Enfin libre!
Lundi 6 août 2007
La nouvelle est arrivée comme un coup de masse! Après des années à Turbopress, dont quatre comme rédacteur en chef de Moto Journal, mes services n’étaient soudainement plus requis. Je l’ai appris par hasard. La première journée de mes vacances. Sans préavis. Ni rendez-vous. Ni coup de téléphone. J’ai été avisé par un simple e-mail impersonnel et froid. Comme remerciement pour bons et loyaux services, vous reconnaîtrez qu’on fait mieux… Une fois le choc initial passé, je me suis ressaisi et j’ai essayé d’explorer les possibilités qui s’offraient à moi. Pas facile! Car, pour être franc, quand on a un métier aussi captivant que celui qui a été le mien pendant une vingtaine d’années, on n’en cherche pas d’autre. Durant toute ma carrière, je me suis appliqué à donner l’heure juste. À relater les faits le plus objectivement possible. Et aujourd’hui, je n’ai plus aucune contrainte. Je suis mon propre patron et premier censeur. Je suis enfin libre! De dire et faire ce que je pense. D’envoyer promener les gêneurs et autres empêcheurs de tourner en rond. Mais la liberté, c’est aussi choisir ses obligations, ses contraintes, ses chaînes. Ce blogue m’offre le luxe de dialoguer avec vous presque en temps réel. Ce que le magazine ne me permettait pas. J’espère que je saurai en faire bon usage et que nous ferons un bout de chemin ensemble. Bonne route!