Ces formules, qui dépassaient la physique élémentaire, étaient utilisées lors de la reconstitution de scènes d’accidents. Les résultats servaient de preuves pendant les procès pénaux pour lesquels un conducteur était accusé d’homicide.

À l’époque, l’exactitude de ces reconstitutions était loin de celles élaborées aujourd’hui. L’ancienne théorie voulant que la force de freinage ne puisse pas dépasser le coefficient d’adhérence des pneus, les résultats constituaient plutôt des estimations. On connaissait le phénomène d’aquaplaning (le terme aquaplanage n’existait pas encore), mais pas assez bien pour le quantifier.

Aucun facteur humain n’était analysé. Les conclusions reposaient sur l’expérience et l’observation sans intervention d’un raisonnement.