Pour tout savoir sur l'homologation CE
Publié le 22 mai 2025
Grâce à notre partenaire REV’IT! qui nous a permis de reproduire son article, nous vous expliquons tout ce que vous devez savoir sur l'homologation CE ainsi que son influence sur la conception et la fabrication des équipements de moto que vous achetez. Bien que l’homologation des équipements de moto ne soit pas encadrée par un règlement ou par une loi au Canada, cette certification peut être un indicateur de qualité.

Texte et photos : REV’IT!
En quoi consiste l’homologation CE ? Et pourquoi devriez-vous vous en préoccuper? Après tout, il s’agit là d’une législation européenne. Permettez-nous de vous donner un aperçu de la réglementation des ÉPI et de l’homologation CE, et de ce que cela signifie pour vous.
La réglementation ÉPI
Depuis avril 2018, tous les vêtements de moto entrent dans le champ d’application du règlement ÉPI, ce qui signifie essentiellement que s’ils sont vendus en tant que vêtements de protection pour moto, ils sont considérés comme des équipements de protection individuelle et doivent être testés par un organisme notifié officiel selon un ensemble de normes strictes afin de se conformer au règlement ÉPI.
Dans cet article, nous allons vous expliquer les fondamentaux de l’homologation et de la conformité CE. Vous saurez ainsi ce que cela implique pour vous en tant que consommateur lors de l’achat d’équipements pour moto, que ce soit en ligne ou en magasin.
Le sens du sigle «CE»?
Vous avez probablement déjà vu le marquage «CE» sur des articles que vous avez achetés dans un magasin, notamment des jouets pour enfants, des appareils électroniques, des ustensiles de cuisine, etc. CE est l’abréviation de «Conformité Européenne».
Le label ou le marquage « CE » apposé sur un produit indique que celui—ci respecte les exigences des législations relatives à la santé, à la sécurité et à la protection de l’environnement, applicables dans l’Espace économique européen (EEE). Le marquage CE figure également sur les produits vendus en dehors de l’EEE qui sont fabriqués ou créés pour être vendus dans l’EEE.
Quel est le lien entre ÉPI et normes CE ?
En réalité, les règlements de la Communauté économique européenne (CE) sont intrinsèquement reliés aux équipements de protection individuelle. Les vêtements de moto (en particulier les vestes et les pantalons, mais aussi les gants, les bottes et les protections contre les chocs) font partie de ce que l’on appelle les équipements de protection individuelle (ÉPI). Tout comme les ustensiles de cuisine ou les appareils électroniques, les ÉPI sont régis par un ensemble de règles et de réglementations spécifiques qui dépendent de l’utilisation de ces produits, de leur classification et du groupe ou du sous—groupe dont ils font partie. C’est là que les choses se compliquent. L’ensemble des règles qui régissent les équipements de protection individuelle (ÉPI) destinés aux sports motorisés, tels que les vêtements pour motocyclistes, est désormais la norme européenne harmonisée CE EN 17092.
Cette norme harmonisée signifie qu’elle est reconnue dans toute l’Union européenne comme un outil largement accepté pour l’homologation des ÉPI destinés aux motocycles. Nous en reparlerons un peu plus tard. Cela dit, nous tenons à préciser qu’il s’agit d’un aperçu général d’un sujet incroyablement complexe qui est à la fois politiquement et économiquement chargé. L’objectif est d’aider les motocyclistes à comprendre que, même avec un système sans doute imparfait, l’étiquette/le marquage d’homologation CE signifie quelque chose. Il signifie que les vêtements ont été testés pour répondre au moins aux exigences minimales de sécurité, de sorte que vous savez réellement à quoi ils sont destinés. Il s’agit d’un équipement de protection individuelle sous la forme de vêtements de moto.
