Par Richard Turenne — Photos © Didier Constant

À l’occasion de cette balade, je redécouvre la moto qui m’a fait craquer il y a une couple de semaines. Le tricylindre aime chanter dans les notes hautes ; oui, oui, je sais… la période de rodage. Mais comme le dit le dicton « ride it like you stole it » ! La partie cycle aime jouer dans les enfilades gauches/droites avec une facilité déconcertante, les suspensions travaillent sans se faire remarquer ; ce qui est un très bon signe, surtout que je n’ai même pas encore vérifié les réglages actuels.

Je me suis aperçu que mes mollets n’aiment pas être appuyés trop longtemps sur les côtés du moteur aux arrêts. Mais même par 30 degrés l’engin ne dégage pas de chaleur excessive vers le pilote.

Tout n’est pas parfait, je devrais me trouver un pare-brise plus haut pour mieux me protéger des turbulences au niveau du casque. Et comme nous sommes au XXIe siècle et qu’on fait travailler de moins en moins notre boussole interne, je lui ai installé un support pour mon GPS, sinon je me perdrai à 20 km de chez moi !

Pendant les séances de photos où elle jouait la starlette, c’est son pilote qui devait l’aider à prendre les poses, j’ai alors pu grandement apprécier son poids contenu. Comme elle est près de 100 lb moins lourde que ma moto précédente, j’y vois une énorme différence dans les manœuvres de déplacement manuel. Elle est aussi moins imposante physiquement, surtout en ce qui a trait à la hauteur du guidon et de la dimension du carénage entourant le réservoir à essence.

Soyez sans crainte, je n’aurai pas toujours besoin de carotte au bout d’un bâton pour aller m’amuser avec mon nouveau jouet. La simple anticipation du plaisir que j’aurai me suffira pour enfiler mon casque et m’apercevoir, une fois prêt à partir que la clef est dans la poche de mon autre manteau…  😉