Si on allait prendre un verre à Tadoussac?
18 août – 331 km
Samedi matin: Richard, Dave et moi sommes à Chambord. Nous, prenons la vie tranquille. C’est fait pour cela les weekends, non? Nous avons convenu que nous ne ferions pas le tour du lac Saint-Jean, préférant avoir plus de temps à Tadoussac pour flâner et faire des photos. D’autant plus que la veille, lorsque Richard demanda à la serveuse du restaurant si ça valait la peine de faire le tour du Lac, elle lui rétorqua avec un soupir: «si tu n’as pas de temps à perdre, ça ne vaut pas la peine». Cela avait scellé la discussion.
C’est donc en passant par Alma, où nous avons déjeuné, que nous avons rejoint la route 172 qui nous amena jusqu’à Tadoussac. Cette route est belle et sinueuse, avec de grandes courbes et en cette journée, j’ai trouvé que le trafic était plutôt léger. Nous avons donc profité de l’occasion pour faire quelques photos en chemin.
J’ai mis la VFR en mode automatique sport (S) pour la journée. En comparaison, à 65 km/h, la boîte se règle en troisième vitesse, tandis que le dans mode D, elle se calait en sixième. Dans le mode S, le régime de croisière est plus élevé, les reprises sont plus franches et à moins que vous vouliez perdre votre permis, vous n’évoluerez jamais la sixième. En effet, elle ne s’enclenche qu’au-delà de 140 km/h. Il est possible, encore une fois, d’intervenir avec les leviers (+) et (-), ce qui vous permet de descendre un rapport avant un dépassement, afin d’obtenir plus de puissance, ou bien de passer un rapport supérieur, lorsque vous êtes à vitesse stabilisée et que vous voulez diminuer le régime moteur.
Nous avons dévalé la 172 à bon rythme et, rendus à Tadoussac, après avoir englouti une bonne crème molle, nous avons décidé de faire une petite séance de photos d’action. Pour cela, nous passons plusieurs fois à l’endroit où le photographe — dans ce cas-ci, Dave — est positionné. C’est l’idéal pour juger des manœuvres à basse vitesse puisque nous faisons des demi-tours à plusieurs reprises. Chose étonnante, malgré la boîte DCT et son poids imposant (267 kg en ordre de marche), la VFR demeure quand même facile à manœuvrer.
Par la suite, nous avons fait une petite balade jusqu’aux Escoumins, un beau petit village côtier. Nous avons pris une pause pendant que la VFR prenait la pose pour Dave. Retour à Tadoussac, où nous avons troqué nos motos pour des sandales. Nous avons pris l’apéro au Gibar, le célèbre café bar de l’endroit, situé sur la promenade en face de la baie, l’une des 10 plus belles au monde. Nous avons fini la soirée avec un excellent repas à La Galouine et nous nous sommes couchés pas très tard, car le lendemain nous avions près de 700 km de route à parcourir.
Bilan de la journée: consommation mesurée de 6,2L/100 km. J’ai apprécié le mode S et je l’ai trouvé efficace, particulièrement dans les situations potentiellement dangereuses et dans lesquelles on peut avoir besoin rapidement de puissance pour se sortir d’embarras. Ce mode se rapproche plus aussi de ma conduite normale. Seul point négatif, la consommation est en hausse.
En me couchant, je me suis dit que 700 km au guidon de la VFR, ça serait une petite journée!
Patrick Laurin / Photo: ©Dave Beaudoin 2012