L’apparition de la norme EN 13595
Tout ce qui est considéré comme un équipement de protection individuelle (ÉPI) a toujours dû être conforme à la directive 89/686/CEE sur les ÉPI, qui a été introduite le 21 décembre 1989 et entièrement mise en œuvre le 30 juin 1994. Cette «ancienne» directive ÉPI spécifiait un ensemble étendu d’exigences auxquelles les ÉPI devaient se conformer. Ces exigences étaient plutôt vagues et la preuve de leur conformité était plus ou moins ouverte à l’interprétation et soumise à l’«imagination» des fabricants et des instituts d’essai accrédités.Voici l’un des nombreux virages serrés. La directive sur les ÉPI est différente du règlement sur les ÉPI. Pour qu’il y ait homologation CE, les ÉPI doivent être testés par rapport à un ensemble spécifique de normes relatives à leur utilisation spécifique. Un ensemble de normes au sein d’un ensemble de règles et de règlements, en quelque sorte. C’est là qu’intervient la norme EN 13595. Afin d’harmoniser les critères entre les pays européens, la norme EN 13595 a été créée. Elle fournit un outil pour tester les vêtements de moto, mais elle a été largement ignorée par l’industrie des vêtements de moto, car elle ne se réfère qu’à l’usage professionnel.
La norme EN 13595 décrit, en quatre parties, comment on obtient une homologation. On y trouve : 1) les exigences générales ; 2) les méthodes d’essai pour la détermination de la résistance à l’abrasion par impact ; 3) la méthode d’essai pour la détermination de la résistance à l’éclatement ; et 4) la méthode d’essai pour la détermination de la résistance à la coupure par impact, qui s’applique uniquement aux vêtements de motocyclisme à usage professionnel. Parmi les exemples d’usagers professionnels, on peut citer : les personnes qui livrent des lettres, des colis ou d’autres petites marchandises; le transport de passagers à moto; le traitement médical d’urgence; ou le dépannage de véhicules. Si vous devez conduire une moto pour exercer votre métier, vos «vêtements» doivent être conformes à la norme EN 13595 pour être certifiés CE. Mais, comme l’essentiel des vêtements pour motocyclistes était destiné — comme beaucoup l’affirment — à un usage de loisir, la norme a été essentiellement ignorée par l’industrie.
Il est temps d’adopter de nouvelles règles!
Comme l’industrie a largement ignoré ou négligé la norme professionnelle EN 13595, elle a également fermé les yeux sur la directive ÉPI. En outre, il n’existait aucune garantie ni aucune donnée scientifique permettant d’affirmer que le vêtement que vous achetiez chez un revendeur de vêtements de moto pour votre usage personnel ou récréatif répondait aux exigences minimales en matière de sécurité. Car, soyons honnêtes, si vous ne disposez pas d’un ensemble de normes à tester, ce n’est tout simplement pas facile. Jusqu’à très récemment, très peu de vêtements du segment des loisirs étaient certifiés CE sur la base de la norme EN 13595. Les gens achetaient donc des vêtements qu’ils jugeaient sûrs, au toucher et à la vue. Mais en réalité, lorsqu’ils étaient mis à l’épreuve, ils pouvaient échouer lamentablement. En outre, l’élaboration d’un ensemble de normes permettant de tester les vêtements de motocycliste en tant qu’ÉPI ne se fait pas du jour au lendemain. Il s’agit d’un processus incroyablement long qui comporte de nombreuses parties mobiles. Il implique également des législateurs, des fonctionnaires, des professionnels de l’industrie, des représentants des laboratoires d’essai et bien d’autres encore. Il a fallu de nombreuses nuits blanches et la matière grise de ceux qui sont au cœur de l’industrie pour parvenir à une sorte de compilation des normes, avec les différents points de vue des lobbyistes et des diverses organisations.
