Ducati a le vent en poupe. En 2015, la compagnie basée à Borgo Panigale, un quartier de Bologne, a vendu pas moins de 50000 motos à travers le monde. Une performance record étonnante, particulièrement à un moment où les ventes de motos reprennent tranquillement dans les pays occidentaux après avoir stagné pendant plusieurs années. Ce succès est en partie dû à la performance impressionnante du Scrambler, le nouveau modèle qui a immédiatement capté les attentes du public, mais aussi du reste de la gamme. Mulstistrada, Diavel et Panigale ont également connu des chiffres de ventes impressionnants. Plus que jamais, les motos bolonaises font rêver les motocyclistes, toutes classes et tous âges confondus.

XDiavel : une diablesse en robe noire!

La XDiavel qui a fait l’objet d’une campagne intensive d’aguichage pendant plusieurs semaines est sans contredit la vedette de Ducati à Milan. Évolution de la Diavel 1200, la X est le custom à l’italienne par excellence. Musclé, élégant et technologique. Avec sa robe noire iconique, son guidon large et relevé, sa silhouette massive et basse, son moteur Testastretta DVT à levée variable des soupapes, de 1262 cc, aussi puissant que coupleux (156 ch à 9500 tr/min et 74 lb-pi à 5000 tr/min), la XDiavel combine le look d’un cruiser méchant avec les performances d’un pur sang. La XDiavel propose une position de conduite « pieds en avant » décontractée, mais elle atteint néanmoins des angles d’inclinaison de 40° — ce qui est tout à fait impressionnant pour un cruiser —, et offre des performances dignes d’une sportive. Elle mélange les deux univers sans faire de compromis. Elle est d’ailleurs la première Ducati à utiliser une transmission finale par courroie sans entretien, un impératif dans le monde du Cruiser. 

En ce qui a trait à l’ergonomie, la X est ajustable de partout — selle, guidon, repose-pieds — et propose 60 combinaisons de réglages différenciés, afin d’accommoder toutes les morphologies et tous les styles de pilotage.

Au niveau des aides électroniques, la XDiavel n’a rien à envier aux Multistrada et Panigale. Elle dispose d’une unité inertielle Bosch (IMU) développée conjointement avec Ducati qui lui donne accès à un ABS de pointe effectif en virage, grâce à des capteurs d’angle. Elle propose également un antipatinage (DTC) paramétrable sur huit niveaux, trois modes de conduite (Sport, Touring, Urbain), un régulateur de vitesse et un système d’aide au démarrage nommé Ducati Power Launch (DPL). Autant d’options qui en font un petit bijou technologique offrant haute performance et sécurité.

Une version S de la XDiavel est également proposée. Et pour les coloris, le noir est à l’honneur. Les XDiavel et XDiavel S arriveront au pays en février 2016. Elles se détailleront respectivement 21 495 $ et 24 495 $ (transport, préparation, taxes et frais d’immatriculation exclus).

 Multistrada 1200 Enduro : pour battre la GS Adventure

Si la Multistrada 1200 jouissait d’une bonne réputation de voyageuse au long cours, elle était surtout perçue comme une routière aux performances sportives. Avec cette version enduro dotée d’une roue avant de 19 pouces à rayons, d’un carénage enveloppant, d’un gros réservoir de 30 litres de capacité et de suspensions à grand débattement, elle devient soudainement plus apte au tout terrain et peut enfin concurrencer la BMW R1200GS Adventure sur son terrain de prédilection. Elle est parée pour explorer les chemins les plus abrupts et répondre aux besoins des globe-trotters les plus exigeants. Capable de parcourir 450 km sur un plein, elle ouvre de nouveaux horizons à ces aventuriers d’un nouveau genre. Ce qui ne l’empêche pas d’offrir un arsenal complet d’aides électroniques : ABS actif en virage, démarrage sans clé, phares à DEL éclairant l’intérieur des virages (DCL), quatre modes de conduite (Sport, Touring, Urbain, Enduro), antipatinage (DTC), anticabrage (DWC) et suspensions Sachs semi-actives Skyhook (DSS) évoluées avec 200 mm de débattement. Sans oublier un système d’aide aux démarrages en côte (VHC) également offert de série. Grâce à son ensemble de bagages optionnel en alu et à une liste exhaustive d’accessoires, la Multistrada 1200 Enduro se transforme en baroudeuse et a tout pour répondre coup pour coup à l’Allemande. Quatre ensembles d’équipements (Touring, Sport, Urbain et Enduro) seront offerts en option afin de personnaliser la baroudeuse de Bologne à votre goût.

