en une journée, mais les matinées fraîches, quand elles sont ensoleillées, sont souvent annonciatrices de journées glorieuses. Et en aucun cas un frein aux escapades improvisées. Au besoin, on peut brancher les poignées et la selle chauffantes. Et puis, avec une moto offrant autant d’espace de chargement que la K 16, on n’hésite pas à multiplier les couches le matin, car on sait qu’on aura la place nécessaire pour les ranger facilement et rapidement quand la température deviendra plus clémente. Ça fait partie des plaisirs de la conduite automnale. Contrairement aux feuilles mortes qui jonchent souvent les petites routes de campagne, rendant la chaussée glissante, ou la rosée matinale, deux conditions saisonnières particulières auxquelles il faut faire attention si on ne veut pas se ramasser une pelle. Un appel à la prudence entendu par la GTL dont l’arsenal électronique veille au grain. Ses trois modes de conduite — Dynamique, Route et Pluie —, son contrôle de la traction et son ESA dynamiques prennent les choses en main et garantissent votre sécurité. Aujourd’hui, ces béquilles électroniques sont raffinées et leur réactivité est impressionnante. Du coup, elles interfèrent peu ou prou avec notre plaisir de conduite. Ça me fait mal de l’admettre, mais il faut rendre à César ce qui revient à César…
Heureusement, le freinage est à la hauteur du gabarit et des performances de la K 1600. Il est constitué de deux disques de 320 mm mordus par des étriers 4 pistons à l’avant et d’un simple disque de 320 mm avec étrier simple piston à l’arrière. Il est complété par un système ABS Pro partiellement intégral — le levier active les freins aux deux roues simultanément tandis que la pédale enclenche seulement le frein arrière — et est actif en courbe. Sa puissance est impressionnante et il ralentit le mastodonte sans drame et sans plongée de l’avant. Quant aux pneus Bridgestone T30 Sport Touring, ils sont excellents.
Si mon périple express à Ste-Flavie s’est fait par les voies rapides, majoritairement par la Route 132, et mettait en exergue le confort royal de la K 1600 GTL et sa capacité à avaler les kilomètres rapidement, d’une traite, mes escapades dans les Laurentides et en Estrie étaient plus bucoliques et effectuées à un rythme sénatorial. Que ce soit avec Richard ou avec Claude, je multipliais les arrêts photo et les pauses-café. Profitant de la températures glorieuse de cette fin de septembre. Dans ces conditions, j’appréciais d’autant plus le coffre de la BMW. Il me suffisait de l’ouvrir à distance pour utiliser mon équipement photo. Je laissais le sac ouvert — aucun risque que son contenu ne se déverse en roulant, puisqu’il était bloqué par mes doublures de manteau —, et j’y accédais facilement, sans difficulté ni délai. Le luxe suprême pour un photographe voyageur. Idéal pour profiter du sublime spectacle de couleurs que nous offre la nature à cette période le l’année.
Une luxueuse GT
Toutes ces qualités incitent à multiplier les escapades, à profiter de chaque occasion comme une excuse pour sortir la BMW du garage. Un texto à l’un ou l’autre de mes amis disponibles — la majorité d’entre eux sont retraités — faisait guise de planification. On choisissait une destination selon notre humeur, on se retrouvait en chemin et on partait pour la journée. Sans autre but que de profiter de l’instant et de partager un bon moment ensemble, à moto.
Et c’est tout un hommage à la K 1600 GTL, à son potentiel de voyageuse au long cours, à son confort suprême et à son luxe. Peu de motos offrent autant d’avantages, de plaisir et de raffinement que la K 1600 GTL. Un tel équilibre entre puissance et efficacité, entre confort et rigueur. On lui pardonnerait presque son gabarit impressionnant, ou son tarif prohibitif. Avec les nouvelles K 1600, BMW ne fait pas de compromis et nous présente un bel échantillonnage de son savoir-faire technologique.