La norme EN 17092
Après plusieurs années de discussions et de délibérations, le WG9 (c’est-à-dire le groupe de travail 9 — un collectif de 30 à 40 représentants européens comprenant des parties prenantes, des fabricants de vêtements ou, par exemple, des instituts d’essai spécialisés dans des processus d’essai spécifiques) —, est parvenu à un ensemble provisoire de normes qui reflètent — aussi précisément que possible — une manière d’obtenir l’homologation CE pour les vêtements de moto utilisés à des fins de loisir. Il s’agit de la norme EN 17092.L’une des principales raisons de l’entrée en vigueur de la norme EN 17092 est la raison susmentionnée : s’assurer que les motocyclistes obtiennent réellement quelque chose de protecteur lorsqu’ils achètent des vêtements de moto sans aucune connaissance préalable des matériaux, des constructions ou des méthodes d’essai. Ce n’est pas parce qu’un vêtement a l’air solide qu’il le sera en cas d’urgence. Et ce n’est pas parce qu’un vêtement semble solide qu’il peut être porté à une vitesse élevée. L’application de la norme EN 17092 signifie que les vêtements qui ressemblent à des équipements de protection pour motocyclistes sont en fait des équipements de protection pour motocyclistes!
La norme EN 17092 diffère de la norme EN 13595 dans la mesure où elle s’applique aux ÉPI destinés aux motocycles de loisir, communément regroupés en différents genres, tels que le sport, l’aventure et la conduite urbaine. Il s’agit d’une norme différente pour un objectif plus large. Sans trop s’éloigner du sujet, elle prend désormais en considération les différents types de conduite pour lesquels les gens les utiliseront. Les pilotes urbains ne porteront probablement pas de combinaison intégrale en cuir pour se rendre au travail, même si c’est un choix plus «sûr». Il en va de même pour les aventuriers. Cela dit, il s’agit d’un équilibre délicat entre la sécurité, qui est une priorité absolue, et le confort, la respirabilité, l’imperméabilité, la flexibilité et d’autres aspects, qui sont pris en considération, tout en offrant la protection la mieux adaptée au style de conduite.
Pourquoi tester certains éléments en particulier ?
La norme EN 17092, tout comme la norme EN 13595, contient des exigences spécifiques pour l’homologation CE. Bien qu’elle indique quels tests doivent être réalisés et comment, la norme ne justifie pas nécessairement pour quelle raison ces éléments particuliers sont soumis à des évaluations. Nous sommes là pour en expliquer quelques-unes.
La détermination de la résistance à l’abrasion par impact — L’une des principales différences entre la norme professionnelle et la norme relative aux loisirs — bien qu’il s’agisse dans les deux cas d’exigences — réside dans la manière dont la détermination de la résistance à l’abrasion par impact est testée. Il s’agit de déterminer si un tissu peut supporter/résister à un glissement d’abrasion par impact. Un trou de plus de 5 mm testé à l’aide de la machine AART (Advanced Abrasion Resistance Tester) équivaut à un échec. Ce test a été mis en place pour que l’enveloppe extérieure du tissu puisse encaisser le choc. Pas votre peau. Le résultat le plus bas d’un matériau est la façon dont il sera classé.
Résistance à la déchirure — Ici, un échantillon préfendu est «écarté» et nous mesurons la force nécessaire pour le déchirer davantage. Si vous déchirez votre vêtement à l’aide d’un objet pointu, nous voulons nous assurer qu’il est très difficile de déchirer davantage le tissu.
Résistance des coutures — La résistance des coutures est testée sur les coutures structurellement solides. Par exemple, la manche qui est attachée au corps d’une veste. Elle mesure la force nécessaire pour déchirer la couture. Nous voulons nous assurer que, si vous tombez de votre moto, puis glissez, les coutures des points de connexion vitaux restent connectées.
Stabilité dimensionnelle — Ce test exige qu’un vêtement soit lavé cinq fois, non pas dans une machine à laver ordinaire, mais dans une machine à laver spécifique pour les tests de tissus, où la vitesse de l’eau, le volume, la vitesse d’essorage, la température, etc., sont tous réglés. L’objectif est de s’assurer que le vêtement ne rétrécit pas au fil du temps et des lavages, qu’il est bien ajusté et que les protections du vêtement restent au bon endroit. Le rétrécissement ne doit pas dépasser 5 %, sinon le vêtement est défectueux.
Innocuité — voici un autre exemple. La quantité de produits chimiques utilisés — tels que les colorants — sur le vêtement doit être sûre, en particulier lorsqu’elle entre en contact avec votre corps. Nous testons le pH pour nous assurer qu’il est doux pour la peau et qu’il n’y a pas d’irritation. En outre, nous testons également toutes les substances connues pour mettre en danger la santé de l’utilisateur ou celle de l’environnement.
