L’initiatrice d’une nouvelle catégorie
Publié le 30 juin 2021
Face à la désaffection des Supersport classiques, Aprilia propose une alternative originale avec sa RS 660, une sportive de moyenne cylindrée à moteur bicylindre. J’ai eu la chance de l’essayer et de vérifier ce que valait la nouvelle venue de la firme de Noale.
Photos par Didier Constant, Patrick Laurin, Gigi Soldano, Aprilia
Faire sa propre chance
La vie nous réserve parfois de bonnes surprises. Ainsi, après plusieurs demandes sans réponses auprès d’Aprilia Canada, mon ami Johann Plancque, directeur des ventes chez le concessionnaire Aprilia SM Sports de Québec a accepté de mettre une RS 660 à ma disposition pour une journée, afin que je puisse l’essayer sur piste. J’ai donc contacté mon complice Pierre Bolduc, propriétaire de l’école Pete Moto, afin de participer à un de ses cours à l’Autodrome Montmagny. Une bonne occasion pour remettre mes compétences à plat et corriger certains défauts en profitant de ses conseils éclairés.
Comme je mène une bonne vie, la météo a collaboré. Malgré les conditions instables qui prévalaient à la fin du mois de juin, nous avons eu droit à une superbe journée : 21 degrés, soleil pétant et vent faible. De plus, le groupe auquel je me suis joint ne comptait que six élèves. J’avais donc la piste pour moi tout seul ou presque et du temps à volonté pour découvrir l’Aprilia. Il s’agissait en effet d’une journée Open Track. Pas de groupe de niveau. On sort quand on veut et aussi souvent qu’on veut durant la journée. Que demander de mieux ?
La RS 660 mise à ma disposition est la version jaune acide pour laquelle Aprilia facture un supplément de 300 $. Personnellement, je trouve la RS 660 nettement plus sexy dans les livrées historiques des équipes de course Aprilia des années 80/90 — noir/rouge ou violet/rouge/noir (Loris Reggiani Réplica) —, mais les goûts et les couleurs ça ne se discute pas.
Nouveau concept
Depuis sa première apparition comme prototype, au salon de Milan, en novembre 2018, la RS 660 est une moto très attendue. Avec elle, Aprilia fait une incursion remarquée dans le créneau des moyennes cylindrées sportives et propose une toute nouvelle idée de la sportivité qui n’est plus strictement liée à la puissance pure, mais est plutôt définie par l’équilibre entre les performances du moteur, l’architecture du châssis et la légèreté du véhicule.
Aujourd’hui, la RS 660 est une offre unique en son genre. Elle est propulsée par un bicylindre de 659 cm3 qui développe 100 chevaux et près de 50 lb-pi de couple pour un poids de seulement 183 kg. Il s’agit en fait de la moitié du quatre cylindres en V de la fabuleuse RSV4. Ce dernier est logé dans un magnifique cadre périmétrique à double poutre en aluminium auquel est jumelée une fourche inversée KYB de 41 mm entièrement réglable et un amortisseur monoshock réglable en précontrainte du ressort et en détente, relié à un sublime bras oscillant asymétrique. Sans oublier un arsenal électronique hautement sophistiqué hérité de la RSV4 Factory.
L’ensemble est homogène, accessible et éminemment sexy. Dire que la RS 600 est belle est un euphémisme. Regarder l’Aprilia directement trop longtemps peut causer des lésions irréversibles aux cellules de la rétine. Comme dans le cas d’une éclipse solaire.
Il s’agit de la part d’Aprilia d’une approche originale, reprise récemment par Yamaha avec sa nouvelle YZF-R7. De là à dire que la firme de Noale a eu le nez creux, il n’y a qu’un pas.
Gueule de star
Quand j’ai amené la RS 660 sur la piste de l’Autodrome Montmagny pour réaliser les photos statiques, elle a immédiatement attiré les regards des personnes présentes. Il faut bien avouer que sa plastique est plutôt séduisante et sa finition de qualité. Une vraie Diva des circuits ! Miguel Angel Galluzzi, le designer émérite de la firme de Noale, s’est surpassé. La face avant est particulièrement bien réussie avec ses phares à DEL au dessin original et agressif. Un vrai tour de force.