Les performances de l’Enduro ne sont pas en reste. Le V2 de la Multistrada développe en effet une puissance de 160 ch à 9500 tr/min et un couple de 100 lb-pi à 7500 tr/min. Pour un poids en ordre de marche de 232 kg. Quant à sa selle, elle culmine désormais à 870 mm du sol. La garde au sol grimpe à 205 mm. Un bras oscillant double classique remplace le monobras de la Multistrada originale. Il est plus long et procure un empattement accru pour une meilleure stabilité.

Le pare-brise ajustable à la main en roulant s’ajuste sur une course de 60 mm. Béquille centrale et support de bagagerie font partie de l’équipement de série. La monte pneumatique est assurée par des Pirelli Scorpion Trail.

La Multistrada 1200 Enduro sera proposée en trois coloris, rouge, gris et blanc. Elle arrivera chez les concessionnaires canadiens en avril 2016, au prix de détail suggéré, hors accessoires, de 22 395 $.

Multistrada 1200S Pikes Peak : pour les sportifs

En 2016, la Multistrada 1200S sortie l’été dernier se perfectionne et devient la Multistrada 1200S Pikes Peak, une version survitaminée reprenant la livrée des machines de la marque qui disputent la légendaire « course vers les nuages » laquelle se déroule dans les Rocheuses, à l’ouest de Colorado Springs. Dans sa mutation, elle reçoit un échappement Termignoni en carbone et des éléments de carrosserie en carbone. Pour le reste, elle reprend l’essentiel de la Multistrada 1200S (V2 Testastretta DVT 1200 à distribution desmodromique variable, fourche inversée Öhlins, amortisseur Öhlins TTX36, unité de mesure inertielle (UMI) développée par Bosch, ABS, contrôle de traction (DTC), anticabrage (DWC), régulateur de vitesse, feux de virage (DCL) à DEL…).

Elle peut également recevoir les ensembles d’accessoires optionnels offerts sur le reste de la gamme Multistrada, à savoir le Pack Touring (poignées chauffantes, sacoches et béquille centrale), le Pack urbain (top case, sac de réservoir avec serrure de réservoir et chargeur USB), le Pack Enduro (feux à DEL supplémentaires, arceaux de protection, sabot moteur, base de béquille large et repose-pieds enduro).

Elle arrivera chez les concessionnaires canadiens en décembre 2015 au prix de détail suggéré, hors accessoires, de 24 995 $.

 Scrambler Flat-Track Pro et Sixty2 : rouler au pays de la joie!

Ducati Scrambler Flat-Track Pro

Devant le succès remporté par la nouvelle gamme Scrambler en 2015, Ducati propose deux nouveaux modèles, le Flat-Track Pro et le Sixty2.

Le premier est en fait une version accessoirisée du Scrambler Full Throttle. Il reçoit une décoration spéciale inspirée de la moto avec laquelle Troy Bayliss et Johnny Lewis ont participé au championnat de terre battue de l’AMA (American Motorcyclist Association) cette année. Le Flat-Track Pro dispose d’une robe jaune piquant rehaussée de trois plaques à numéro intégrées à la carrosserie, dont une à l’avant qui fait office de casquette de phare. Un guidon plus plat, une selle surpiquée jaune et un logo distinctif sur le carénage complètent le look de la Flat-Track Pro. Et pour souligner le caractère plus viril du Scrambler Flat-Track Pro, Ducati l’a doté d’un échappement Termignoni.

Le Sixty2 est une version 400 du Scrambler pour motocyclistes néophytes. C’est le Scrambler « du peuple ». Il rend hommage au modèle original qui a fait son apparition en 1962. Une moto qui puisait son inspiration dans la culture urbaine de la jeunesse des années soixante, avec ses planches à roulettes, sa musique pop et surtout, le pop art, qui déferlait sur les États-Unis comme un tsunami.

Ducati Scrambler Sixty2

Le Scrambler Sixty2 ne prolonge pas la gamme, mais ouvre plutôt la voie à un nouveau segment de deux roues qui répond aux exigences de ceux qui cherchent une moto abordable, facile à piloter et économique à l’achat comme à l’usage.

Le Sixty2 reprend les codes visuels de son grand frère. Au premier coup d’œil, difficile de les distinguer. Seules la fourche télescopique conventionnelle, le cache silencieux noir et les quatre étoiles figurant à côté du logo Ducati, sur le réservoir à essence ultra-plat en acier, fournissent une indication. Le Sixty2 est animé par un twin en L de 399 cc qui développe 41 ch à 8750 tr/min et 25 lb-pi de couple à 7750 tr/min. Plus qu’il n’en faut pour s’initier aux plaisirs de la moto.