REV’IT! a travaillé avec ferveur pour s’assurer que ses vêtements ne sont pas seulement conformes à la classe d’homologation CE, mais à une classe supérieure. Un niveau qui vous donne une tranquillité d’esprit supplémentaire lorsque vous êtes sur la route.
Depuis le 21 avril 2018
Il était largement admis qu’à partir de cette date, pour se conformer à la réglementation sur les ÉPI, les entreprises disposaient d’un an pour mettre à jour leurs collections de vêtements de moto afin de s’assurer que leurs vêtements répondaient aux nouvelles normes. Bref, une demande importante pour une norme qui n’était même pas encore gravée dans le marbre (à l’époque).
REV’IT! n’est pas une marque qui recule devant un défi de taille, surtout si cela signifie que votre sécurité est menacée. Nous avons donc travaillé avec acharnement pour nous assurer que nos vêtements ne sont pas seulement conformes à la classe d’homologation CE (EN 17092 parties 1 à 6), mais aussi à une classe supérieure. Un niveau qui vous donne une tranquillité d’esprit supplémentaire lorsque vous êtes sur la route.
Les autres normes d’homologation CE
Bien que cet article se concentre principalement sur les vêtements de moto, notez que les bottes doivent répondre aux normes EN 13634:2017, les gants EN 13594:2015, les protecteurs de coude, de genou, de hanche et d’épaule à la norme EN 1621-1:2012, les protecteurs de dos à la norme EN 1621-2:2014, et les protecteurs de poitrine à la norme EN 1621- 3:2018. La norme EN 1621-4:2013 couvre les protecteurs de coussins d’air activés par une corde, tandis que la norme EN 14021:2013 concerne les protecteurs spécialisés contre les pierres, tels que ceux utilisés en motocross.
Les protections contre les chocs ne sont pas des vêtements et nécessitent donc leur propre série de normes. Il en va de même pour les bottes et les gants, bien qu’ils soient considérés comme des vêtements. C’est pourquoi il est si important de certifier quelque chose sur la base de l’ensemble approprié de normes en fonction de l’utilisation prévue du produit ÉPI.
Comment harmoniser
Pour qu’une norme soit harmonisée, elle doit être publiée au Journal officiel de la Commission européenne. Cela signifie qu’il s’agit d’un outil largement accepté et qu’il permet d’assurer la cohérence des vêtements pour motocyclistes vendus, quel que soit la région, le pays ou la ville où vous vivez en Europe (et au-delà!). L’homologation CE a une durée de vie de cinq ans à partir du moment où le produit est certifié.
Découpage en zones et classification
Le zonage est l’un des facteurs les plus importants pour s’assurer que vous êtes protégé en toutes circonstances. Le diagramme montre les zones à fort impact et celles qui sont moins susceptibles d’être endommagées en cas de chute.
Les classes d’homologation : A, B et C
Pour les vêtements de moto, il existe différentes catégories de classification :
- Les produits de classe AAA/AA/A qui offrent une protection à la fois contre les impacts et l’abrasion.
- Les produits de classe B n’offrent qu’une protection contre l’abrasion.
- Les produits de classe C Over (CO) et C Under (CU) ne contiennent qu’un ou plusieurs protecteurs d’impact et n’offrent donc une protection contre les impacts que pour les zones couvertes par les protecteurs d’impact inclus.
Voyons ce que signifient ces classes.
Vêtements de classe AAA (EN 17092-2 : 2020)
Les vêtements de classe AAA offrent le plus haut niveau de protection contre les chocs et l’abrasion, en utilisant des matériaux et des constructions qui répondent à des exigences plus élevées que les vêtements de classe AA et de classe A. Les vêtements de classe AAA peuvent présenter des inconvénients en matière d’ergonomie, de poids et de résistance thermique pour certaines activités motocyclistes. Parmi les exemples les plus courants, on peut citer les combinaisons une pièce ou les combinaisons mixtes. Toutes les zones marquées passent avec succès les tests requis dans l’image correspondante.