Les lignes de la RS 660 sont particulièrement belles. La moto est élancée, fine et racée. Il suffit d’ôter les repose-pieds passager, d’installer un capot de selle à l’arrière, un échappement de compétition, d’apposer des numéros de course et le tour est joué. Vous avez une authentique moto de course ! Aprilia ne s’y est pas trompé. En Europe, le constructeur offre même une RS 660 Trofeo, plus puissante et préparée pour la compétition. Celle-ci est utilisée dans la série Aprilia RS 660 Trofeo qui compte six épreuves et fait partie intégrante du championnat italien de vitesse. Il s’agit d’une série monomarque destinée aux jeunes pilotes de 15 ans et plus.
Prise en main facile
Visuellement, la RS 660 affiche une filiation évidente avec la RSV4 Factory, mais s’avère un poil moins radicale que sa grande sœur. Les guidons bracelets sont légèrement plus relevés et la selle plus rembourrée. Sa géométrie reste cependant sportive avec des valeurs de chasse/déport agressives de 24,1°/104,6 mm et un empattement court de seulement 1 383 mm. Des valeurs qui suggèrent une agilité et une vivacité supérieures.
Étroite et compacte, la RS 660 est néanmoins accueillante pour un pilote de mon gabarit (1,77 m pour 80 kg). La selle qui est perchée à 820 mm me permet de poser les pieds au sol facilement, d’autant plus qu’elle est fine à la jonction avec le réservoir. Celui-ci est relativement long et possède des formes arrondies et de larges échancrures sur les côtés dans lesquelles les genoux viennent s’encastrer naturellement. Les guidons-bracelets sont idéalement positionnés, pas trop éloignés et pas trop bas. La profondeur de selle est correcte et offre suffisamment de recul pour que je trouve instinctivement ma place en position de recherche de vitesse. Le revêtement de selle est lisse et je peux me déplacer facilement lors des changements d’angles. Enfin, les repose-pieds reculés et relevés garantissent une bonne garde au sol et permettent d’adopter une position parfaite en piste. Même sur route.
La prise en main de l’Aprilia est instinctive et facile. Je trouve immédiatement mes marques à son guidon. Les commandes tombent bien sous les mains et fonctionnent à merveille. La seule critique concerne le levier d’embrayage qui est trop écarté et inutilement ferme. À part ça, c’est un sans faute.
Après quelques tours en piste, je suis parfaitement à l’aise. La position est sportive, mais pas radicale et faire le tour du circuit court et sinueux de Montmagny s’effectue facilement et rapidement.
Un moteur à sensations
Le bicylindre parallèle à DACT de 659 cm3 qui propulse la RS 660 est impressionnant. Il est calé à 270°, comme celui de la MT-07, et partage l’ADN de la RSV4. Même s’il constitue la moitié du V4 Aprilia, ce n’est pas pour autant une demi-portion. Il développe une puissance respectable de 100 ch à 10 450 tr/min et un couple de 49,4 lb-pi à 8 500 tr/min. Ce n’est pas tant la puissance qui surprend que la manière dont elle est délivrée. La plage de régimes est large et assez linéaire, ce qui rend la conduite efficace et conviviale. Coupleuse à bas régimes, mais quand même moins que la MT-07 en bas de 4 000 tr/min, la RS 660 dispose d’une bonne allonge et tire sans fléchir jusqu’à la zone rouge. Faisant preuve d’une faible inertie, le twin prend rapidement ses tours, aidé par sa poignée Ride-by-Wire à tirage court. Il est souple et repart sans cogner dès 3 000 tr/min, même sur les rapports supérieurs.
À partir de 7 000 tr/min, le twin devient rageur. Sa sonorité change. Elle est alors rauque, gutturale, envoûtante. À l’oreille, on se croirait au guidon d’une RSV4. Le moteur pousse fortement, mais n’arrache pas les bras à la façon d’un gros cube. En fait, les 100 chevaux travaillent de concert pour vous faire vivre une expérience unique, aidés dans leur tâche par la légèreté de l’Aprilia. Pour extraire tout le potentiel de la RS 660, il faut prendre un bon élan et enchaîner les courbes en coupant très peu les gaz, danser un tango endiablé avec l’Aprilia, jusqu’à perdre la tête. Ce qui ne l’empêche pas d’être un missile dans le bon environnement. Le quickshiter bidirectionnel de série fonctionnne à merveille, sans à-coups et s’avère très utile sur le circuit court et sinueux de Montmagny.
