J'aime déjà la VFR1200F DCT...
22 juin 2012 — 350 km
Voici mes premières impressions à la suite d’une petite balade entre Shannonville (Ontario), où nous sommes allés ramasser la VFR1200, et Montréal, principalement sur autoroute et dans la circulation très intense de l’autoroute Métropolitaine. On pourrait deviner que cette moto est une Honda même en la pilotant les yeux fermés (non recommandé par la rédaction) : moteur onctueux exempt de vibrations, un son on ne peut plus feutré, homogénéité du comportement général; toutes des qualités Honda qui pour certains sont presque des défauts.
La finition est irréprochable, le bleu de la machine à l’essai est superbe… Je suis grandement impressionné par la beauté de la moto. Sa présence dégage un sentiment de luxe et de grande qualité. On la confondrait facilement avec une certaine marque allemande! Personnellement, je trouve que les photos sont loin de lui rendre justice.
Cette moto est équipée de la transmission DCT; on peut donc se contenter de jouer de l’accélérateur et laisser la transmission faire le reste ou on peut changer les rapports à l’aide de petits leviers au guidon gauche. J’ai décidé de jouer du pouce gauche ou d’être paresseux, selon la situation. Le moins que l’on puisse dire c’est que le résultat est probant dans les deux cas. Dans la circulation très lourde de l’autoroute Métropolitaine, je n’avais pas à me soucier de savoir sur quel rapport de transmission j’étais ni à contrôler l’embrayage. Tout ce que j’avais à faire était de trouver des ouvertures pour me faufiler, vérifier mes miroirs, enrouler l’accélérateur et me voilà propulsé 5 secondes devant mes poursuivants. Parfois ces quelques secondes nous apportent beaucoup de plaisir!
La position de conduite est plus typée sportive que tourisme; étant de grand gabarit, le dégagement pour mes jambes est un peu juste et j’avais quelques douleurs aux poignets à l’arrivée. Sur des routes plus sinueuses, étant physiquement plus actif que sur autoroute, peut-être que cet inconfort sera moins apparent… à suivre.
Cette première prise de contact n’a fait qu’attiser mon impatience de rouler cette machine sur des routes qui lui permettront de mieux me faire voir ses qualités de routière sportive.
— Richard Turenne / Photo © Pierre Desilets 2012