Vêtements de classe AA (EN 17092-3 : 2020)
Les vêtements de classe AA offrent une protection contre les chocs et l’abrasion, en utilisant des matériaux et des constructions qui répondent à des exigences plus élevées que pour les vêtements certifiés de classe A et à des exigences moins élevées que pour les vêtements certifiés de classe AAA. Les vêtements de classe AA offrent généralement une protection contre les risques liés à la plus grande diversité d’activités et peuvent être moins pénalisants en termes d’ergonomie et de poids que les vêtements de classe AAA. Toutes les zones marquées ont passé avec succès les tests requis dans l’image correspondante.
Vêtements de classe A (EN 17092-4 : 2020)
Les vêtements de classe A offrent le degré minimum nécessaire de protection contre les chocs et l’abrasion, en utilisant des matériaux et des constructions qui répondent à des exigences moindres que les vêtements certifiés de classe AAA ou de classe AA. Les vêtements de classe A sont censés être les moins pénalisants sur le plan de l’ergonomie et du poids. Il peut s’agir, par exemple, de vêtements conçus pour être portés dans des climats chauds ou de vêtements conçus pour être portés seuls ou par—dessus d’autres vêtements. Toutes les zones marquées passent avec succès les tests requis dans l’image correspondante.
Vêtements de classe B (EN 17092-5 : 2020)
Cette classe est spécialisée dans les vêtements conçus pour offrir une protection contre l’abrasion équivalente à celle des vêtements de classe A, mais sans inclure de protections contre les chocs. Les vêtements de classe B n’offrent PAS de protection contre les chocs et il est recommandé de les porter avec, au moins, des protections contre les chocs aux épaules et aux coudes EN 1621-1, dans le cas d’une veste, ou des protections contre les chocs aux genoux EN 1621-1, dans le cas d’un pantalon, afin d’offrir une protection minimale complète. N’oubliez pas que pour obtenir une protection maximale des vêtements de classe B (par exemple le maillot Sierra de la collection REV’IT! DIRT Series), ils doivent toujours être associés à des vêtements de classe CO ou CU (comme la veste protectrice Proteus de REV’IT!); de cette façon, le motocycliste obtient à la fois une résistance à l’abrasion et une protection contre les chocs. Nous ne recommandons pas de porter des vêtements de classe B sans protection contre les chocs. Le zonage d’un vêtement de classe B et C est le même que celui d’un vêtement de classe A.
Vêtements de classe C (EN 17092-6 : 2020)
Cette classe concerne les vêtements spécialisés sans coquille, avec ensemble de protection contre les chocs, conçus uniquement pour maintenir en place un ou plusieurs protecteurs contre les chocs, soit en tant que sous-vêtement (U), soit en tant que survêtement (O) — d’où la désignation CO et CU. Les vêtements de la classe C sont conçus pour offrir une protection contre les chocs uniquement pour les zones couvertes par le(s) protecteur(s) contre les chocs et ils n’offrent pas une protection minimale complète contre l’abrasion et peuvent ne pas offrir une protection minimale complète contre les chocs. Les vêtements de classe C sont conçus pour offrir une protection supplémentaire contre les chocs uniquement. Les vêtements de classe C doivent être portés en combinaison avec des vêtements AAA, AA ou B pour améliorer la classe de protection. Les vêtements CU n’ont pas de zonage puisqu’ils n’offrent que la protection contre les chocs fournie par les protecteurs portés par le produit.
On peut tester, mais on ne peut pas certifier
REV’IT! possède son propre laboratoire d’essai, ce qui lui permet de soumettre à des tests rigoureux (les mêmes que ceux utilisés dans le processus d’homologation CE) les tissus et matériaux potentiels que la marque néerlandaise pourrait utiliser dans ses vêtements; un avantage que les autres fabricants de vêtements n’ont pas nécessairement. Cela dit, REV’IT! ne s’autocertifie pas en matière de réglementation des ÉPI. L’entreprise étudie, teste et observe les performances de certains tissus. Sur la base de ces données, REV’IT! constitue une bibliothèque de tissus et de constructions. Ceux qui passent et dépassent les critères CE, ainsi que leur propre norme REV’IT!, comme mentionné, peuvent se retrouver dans votre prochaine veste ou pantalon.