Un arsenal électronique de pointe
La RS 660 dispose d’un arsenal électronique digne d’un Superbike (voir à la fin de l’article pour une liste complète des fonctions). Cet ensemble Aprilia Performance Ride Control (APRC) plus évolué que celui qui équipe la RSV4 Factory est hyper complet. Trop peut-être. Car si tout est réglable, tout le monde n’est pas chef mécanicien, ingénieur motoriste ou expert en informatique. Pourtant, bien réglé, l’électronique permet d’extraire chaque once de performance de la RS 660, en toute sécurité.
L’APRC est tributaire d’une centrale inertielle (IMU) sur trois axes et six directions qui prend en charge l’angle d’inclinaison dans ses calculs et est actif en courbe, particulièrement pour l’ABS. Il comprend trois modes de conduite route — Commute, Dynamic et Individual — et offre des niveaux fixes de contrôle de la traction, des wheelies, de la gestion du frein moteur et des réglages de l’ABS, ce qui ajoute à la polyvalence de la sportive italienne. Le mode Individual est paramétrable par l’usager. Deux modes supplémentaires, « Challenge et Time Attack », ce dernier entièrement paramétrable, sont destinés spécifiquement à la piste. Ils offrent des options personnalisables pour les huit niveaux de contrôle de la traction et les trois niveaux de réponse de l’accélérateur et de contrôle des wheelies.
La réponse à l’accélérateur est vive et l’excellente connexion avec la roue arrière renforce la confiance du pilote. Sur le circuit, j’ai opté pour le mode « Time Attack », réglé l’antipatinage au deuxième cran, c’est-à-dire peu interventionniste et désactivé le contrôle des wheelies. Efficace, la gestion de l’électronique est transparente et n’interfère pas trop avec le plaisir que ressent le pilote. Elle atténue le glissement de la roue arrière pour minimiser les risques de dérapages et de highsides, sans sacrifier la personnalité de l’Aprilia. Le meilleur des mondes.
Une partie cycle affûtée
Comme je le mentionnais plus haut, le châssis de l’Aprilia est sublime et performant. Il s’articule autour d’un magnifique cadre périmétrique à double poutre en aluminium auquel est boulonnée une boucle arrière en aluminium. La suspension est assurée par une fourche inversée KYB de 41 mm, réglable en précontrainte du ressort, en détente et en compression et par un amortisseur monoshock KYB réglable en précontrainte du ressort et en détente. Il est ancré directement à un sublime bras oscillant asymétrique, façon Grand Prix. Ça sent la course !
La RS 660 est impériale en entrée de courbe, ainsi que dans les virages serrés et les enchaînements du circuit de Montmagny. Elle est vive et maniable, tout en restant parfaitement posée dans les virages rapides où on atteint une inclinaison maximale. Elle effectue les transitions latérales rapidement et sans effort, tout en restant imperturbable et stable à grande vitesse.
Le seul bémol vient des suspensions, plus particulièrement de l’amortisseur monté directement sur le bras oscillant, sans biellette. Si elles sont plutôt efficaces sur route, tant que la chaussée n’est pas trop défoncée, les suspensions Kayaba montrent leurs limites sur circuit. Elles sont en effet un poil souples de série. L’arrière pompe légèrement sur ses appuis, tandis que la fourche plonge trop au freinage, ce qui a tendance à figer la direction lorsque l’on freine en entrée de courbe.
Sur circuit, j’ai compensé cet inconvénient en relâchant légèrement la pression sur le levier de frein et en sacrifiant mes entrées en courbe. La légèreté supérieure de l’Aprilia combinée à mon poids de jockey m’a permis de tirer le meilleur profit du châssis sans torturer les suspensions, ni déstabiliser l’Aprilia qui reste une sportive affûtée au comportement très sain.
Les pneus Pirelli Diablo Rosso Corsa II de première monte offrent un grip impressionnant et sont parfaitement adaptés à une utilisation sur piste. Ils montent vite en température, bénéficient d’une excellente adhérence et sont très prévisibles. Le pneu avant est bien planté, renvoie beaucoup d’information et inspire confiance au pilote.
Les freins Brembo sont puissants, avec un ressenti agréable et une bonne rétroaction. Ils sont faciles à moduler et particulièrement endurants sur piste. Le contrôle du frein moteur à trois niveaux d’Aprilia est utile à cet égard, car il permet d’ajuster la décélération et d’assurer une excellente surface de contact du pneu dans les zones de freinage.