Conçue pour traverser l’Amérique du Nord ou l’Europe à vive allure, par les Highways et les Autobahns, la BMW K 1600 GTL remplit parfaitement sa tâche en offrant un équilibre idéal entre performance, confort et agilité. C’est une authentique moto de Grand Tourisme luxueuse. Dommage qu’elle soit trop chère pour mes maigres ressources.
FICHE TECHNIQUE
INFORMATIONS GÉNÉRALES
- Poids pleins tous faits : 358 kg
- Hauteur de selle : 750 mm
- Capacité essence : 26,5 L
- Consommation : 6,1 L/100 km
- Autonomie : 435 km
- Coloris : Bleu/Noir/Blanc
- Prix tel qu’essayé : 34 690 $
MOTEUR
- Moteur : six cylindres en ligne, 4-temps, refroidissement eau/huile
- Distribution : DACT, 4 soupapes par cylindre
- Puissance : 160 ch à 6 750 tr/min
- Couple : 133 lb-pi à 5 250 tr/min
- Cylindrée : 1 649 cc
- Alésage x course : 72 x 67,5 mm
- Rapport volumétrique : 12,2:1
- Alimentation : Injection électronique indirecte
- Transmission : 6 rapports + marche arrière
- Entraînement : par cardan
PARTIE CYCLE
- Suspension : BMW Motorrad Duolever, combiné ressort-amortisseur central ; Monobras oscillant en aluminium coulé avec Paralever BMW Motorrad ; jambe de suspension centrale
- Empattement : 1 618 mm
- Chasse/Déport : 27,8°/106,4 mm
- Freins : 2 disques de 320 mm et étriers 4 pistons à l’avant ; simple disque de 320 mm avec étrier 1 piston à l’arrière. ABS Pro Integral BMW Motorrad, actif dans les courbes
- Pneus : Bridgestone T30 Sport Touring
120/70ZR17 à l’avant
190/55ZR17 à l’arrière
Équipement de série
- Écran couleur TFT 10,25 pouces avec combinaison d’instruments, connectivité et navigation par carte intégrée
- Compartiment de recharge (USB-C)
- Phares à DEL intégral avec icônes lumineuses et éclairage de virage adaptatif
- Double signal sonore
- 4 boutons favoris configurables
- Contrôle de traction (DTC) +/— Shift
- Modes de conduite Rain, Road et Dynamic
- Commande de traction du moteur (MSR)
- Dynamic ESA (châssis à réglage électronique avec compensation de la charge)
- Assistant de démarrage en côte (HSC Pro)
- Contrôle de la pression des pneus RDC
- Aide à la marche arrière
- Poignée chauffante
- Selle chauffante
- Système de valises
- Topcase
- Keyless Ride
- Système audio
Pack confort : système Keyless Ride, verrouillage centralisé, quickshifter Pro, système d’alarme antivol (DWA), phares additionnels à DEL et protège-moteur.
VERDICT RAPIDE
ON AIME BIEN
- Le moteur puissant et coupleux ;
- L’absence de vibrations ;
- La consommation raisonnable ;
- Le châssis précis et agile ;
- Le quicksifter bidirectionnel :
- Les suspensions assistées ESA ;
- Le freinage puissant et modulable ;
- Le large écran TFT de 10,25 pouces.
ON AIME MOINS
- Le gabarit impressionnant ;
- Le poids sensible ;
- L’équilibre instable à basse vitesse ;
- Le rayon de braquage élevé ;
- Le tarif.
ÉQUIPEMENT DU PILOTE
- Casque BMW System 7 Carbon EVO/Casque Shoei GT-Air II
- Ensemble Furygan Apalaches
- Blouson Olympia Kanto
- Pantalon Dainese Chinos
- Bottes Rev’It! Pioneer GTX
- Gants Rev’It! Sand 4 H2O
- Couche de base maillot/pantalon Forcefield Tornado 2