Pour qu’un vêtement soit certifié CE, les tests doivent être effectués par un organisme notifié, une tierce partie impliquée. En tant qu’entreprise, nous fournissons des informations détaillées sur le produit (appelées «dossier technique», qui comprennent les matériaux utilisés, les dessins, les constructions, etc.) et l’organisme notifié comparera ces documents au vêtement lui-même, en s’assurant que ce qui est fourni sur papier n’est pas falsifié et reflète réellement le vêtement. L’organisme notifié effectue ensuite les essais requis sur le(s) vêtement(s) et confirme ou non la conformité. Un vêtement réussit ou échoue pour une certaine classification.
Identifier les vêtements homologués CE grâce à leur étiquette
Tout le monde ne respecte pas les règles. Il est donc important de tenir compte des informations suivantes lorsque vous essayez de déterminer si un vêtement, une botte, une protection ou une paire de gants est effectivement conforme à la norme CE. La conformité CE passe aussi par un étiquetage correct, et il s’agit là d’un moyen relativement facile de distinguer un faux étiquetage d’un étiquetage authentique.
Comment vérifier si un vêtement est certifié CE?
Chaque vêtement/protecteur/globe/botte/chaussure du magasin (produits mis sur le marché après avril 2018), qui a été certifié CE, est toujours accompagné d’un livret expliquant dans quelle classe il a été certifié. Il y aura également des marques ou des étiquettes indiquant la classe de protection qu’il fournit et la norme par rapport à laquelle il a été testé. Des instructions d’entretien et de maintenance seront également fournies, entre autres.
En outre, dans le livret, vous trouverez l’adresse d’un site web spécial, sur lequel vous pouvez demander ce que l’on appelle une DoC, c’est-à-dire la déclaration de conformité du produit. Celle-ci vous sera alors envoyée par courrier. Si l’article que vous regardez n’est pas certifié, il n’y a pas de DoC. Facile, n’est-ce pas? Vérifiez si le produit que vous possédez est un vêtement conforme à la norme CE.
Le port d’un vêtement certifié CE est-il obligatoire?
De nombreux documents sont diffusés selon lesquels les motocyclistes doivent porter des vêtements de moto certifiés CE lorsqu’ils roulent. C’est faux. Selon le pays ou la région où vous vivez, il existe des exigences minimales quant à ce que vous êtes légalement obligé de porter (probablement un casque, une paire de bottes ou de gants, voire même cela), mais le reste dépend de vous. Il est toutefois probable que cela change dans un avenir proche.
Avec l’harmonisation de la norme EN 17092, cela signifie que les vêtements vendus dans les magasins dans le but d’être utilisés lors de la pratique du motocyclisme sont conformes à des exigences spécifiques. En effet, comme nous l’avons déjà mentionné, les vêtements qui semblent être destinés à la pratique de la moto doivent effectivement refléter cette pratique dans le pire des cas.
Ce que vous choisissez de porter lorsque vous roulez est (toujours) votre choix. Personne ne vous oblige à porter des vêtements certifiés CE. Notez également que les vêtements conçus avant 2018 n’étaient pas tenus d’être conformes. Vous trouverez donc encore chez votre revendeur préféré de nombreux vêtements qui ne portent pas les étiquettes appropriées à l’intérieur. Cela ne signifie pas nécessairement que le vêtement n’est pas sûr. Il n’a simplement jamais été soumis à l’homologation. Mais, d’après son expérience et dans votre intérêt, REV’IT! recommande absolument que vous portiez le maximum de protection possible sur votre moto. Vous le devez à vous-même et à vos proches.