Le Sixty2 est un parfait mélange de tradition et de modernité. Il représente l’essence même de la moto : deux roues, un moteur simple mais efficace, un guidon large et une selle allongée. Tout ce qu’il faut pour s’amuser, sans arrière-pensée.

Ce qui n’empêche pas le Sixty2 d’être moderne et technologique. Il dispose en effet d’un phare rond à DEL, d’une instrumentation numérique, d’un ABS de série, d’un amortisseur Kayaba ajustable en précontrainte du ressort et de magnifiques jantes à 10 bâtons chaussées de pneus mixtes Pirelli MT60RS.

Trois coloris pimpants aux noms évocateurs sont proposés : Atomic Tangerine (orange), Ocean Grey (bleu fond de piscine) et Shinning Black (noir brillant). Le Scrambler Flat-Track Pro coûtera 12 395 $ et sera disponible en avril 2016 alors que le Sixty2 fera son arrivée au pays en février 2016, au prix de 8 895$.

 La gamme Hyper modifiée

En 2016, les trois modèles de la gamme Hyper, à savoir le Hypermotard 939, le Hypermotard 939 SP (la version de performance avec suspensions Öhlins et peinture racing) et le Hyperstrada 939 (le modèle destiné à voyager) sont remis au goût du jour et reçoivent un moteur Testastretta 11° dont la cylindrée passe de 821 à 937 cc. Le twin liquide de Ducati gagne trois chevaux au passage et voit son couple augmenter de 10 % en plus d’être désormais conforme à la norme Euro4. Un radiateur d’huile auxiliaire, un échappement allongé et des protège-mains redessinés font leur apparition sur tous les modèles de la gamme. Le reste (électronique, partie cycle, roues, freins, suspensions) demeure identique.

Vous pourrez admirer les motos de la famille Hyper chez les concessionnaires Ducati au Canada dès le mois de février 2016. Voici leurs tarifs (transport, préparation, taxes et frais d’immatriculation exclus) : Hypermotard, 13 595 $ — Hypermotard SP, 16 795 $ — Hyperstrada, 14 795 $.

Panigale 959

La plus petite des supersportives bolonaises bénéficie elle aussi d’un accroissement de cylindrée en 2016. Après deux années sur le marché, la défunte Panigale 899 devient donc la Panigale 959. Si le twin Superquadro prend du volume (+ 57 cc), il développe désormais 157 chevaux, soit un gain de 9 ch par rapport à la 899 et affiche un couple de 79 lb-pi, lui aussi en hausse. En plus de satisfaire aux exigences de la nouvelle norme Euro4.

Visuellement, la Panigale 959 se distingue de sa devancière par l’utilisation d’un double échappement superposé, côté droit, à l’esthétique discutable, lequel contribue au gain de poids de 7 kg de l’hypersportive Ducati qui fait osciller la balance à 176 kg à sec. Cependant, en Amérique du Nord où la norme Euro 4 n’est pas en vigueur, la 959 Panigale conserve le pot de la 899.

Au niveau de l’équipement, la Panigale 959 bénéficie d’un nouvel embrayage plus souple offrant un meilleur ressenti et une commande, sur le guidon gauche, permettant de gérer les différents modes de conduite (Race, Sport, Pluie), l’ABS Ducati Racing, l’antipatinage DTC et le frein moteur EBC.

Comme les autres Panigale, la 959 emploie un cadre minimaliste à double poutre en alu dans lequel le moteur suspendu est un élément porteur et contribue à la rigidité de la machine. Les suspensions Showa à l’avant et Sachs à l’arrière ne sont pas aussi sophistiquées que sur la Panigale 1299 de base. Même chose pour l’amortisseur de direction lui aussi issu de chez Sachs (Öhlins sur la 1299).

Pour ce qui est de l’électronique embarquée, on retrouve toute la panoplie utilisée sur les sportives de Bologne, dont le génial sélecteur électronique (Quick Shift) et l’unité d’acquisition de données (Ducati Data Analyser) à puce GPS intégrée. La Ducati Panigale 959 est proposée en deux coloris, blanc ou rouge.

Le lancement mondial de la Panigale 959 se déroule en ce moment même au circuit Ricardo Tormo de Valence, en Espagne et notre correspondant Costa Mouzouris y prend part. Il vous fera part de ses premières impressions de conduite à son retour.

La 959 Panigale arrivera chez les concessionnaires canadiens en décembre 2015, au prix de détail suggéré, hors accessoires, de 15 995 $.

Pour information, la Ducati Monster 1200R, présentée plus tôt cet automne, sera chez les concessionnaires à partir de mars 2016, au prix de 20 395$.

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