Petite journée au bureau... de 7 à 21 heures
Publié le 2 juillet 2019
Quoi de mieux qu’une journée de près de 500 km au guidon d’une moto que l’on découvre ? Surtout quand on ajoute une magnifique journée ensoleillée, avec une température de 30 degrés, un peu de pluie passagère et quelques sections de route en construction (pendant la pluie il va sans dire). Là, on a tous les ingrédients nécessaires pour que le gâteau lève... ou pas.
Photos © Didier Constant
Lors de cette journée de « travail », je devais m’occuper d’une Yamaha Tracer GT 900, une moto avec laquelle j’avais peu d’atomes crochus, de prime abord. En 2014 et 2015, j’avais essayé brièvement une FZ-09 et une FJ-09 et j’avais été déçu du comportement de l’injection et des suspensions dans les deux cas.
Dès le départ, je trouve la position de conduite un peu inconfortable : le siège me déporte trop vers le réservoir avec toutes les conséquences que l’on peut deviner. Mes longues jambes sont très repliées et trop vers l’arrière à mon goût. Mais je dois avouer que je m’y suis habitué et que j’ai même apprécié cette position lors de séances de conduite plus agressives. Ça me permettait de mettre plus d’appui sur les repose-pieds. Quant à la trop grande proximité du réservoir… rien à signaler de douloureux !
J’ai été conquis par le moteur ! Ce MOTEUR est un vrai RRRRRégal, comme dit le tigre des céréales trop sucrées. Plein même à bas régime, il nous ensorcelle par son spectacle son/sensation/accélération quand on le fait monter dans les tours ! Et l’injection abrupte des versions précédentes est chose du passé. Il y a trois modes de livrée de puissance : le mode A qui est très dynamique, mais pas brutal ou vicieux comme auparavant, le mode STD qui adoucit l’arrivée de la puissance, qui est donc plus convivial et le mode B qui est, comment dire, très castrateur, mais qui peut être utile pour les pilotes novices ou sous la pluie.
Les suspensions ne se comparent nullement à celles des générations antérieures. Elles font tellement bien leur travail qu’on n’y porte même pas attention. Je me rappelle encore les quelques coups que la FZ-09 avait fait endurer à mon pauvre dos. Mais lors de cette journée passée avec la Tracer GT, je n’ai subi aucun de ces coups vicieux qui vous coupent le souffle
La protection offerte par le pare-brise de série est correcte sans plus. La bulle est ajustable facilement d’une seule main, la gauche si vous le faites en roulant (ce que nos avocats vous déconseillent fortement). En position haute, elle ne faisait que diriger plus de turbulences au niveau de mon casque. Alors je l’ai laissée en position basse. Yamaha vend un pare-brise plus large et plus haut dans son catalogue d’accessoires.
Comme je l’ai écrit au début de mon texte, parfois le gâteau lève ou retombe lors de telles journées ; dans le cas présent, laissez-moi vous dire que le gâteau a levé et qu’il était excellent ! Puisqu’on jase bouffe, cette escapade nous a amenés à St-Elie de Caxton et j’en ai profité pour faire une bonne provision de paparmannes roses fraîchement cueillies de l’arbre puisque la saison de la récolte est commencée !
J’ai déjà hâte à une autre journée de travail avec la Tracer GT… on pourrait aller au Lac St-Jean pour la saison des bleuets 😉
— Richard Turenne
STATISTIQUES
- Kilométrage total : 2061 km
- Distance parcourue depuis la dernière sortie : 420 km
- Consommation moyenne : 5,1 L/100 km
- Autonomie : 353 km
- Pneus : Dunlop Sportmax D222