La réalité
Il est important de se rappeler qu’il existe une idée fausse selon laquelle vos vêtements de moto sortiront indemnes d’un accident. Ils resteront intacts malgré une chute à une certaine vitesse sur une surface abrasive ou non, même s’ils répondent à des normes strictes qui ont été testées. Ce n’est pas toujours le cas. Les vêtements de moto — y compris les vestes, les pantalons, les gants et les bottes — constituent une seconde peau, un bouclier en quelque sorte. Ils sont là pour atténuer/minimiser les dommages causés à votre corps. En d’autres termes, ils sont là pour encaisser les coups afin que votre peau et votre corps restent intacts.
En encaissant le choc, l’enveloppe extérieure sera probablement endommagée. Remarque : chaque accident et chaque chute sont différents. Bien que REV’IT! ait acquis des connaissances sur la manière dont un tissu devrait se comporter, la vie réelle peut parfois nous réserver des surprises. Pensez-y : une voiture est conçue pour vous protéger en cas d’accident, mais l’énergie de l’accident doit bien aller quelque part. Il en résulte généralement des dommages, esthétiques ou structurels. Mais le conducteur et les passagers peuvent s’en sortir avec un impact minimal sur leur corps. La conduite d’un véhicule est intrinsèquement dangereuse. REV’IT! s’efforce de promouvoir la présence d’un maximum d’éléments de sécurité autour de vous. Pas pour eux-mêmes ni pour aucun fabricant de vêtements de moto, d’ailleurs, mais pour vous. Si vous avez déjà vu le résultat d’un accident de moto où le pilote ne portait pas d’équipement de protection, et REV’IT! assure en avoir vu beaucoup, vous comprendrez ce qu’ils veulent dire.
L’homologation CE est une affaire sérieuse
L’objectif de REV’IT! n’est pas seulement de vous fournir, en tant que motocycliste, des vêtements de moto techniques parmi les plus innovants et les plus design du marché, mais aussi de s’assurer que vous êtes aussi protégé que possible. C’est pourquoi la marque néerlandaise prend les exigences CE très au sérieux. Et ce n’est pas tout. REV’IT! accueille avec enthousiasme le fait que les nouvelles règles s’appliquent à tous les fabricants de vêtements, car elles empêcheront le marché d’être inondé d’allégations de protection qui ne résistent tout simplement à aucun test scientifique. L’homologation d’un vêtement selon la norme EN 17092 est l’art d’équilibrer la sécurité, l’ingénierie, le prix, la protection contre les intempéries, la respirabilité et bien d’autres choses encore. Il s’agit d’une norme bien pensée, créée par des professionnels du secteur.
Il vous suffit de vérifier soigneusement les étiquettes, les marquages et le manuel d’instruction fournis avec les vêtements, les bottes, les protections contre les chocs et les gants pour vous assurer qu’il s’agit bien d’une véritable affaire.
REV’IT! est fier de dire que toute sa collection de vêtements de moto, de bottes, de protections des membres et de gants est conforme aux exigences de l’homologation CE. Testés dans leur laboratoire d’essai interne entièrement équipé et à la pointe de la technologie — une installation dont peu de marques et de fabricants peuvent se prévaloir —, ils témoignent de l’engagement inébranlable de la marque néerlandaise en faveur de la sécurité et de l’innovation.
Un laboratoire d’essai uniqueDepuis 2016, REV’IT! possède un laboratoire d’essai, qui est une installation unique à la pointe de la technologie et qui n’a pas d’équivalent dans l’industrie. L’entreprise étudie, teste et observe les performances de certains tissus. Sur la base de ces données, REV’IT! constitue une bibliothèque de tissus et de constructions. Ceux qui passent et dépassent les critères CE, ainsi que la propre norme REV’IT!, peuvent se retrouver dans votre prochaine veste ou pantalon. En fait, il est assez peu courant qu’un équipementier possède son propre laboratoire d’essai, mais pour REV’IT!, c’est une nécessité. La compagnie néerlandaise a créé cet espace, et toute une culture organisationnelle, dans le but de promouvoir l’innovation et découvrir des solutions inédites aux challenges quotidiens. L’innovation se résume à passer de bon à meilleur, qu’il s’agisse du produit, de l’entreprise ou des individus. C’est être précurseur du progrès dans l’industrie et au—delà. Et comment être certain que votre équipement vous donne entière satisfaction ? |