Sur route
Lors de cet essai, j’ai parcouru une centaine de kilomètres entre Montmagny et Québec pour rapporter la RS 660 chez SM Sports. Sur voie rapide et dans la circulation lourde. La moto est somme toute confortable, même pour une veille carcasse comme la mienne et n’est pas radicale. La position de conduite est sportive, avec le buste balancé sur l’avant et on ressent une certaine pression sur les poignets. Mais rien de rédhibitoire.
À vitesse d’autoroute, l’Aprilia RS 600 est douce, mais il faut rouler à une cadence élevée pour diminuer l’appui sur les poignets. Le régulateur de vitesse de série peut s’avérer utile dans les circonstances en permettant au pilote de se dégourdir la main droite pendant quelques minutes.
La selle est plutôt moelleuse et les suspensions bien étalonnées pour la route. Elles sont un peu sèches au passage des petites bosses, particulièrement au niveau de l’amortisseur. Mais, globalement, elles font du bon boulot.
Le moteur monte rapidement en régime et bénéficie d’un couple élevé. Bien secondé par le quickshifter précis et rapide, il se montre joueur et pousse fort quand on titille l’accélérateur électronique. À vitesse stabilisée, autour de 6 000 tr/min, il vibre un peu, particulièrement dans les repose-pieds et les rétroviseurs.
Même si elle se débrouille sur route, la RS 660 n’est pas une routière façon GT, encore moins une grande voyageuse et le duo n’est pas sa tasse de thé. C’est une moto pour célibataire, pour couple sado-maso ou un passager très en forme et un poil contorsionniste.
En dehors du circuit où elle excelle, son terrain de prédilection ce sont les routes secondaires sinueuses au revêtement impeccable. Là, elle donne la mesure de son potentiel et peut même rivaliser avec des sportives de classe ouverte aux mains d’un pilote aguerri.
Il suffit de tordre l’accélérateur et la 660 produit une puissance immédiate et utilisable à partir de 6 000 tr/min. On peut alors accélérer fort et gagner en puissance à partir de 8 000 tr/min, et ce, jusqu’à 11 500 tr/min. Dans ces conditions, la 660 se déchaîne dans un hurlement d’échappement évocateur et accélère vigoureusement jusqu’au rupteur.
Sa consommation raisonnable (environ 6,0 L/100 km) lui procure une autonomie d’un peu plus de 250 km.
L’ère des néo Supersport
Les sportives de classe ouverte à moteurs quatre cylindres ont dominé le marché durant les quatre dernières décennies. D’abord les Japonaises, puis, plus récemment, les Européennes dont l’Aprilia RSV4, la BMW S1000RR et la Ducati Panigale V4, trois modèles phares de la génération actuelle d’hypersportives.
Cependant, ces machines sont devenues très spécialisées, très inconfortables en usage routier et très dispendieuses pour le motard lambda.
De leur côté, les Supersport (Honda CBR600RR, Kawasaki ZX-6R, Suzuki GSX-R600, Triumph Daytona 675 R, Yamaha R6) ont suivi la même inflation de moyens technologiques et de coûts. Au point où elles reviennent quasiment aussi chères à produire que les grosses sportives. Et aussi peu faciles à utiliser.
Forte de ces constatations, Aprilia a décidé de réinventer la classe Supersport en créant la RS 660, réponse économique, mais aussi technique à ces problèmes. Imitée dans la foulée par Yamaha. Les deux compagnies adoptent au passage une logique de plate-forme similaire et produisent également un roadster et une aventurière sur la même base que la sportive (Tuono 660 et Touareg 660 pour Aprilia, MT-07 et Ténéré 700 pour Yamaha).
Après avoir attendu des mois pour essayer cette sportive nouveau genre sur circuit, je dois dire que la satisfaction que j’ai éprouvée à son guidon est à la hauteur de mes expectations. Elle respire l’ADN sportif de la marque de Noale et est dans la droite lignée de la RSV4. C’est une machine à sensation, facile, accessible, compacte, joueuse. Un mélange judicieux de sportivité, d’efficacité et d’équilibre proposé à un prix presque raisonnable. La RS 660 deviendra-t-elle la référence d’une nouvelle classe de motos sportives ? C’est possible. Le concept est séduisant et plutôt réussi. Moi, j’adopte !
