« Essais à long terme

Le chant des sirènes

Photos © Didier Constant, Honda

Non il n’y a aucun véhicule d’urgence d’impliqué. C’est plutôt un modèle de moto qui me flatte la rétine depuis son apparition sur le marché canadien en 2016 : la Honda Africa Twin.

Pour moi, cette moto est la plus belle de tout le plateau des aventurières ! Point barre ! Aucune discussion possible ! Quoique…

Mais au fur et à mesure que les années passaient, je repoussais aux calendes grecques le moment d’en acquérir une. Toutes les raisons étaient bonnes : elle a des roues dotées de chambres à air, elle n’est pas assez puissante, elle est trop lourde, trop grosse ou possède trop d’électronique, etc.

Entretemps, je pilotais des motos souvent moins belles à mon œil, mais plus puissantes, moins lourdes, quand même bardées d’électronique (on ne s’en sort plus) et, minimum syndical, équipées de jantes sans chambre à air.

Mais à un moment donné, les planètes s’alignent. C’est ce qui est arrivé le 8 avril dernier, en après-midi, au Québec. J’avais omis de me procurer des lunettes spéciales pour pouvoir admirer le phénomène et c’est à ce moment qu’elle s’est incrustée sur ma rétine.

J’avais toujours eu un gros penchant pour son habillage aux couleurs HRC, mais celle qui m’a séduite était à couper le souffle dans sa robe noir lustré métallique et ses roues dorées. Et, comble du bonheur, ses jantes sont étanches donc pas besoin de voyager avec des boyaux caoutchoutés malodorants et toute la quincaillerie nécessaire dans mes bagages.

Maintenant qu’elle est mienne, je compte bien l’équiper pour pouvoir faire le tour du monde en sa compagnie. Mais pour l’été qui commence, je vais me contenter de faire le tour… des Starbuck du Québec ! J’y rencontrerai sûrement beaucoup de motards chevauchant des aventurières trop lourdes et trop grosses.

Parce que oui elle est toujours grosse et lourde et que mon vieux corps est pas mal moins athlétique que naguère… quoique je me demande s’il l’a déjà été ! Donc, je me contenterai de rouler sur le bitume trop/très souvent défoncé et sur des routes de gravelle ou de terre. Les sentiers, très peu pour moi, à moins qu’un « ami » ne m’y amène subrepticement et que je ne puisse rebrousser chemin… On rediscutera alors de notre amitié une fois sortis du bois !

Depuis 2016, j’ai très souvent piloté cette moto, mais je n’ai jamais pu la personnaliser à mon goût puisque c’était toujours des motos en essai ou en location.

D’ailleurs, j’ai un compte à régler avec elle : lors d’un voyage en France en 2017, c’est à son guidon que j’ai subi ma dernière chute ! Un restant de gravillon oublié au milieu d’une courbe et elle s’affala de tout son long sans demander son reste.

Donc, dans les épisodes à venir je détaillerai les équipements que j’y ajouterai et mon appréciation de ceux-ci. Le kilométrage effectué et tout autre détail pertinent. Par contre, comme c’est une Honda, ne vous attendez pas à ce que j’aie trop de problèmes mécaniques !

Souhaitez-nous un bel et long été !

THE Machine

 

  • Honda Africa Twin Adventure Sports ES (suspension électronique) DCT 2021
  • 7 200 km lors de la prise de possession.
  • 1 000 km de parcourus depuis.
  • Consommation moyenne d’essence : 5,1 L/100 km.
  • Consommation d’huile : C’est une vraie question ? Vraiment ?