Joyeuses retrouvailles
du 20 au 25 juin 2013 — 207 km
Entre le moment où j’ai pris possession du C600 Sport et mon départ en voyage, en Europe, à la fin du mois de mai, il s’est écoulé une dizaine de jours durant lesquels il a plu sans interruption. Durant cette période, j’ai effectué une ou deux sorties avec le C600, pour moins de 200 km. Mais ce fut suffisant pour prendre goût au gros scooter sportif de BMW. J’ai donc été surpris, à mon retour, de le redécouvrir, comme si c’était un vieux compagnon. J’ai retrouvé mes marques instantanément à son guidon. Et le plaisir de le piloter.
En ville, le C600 est un charme. Puissant et coupleux, il démarre sur les chapeaux de roues et se faufile dans la circulation avec une aisance surprenante. Relativement haut de selle, il ne s’adresse pas aux petits gabarits. Malgré mon 1,78 m, je suis sur la pointe des pieds à l’arrêt. En revanche, le fait d’être assis haut, le dos droit (plus que sur les autres scooters de son acabit — Suzuki Burgman 650, Yamaha T-Max 530, Honda SilverWing 600) permet de dominer la circulation et d’avoir l’impression de piloter une moto.
Avec ses freins ABS puissants et modulables, sa fourche inversée, son monoamortisseur de qualité, son bicylindre vertical de 647cc qui développe 60 ch pour 48,7 lb-pi de couple, sa transmission CVT (Continuously Variable Transmission) et sa chaîne d’entraînement en bain d’huile, le scoot BMW est efficace en toutes circonstances.
Sur les routes secondaires, il fait preuve d’une agilité étonnante et d’une tenue de route irréprochable. Il mérite amplement son qualificatif de «sport». Grâce à ses roues de 15 pouces et son centre de gravité bas, le C600 tourne sur un dix cennes. Avec ses guidons placés bas et sa position de conduite caractéristique, il donne des sensations très typées maxiscooter. Son confort est bon et, quand on règle le pare-brise en position élevée, on dispose d’une bonne protection contre les éléments (on préfèrera la position basse en ville). La selle et les poignées chauffantes, avec réglage automatique en fonction de la température ambiante, s’avèrent très pratiques par temps froid.
Sur routes rapides, le C600 atteint rapidement sa vitesse de croisière (100-120 km/h) et permet même de pousser des pointes à 180 km/h au compteur sans forcer. En fait, il faut se retenir pour évoluer aux vitesses légales. Le C600, c’est l’outil idéal pour les navetteurs, les banlieusards qui cherchent un moyen de locomotion rapide et pratique pour aller travailler en ville ou pour se balader le week-end. Tout en se faisant plaisir.
Le C600 offre beaucoup d’espace de cargo sous la selle, grâce à une poche dépliable en tissu appelée «Flexcase», située sous le compartiment arrière de la selle. Celle-ci se déploie manuellement à l’arrêt afin d’offrir plus d’espace de rangement. On peut y loger deux casques intégraux. Cependant, comme elle s’appuie sur le pneu arrière, le moteur refusera de démarrer tant qu’elle n’a pas été repliée.
Même si nous ne sommes qu’au début de notre relation à long terme, le C600 Sport et moi, c’est déjà une histoire d’amour. On se comprend sans mot dire et on avance dans la même direction, on partage les mêmes plaisirs. Il reste maintenant à voir comment notre relation évoluera. Car rien n’est plus nocif pour une relation que la routine… mais j’ai des petites idées en tête qui devraient plaire au scooter BMW.
Texte et photo : Didier Constant