« Essais à long terme

Deuxième rencontre avec la Dame en bleu

3 août 2012 — 225 km (sur un parcours de 600 km)

Lors d’une sortie de l’équipe motoplus.ca (600 km par les petites routes de Lanaudière, de la Mauricie et de la région de Québec), j’ai eu la chance de piloter à nouveau la VFR pendant environ un tiers du temps. Pour l’occasion, elle était parée de nouveaux atours censés améliorer son côté pratique et le confort de son pilote (bulle plus haute, guidons un peu plus élevés, valises rigides latérales, sac de réservoir, support de téléphone…). Je ne suis pas certain que l’ajout de la bulle plus haute soit vraiment un avantage… personnellement, j’ai trouvé que les turbulences étaient plus accentuées au niveau de mon casque qu’avec la bulle d’origine et esthétiquement, j’aime mieux la moto avec cette dernière.

L’amélioration est nettement plus positive en ce qui concerne les guidons. Leur rehaussement de deux centimètres fait une bonne différence pour le bien-être des poignets. Deux centimètres de plus et un angle plus ouvert pourraient être bénéfiques pour le cou et les épaules des grands, bouffeurs de kilomètres. Quant aux valises, elles sont suffisamment sobres de sorte qu’elles s’intègrent bien et ne détonnent pas avec le style de la moto. Cette fois, j’ai pu piloter la VFR1200 sur des routes plus divertissantes que la 401 et j’ai constaté qu’elle était très stable dans les grandes courbes et que même quelques portions défoncées en courbe n’altéraient pas sa tenue. Les guidons restent imperturbables et les suspensions font un excellent travail… le pilote n’a pas à souffrir d’à-coup au dos ou ailleurs!La présence sonore très discrète du moteur est bluffante. L’aiguille de l’indicateur de vitesse est là pour en témoigner! En mode «automatique» on n’a qu’à enrouler l’accélérateur et réfléchir rapidement au nombre de points de démérite qu’il nous reste…

Un point à se souvenir : si vous devez reculer la machine, mettez la transmission au «Neutre». Sinon vous devrez, en plus de subir le poids de la moto, combattre l’effet de la transmission qui «retient» la moto. On s’en souvient surtout après avoir tenté de reculer la moto dans une pente négative et sur un terrain accidenté par une température de 39 degrés à l’ombre (oui, oui au moins 39)… et que vos «amis» sont déjà sur leurs motos et vous attendent à l’ombre sur le bord de la rue!

Cette machine est faite pour avaler du bitume en quantité et avec rapidité. J’espère avoir l’occasion de lui en faire avaler encore prochainement!

— Richard Turenne / Photo © Didier Constant 2012