Varadero, mon amour!
14 juillet – 600 km
Un nom exotique qui fait rêver les voyageurs au long cours. Pas nécessairement belle, elle a néanmoins un look accrocheur et du «chien»! Mais l’émotion n’est pas visuelle dans le cas de cette voyageuse hors pair. Avec elle, c’est à son guidon que tout se passe, malgré un surplus de poids qui surprend dès la prise en main. Néanmoins, on trouve instantanément sa position de conduite géniale. Le coup de foudre n’est pas loin, car on s’habitue très vite à son confort exceptionnel et à la douceur de son V-twin coupleux et puissant. Des nombreuses routières que j’ai eu l’occasion d’essayer ces dernières années, la Varadero est l’une des plus accomplies. En fait, on ne lui trouve pas vraiment de défauts, sauf lorsqu’on est obligé de manier «la bête» à la main. J’ai eu l’opportunité de la piloter de nuit et le double optique est digne des éclairages survoltés de certaines voitures de rallyes, sécuritaire et agréable. Aux vitesses légales au Québec, on note un léger temps de réponse lors des reprises en sixième. Il faut parfois descendre un rapport pour doubler, mais on s’y habitue vite et la manœuvre vient rompre la monotonie des autoroutes rectilignes. Le but de cette Honda est de satisfaire les «rouleux» et elle y parvient à merveille. Ces derniers devront être assez grands et musclés cependant pour manoeuvrer cette dernière avec armes et bagages, car la «bête» est haute et lourde. Bonne tenue de route et confort royal : les impératifs premiers du cahier des charges de la Varadero sont remplis. Mission accomplie! Le mot de la conclusion «Que du bonheur!»
Denis Vayer