L’Aprilia RS 660 est déclinée en trois coloris iconiques de la marque de Noale : jaune acide, noir/rouge, violet/rouge/noir. Elle se détaille 13 495 $ (+300 $ pour le modèle jaune acide). Pour plus d’informations, visitez le site d’Aprilia Canada.
FICHE TECHNIQUE
INFORMATIONS GÉNÉRALES
- Poids tous pleins faits : 183 kg
- Hauteur de selle : 820 mm
- Capacité essence : 15 L
- Consommation : 6,0 L/100 km
- Autonomie : 250 km
- Durée de l’essai : 120 km (route) — 5 séances de 20 mn à l’Autodrome Montmagny
- Prix : 13 495 $ (13 795 $ pour le modèle jaune acide)
- Coloris : jaune acide — noir/rouge — violet/rouge/noir
MOTEUR
- Moteur : bicylindre parallèle 4-temps, DACT, 4 soup./cylindre, refroidissement liquide, Euro 5
- Puissance : 100 ch à 10 500 tr/min
- Couple : 49,4 lb-pi à 8 500 tr/min
- Cylindrée : 659 cc
- Alésage x course : 81 x 63,93 mm
- Rapport volumétrique : 13,5:1
- Alimentation : injection électronique, deux papillons de 48 mm, Ride-by-Wire
- Transmission : 6 rapports ; quickshfiter de série
- Entraînement : par chaîne
PARTIE CYCLE
- Fourche inversée KYB de 41 mm réglable en précontrainte du ressort, détente et compression ; débattement 120 mm. Bras oscillant asymétrique en aluminium, amortisseur monoshock réglable en précontrainte du ressort et détente, débattement 130 mm
- Empattement : 1 383 mm
- Chasse/Déport : 24,1°/104,6 mm
- Freins : 2 disques de 320 mm et étriers radiaux quatre pistons Brembo à l’avant ; simple disque de 220 mm avec étrier double piston Brembo à l’arrière. ABS actif en courbe ;
- Pneus : Pirelli Diablo Rosso Corsa II
120/70ZR17 à l’avant
180/55ZR17 à l’arrière
VERDICT RAPIDE
ON AIME BIEN
- L’efficience des assistances électroniques ;
- Le caractère et la personnalité du moteur ;
- La sonorité du moteur, particulièrement haut dans les tours ;
- Le freinage ;
- L’agilité de la partie cycle ;
- La rigueur du train avant ;
- Les Pirelli Diablo Rosso Corsa II.
ON AIME MOINS
- Les suspensions perfectibles ;
- Le prix élevé ;
- L’omniprésence de l’électronique.
ÉQUIPEMENT DU PILOTE
- Combinaison Rev’It! Hyperspeed
- Casque Shoei X-Fourteen Daijiro TC-1
- Bottes Alpinestars Supertech R Crutchlow Replica
- Gants FIVE RFX1 Replica
- Sous-vêtement Sixs Superlight Carbon
Galerie
Vidéoclip
L’électronique en bref…
- Nouveau calculateur/processeur dernière technologie, plus rapide que celui de la RSV4
- Système électronique APRC : Aprilia Performance Ride Control (combiné avec l’accélérateur électronique Ride-by-Wire).
- ATC : Aprilia Traction Control — Contrôle de motricité ajustable et indépendant du AWC
- AWC : Aprilia Wheelie Control — Contrôle de wheelie ajustable, et indépendant du ATC
- ACC : Aprilia Cruise Control — Régulateur de vitesse ajustable
- AQS : Aprilia Quick Shift — Quickshifter bidirectionnel, peut s’adapter à un fonctionnement inversé de la boîte de vitesses. Pour cela, il faut télécharger une application pour passer en boîte inversée, sans intervenir mécaniquement sur la biellette.
- AEB : . — Frein moteur ajustable
- AEM : Aprilia Engine Map. — Modes moteur (cartographies).
- ABS Cornering : ABS qui prend en compte l’inclinaison en courbe.
- Centrale inertielle sur trois axes et six directions, qui permet justement la mise en place des assistances comme contrôle de motricité, ABS cornering, etc.
- Modes de conduite (cartographies) :
- Commute : mode route pour le quotidien
- Dynamic : pour un usage sportif
- Individual : pour tout régler à sa guise
- Modes pour le circuit :
- Challenge : optimisé pour le circuit
- Time Attack : idem, mais avec la possibilité d’ajuster chaque paramètre indépendamment