Retour vers le confort
20 juillet – 122 km
Après avoir piloté des sportives de très haut niveau depuis une semaine, le retour sur la Buell a été plutôt bien accueilli par mon corps meurtri. Malgré tout, je manquais d’enthousiasme lorsque le patron m’a annoncé que je reprenais le Twin américain. Il ne faut pas m’en vouloir; je descends d’une R1 de l’année à la fine pointe de la technologie; il n’y a donc rien d’excitant à enfourcher une mécanique de Sportster après ça. N’empêche que lorsqu’on a tiré à la courte paille, lors de la journée d’essai sur piste, pour savoir qui irait chercher le lunch (évidemment, j’ai perdu), j’étais plus qu’heureux de me décoller un peu des cadrans des sportives et de pouvoir jouir de trois valises rigides pour ramener les sandwichs des gars. La position me convient mieux que celle de la Varadero sur laquelle le guidon semble un poil trop haut pour moi. J’ai remarqué que la Ulysses a aussi un problème de turbulence, mais les épaules sont tellement secouées par le vent qu’on ne se rend pas vraiment compte que le casque est aussi affecté. Malgré tout, je dirais que le problème est moins flagrant que celui de notre Honda. Pour ce qui est de la chaleur, si on écarte la jambe d’environ trois ou quatre pouces du cadre, on ne la sent presque plus. C’est une bonne nouvelle. La mauvaise c’est qu’avec l’emplacement des repose-pieds et de la selle, la pose n’a rien de naturel. Par contre, ma fille était bien heureuse de revoir la grosse moto rouge dans notre cour.
Ugo Levac