Première sortie en campagne
Publié le 17 août 2016
Une moto neuve, un week-end ensoleillé, sans contrat à exécuter avant le lundi… toutes les conditions sont réunies pour une balade en tête à tête avec ma Yamaha R3. Direction La Mauricie !
Photos Patrick Laurin, Didier Constant et Pierre Désilets
J’ai enfin reçu ma Yamaha R3 à la mi-juillet. Un magnifique exemplaire gris anthracite mat, millésime 2016. Un grand cru ! Et le plus beau coloris offert en deux ans à mon avis. Sobre, classieux et facile à personnaliser si le besoin s’en fait sentir. J’en ai pris livraison chez Moto Folie Montréal un vendredi après-midi de juillet et le dimanche j’étais parti sur la route sans but précis, tout d’abord dans la région de Lanaudière, puis en Mauricie, pour finir.
Pour cette première sortie bucolique, je n’ai emprunté que des petites routes et traversé des villages pittoresques. La moto n’étant pas rodée, je voulais varier le plus possible les vitesses et les régimes moteur. Et éviter la circulation dense des départs en vacances de la construction.
Premier constat : l’ergonomie de la Yamaha est parfaite et son confort excellent. Pas trop petite, elle m’offre amplement de place pour accueillir ma carcasse XL et me permet de changer de position sans problème. Les vibrations du twin sont bien contrôlées. Le moteur de 42 chevaux tire bien dès les mi-régimes et jusqu’à la zone rouge qui débute à 12 500 tr/min. Il offre d’excellentes accélérations et des reprises franches. Surprenant pour une « petite » moto ! La sonorité de l’échappement d’origine est agréable, mais je vais pourtant le remplacer par un système d’échappement complet Hindle pour sauver du poids, gagner quelques chevaux et un peu de couple.
La R3 possède une bonne partie cycle. Elle est agile et stable. Comparée à la KTM, elle possède un empattement plus long qui lui confère une meilleure stabilité dans les grandes courbes et à haute vitesse. Les pneus Michelin Pilot Street sont neutres et font du bon travail sur route si on ne les pousse pas à la limite. Pour les sportifs ou les amateurs de roulages occasionnels sur piste, je conseillerais un pneu supersport comme le Michelin Pilot Power 2CT que je vais installer pour la piste.
L’instrumentation est complète et comprend un shift light ajustable, plusieurs compteurs kilométriques (partiels et total), un indicateur de rapport engagé ainsi que les témoins de température et une jauge d’essence, le tout lisible et simple à utiliser.
Par ailleurs, le comportement des suspensions m’a surpris. Je m’attendais au pire, mais bien qu’elles ne soient pas réglables, à l’exception de la précontrainte du ressort du monoamortisseur, elles ne sont pas trop déséquilibrées, travaillent bien et permettent à la moto de rester stable sur route.
Lors de cette sortie, j’ai effectué 380 km avec une consommation moyenne de 4,1 L\100 km ce qui amène l’autonomie à près de 275 km avant la réserve. Pas mal non ?