Joyeusement déboussolé
06 août – 47 km
Je connais par cœur les 47,6 km qui séparent ma maison du garage aux merveilles du «Boss». Rien de spécial à noter cette fois-ci. Si ce n’est que je suis revenu aux commandes de la très (trop) lourde Varadero. Je ne sais encore qu’en penser puisque je venais à peine de descendre de la K1200GT. C’est un peu comme manger de la pizza après du gâteau. C’est bon, mais les sens sont troublés. Je me suis surpris à sourire à mon insu à plusieurs moments si ça peut être un indice. Loin d’être pointu le moteur livre un généreux couple qui ne propulse cependant pas le pachyderme à la même vélocité que la BMW… Ma seule autre comparaison en terme de bicylindre d’un litre remonte à 5 ans alors que j’avais fait un essai timide de la SV1000, un moteur qui arrachait définitivement plus. Le maniement de la Honda à l’arrêt est épouvantable. Il m’a fallut au bas mot 5 grosses minutes pour parvenir à la placer dans mon étroit cabanon. De plus, j’ai pratiquement échappé le monstre à deux reprises (j’espère que mon patron n’a pas lu cette dernière ligne…). Le poids n’est pas vraiment un problème une fois en mouvement. Cela clos les premières impressions. Il va falloir que je l’amène sur ma route préférée, comme je l’ai fait avec toutes les autres montures, pour m’en faire une idée plus juste. Poids mis de côté, le bilan provisoire est somme toute positif.
Ugo Levac