Hinckley donne naissance à des triplés
Publié le 11 janvier 2017
Triumph a profité d’un lancement londonien pour dévoiler trois nouvelles Street Triple 800 (S, R, RS) propulsées par un nouveau trois cylindres de plus grosse cylindrée.
La rumeur courait depuis quelques semaines, déjà, mais c’est désormais officiel, la Street Triple millésime 2017 fait son entrée au catalogue de la marque en inaugurant un nouveau trois cylindres de 765 cc afin de se mesurer à ses principales rivales (Yamaha MT-09, MV Agusta Brutale 800). Et pour être sûr de ne pas manquer son entrée, le constructeur la décline en trois versions, « S », « R » et « RS ».
L’accroissement de la cylindrée de 675 à 765 cc se fait par le biais d’une augmentation de l’alésage et de la course qui s’établissent respectivement à 78 mm et 53,4 mm. Vilebrequin, pistons, cylindres et 80 pièces diverses sont modifiées. Le moteur est désormais conforme à la fameuse norme Euro 4. Le châssis évolue aussi et adopte un cadre et un bras oscillant en aluminium.
Les trois versions de la Triumph Street Triple se distinguent par des différences de performances, de finition et d’équipement évidentes.
Au niveau de la puissance maximale, elle passe de 113 ch sur la « S », à 118 ch sur la « R » pour culminer à 123 ch sur la « RS », le modèle haut de gamme de la famille. Pour rappel, l’ancienne Street Triple de 675cc développait seulement 105 ch. Quant au couple, il s’établit respectivement à 50, 53 et 56 lb-pi.
Le poids à sec des trois machines est identique à 166 kg, ce qui représente une réduction de 2 kg.
La version « S » qui constitue le modèle de base dispose de deux modes de conduite, d’une fourche Showa séparée (SFF), d’un amortisseur arrière Showa réglable et d’un système de freinage Brembo à double disque et étriers à deux pistons.
Les « R » et « RS » sont plus raffinées et reçoivent de série un nouvel embrayage anti-dribble. La Street Triple « R » est dotée d’une fourche Showa (SF-BPF), d’un amortisseur Showa et d’étriers de frein Brembo M4.32 à quatre pistons à l’avant.. Le modèle « RS » bénéficie quant à lui d’un shifter électronique, d’une fourche inversée Showa à gros pistons (BPF), d’un mono-amortisseur Öhlins TTX 40 et d’étriers de freins Brembo M50 à quatre pistons à l’avant.
La monte pneumatique est assurée par des Pirelli Rosso Corsa sur la « S » et la « R » tandis que la « RS » est équipée de Supercorsa SP qui lui permettront de briller sur circuit si nécessaire.
Les versions « R » et « RS » adoptent un nouvel écran numérique couleur TTF de 5 pouces avec ordinateur de bord intégré qui offre trois styles distincts d’affichage en fonction des modes de conduite choisis (4 pour la « R » et 5 pour la « RS »). Il comprend un compteur de vitesse, un compte-tours, un sélecteur et un indicateur du mode de conduite, un indicateur de rapport engagé, une jauge à essence, un totalisateur, un partiel (deux sur les « R » et « RS »), la distance du trajet, la consommation de carburant moyenne et instantanée, l’autonomie, le style d’affichage, les réglages de contraste, les informations d’entretien, la température de refroidissement et divers avertissements. La « RS » offre également une fonction chronomètre.
Au niveau de l’allure, on regrettera un peu le manque d’audace de Triumph qui reprend le style de la version précédente qui date de 2013. Un relifting, même léger, aurait été apprécié, mais ne boudons pas notre plaisir.
Rappelons que les Street Triple, tout comme les motos de la série Classic, sont fabriquées à l’usine de Triumph, en Thaïlande.
Les trois modèles devraient faire leur apparition chez les concessionnaires Triumph entre mars et juin, selon les modèles. Leur prix débutera à 11 200 $ pour la S.