La Cour Internationale Disciplinaire de la FIM a rendu, ce mardi 31 mars, son verdict dans l’affaire Andrea Iannone (Aprilia Racing Team Gresini) en lui imposant une suspension de 18 mois, à compter du 17 décembre 2019 — date à laquelle sa suspension provisoire lui a été notifiée. Une suspension qui s’étalerait donc jusqu’au 16 juin 2021.

Lors d’un contrôle de routine effectué à Sepang le 3 novembre dernier, l’Italien avait été contrôlé positif au Drostanolone : une substance interdite par l’Agence Mondiale Anti-Dopage, conformément au Code Anti-Dopage de la FIM.

À la suite d’analyses anormales, Andrea Iannone avait été provisoirement suspendu par la FIM le 17 décembre dernier. Une audience s’était ensuite tenue le 5 février à Mies (Suisse) à ce sujet ; une audience qu’avait décidé de suspendre le collège de la Cour Disciplinaire Internationale de la FIM jusqu’au 28 février, dans l’attente d’observations écrites supplémentaires.

L’avenir de Iannone en MotoGP est-il derrière lui ?

Andrea Iannone est ainsi disqualifié des deux dernières manches de la saison 2019, à savoir celles de Sepang (1/3 novembre) et de Valence (15/17 novembre), avec toutes les conséquences qui en résultent dans l’attribution des points.

Conformément à l’article 13.7 du Code Anti-dopage, un recours peut être déposé devant le Tribunal Arbitral du Sport à Lausanne, dans les 21 jours qui suivent la réception de cette décision.

Si celle-ci était maintenue, l’avenir du fantasque pilote italien de 32 ans en MotoGP serait pour le moins douteux. Même si son équipe semble le soutenir jusqu’à présent. Rappelons que son contrat arrive à échéance à la fin de la saison 2020.