Dans les montages au nord-ouest de Cologne, la température n'est pas très chaude à cette période de l'année. Lors de notre essai, elle oscillait entre 8 degrés le matin et 15 l'après-midi. Ne portant qu'un maillot à col à fermeture éclair, à même la peau sous mon blouson en textile doublé, et un pantalon en ColdWinner sous mon jean, j'ai pu rouler pendant deux jours sans avoir ni trop froid, ni trop chaud. Même si nous arrêtions souvent pour des séances de photo, à aucun moment la transpiration n'a été un problème. De plus, comme cette fibre évite de porter de nombreuses couches de vêtements, on conserve toute notre aisance de mouvement sans jamais se sentir engoncé. Le confort dans la liberté...
Après avoir testé les vêtements thermorégulateurs Akammak (pull Nanook, pantalon Pulk et cagoule Ulpa) pendant une saison complète, je dois reconnaitre qu'aujourd'hui, ils m'accompagnent dans toutes mes sorties à moto (qu'il fasse frais ou chaud), mais aussi en ski alpin.
Mais un vêtement thermorégulateur, c'est quoi au juste? En fait, c’est un vêtement qui permet de maintenir notre corps dans sa zone de confort, quelles que soient les conditions de températures extérieures. Nous consacrons une dépense d’énergie importante pour nous maintenir entre 36,5 °C et 37,5 °C. Cette lutte pour éviter l’hypothermie ou l’hyperthermie engendre une baisse de la concentration, ce qui constitue un facteur d’erreurs ou d’accidents non négligeable. La manière dont nous nous habillons pour nous promener à moto n'est donc pas anodine et peut avoir des conséquences inattendues. Surtout quand on sait que la déperdition de chaleur peut être jusqu’à 23 fois plus importante lorsque l’on porte un vêtement humide.
Réalisés en ColdWinner, une fibre technique inventée et fabriquée en France, les vêtements Akammak sont conçus ici, au Québec. Ce tissu bi-couche est composée de microfibres de polyester assemblées à une base Thermolite et à du Lycra. Sur le marché, la majorité des produits qui existent reprennent un concept comprenant une première couche sur la peau, généralement en polyester pour évacuer l’humidité. Ensuite, on ajoute une couche en laine polaire pour la chaleur et une autre en tissu imperméable et coupe-vent. On utilise souvent une membrane microporeuse de type Goretex ou WindStop qui permet l'évacuation de la sueur vers l'extérieur. Avec le tissu ColdWinner, les deux premières couches sont assemblées en une seule. Il en résulte un gain de poids et de place importante, ainsi qu'une grande aisance de mouvements. Ce qui constitue un des atouts majeurs de ce tissu.
Durant l'hiver, j'ai découvert, en allant skier avec le même équipement, qu'il valait mieux ne pas trop s'habiller pour bénéficier pleinement des avantages des vêtements Akammak. Au risque de suer trop et d'avoir froid. Ils doivent être portés directement sur la peau, très près du corps et, si vous mettez une seconde couche entre votre maillot et votre blouson, celle-ci doit bien respirer. La sueur est ainsi évacuée efficacement et aucune odeur n'imprègnera vos vêtements.
Conçus pour de nombreuses activités de plein air, incluant la moto et la motoneige, les vêtements Akammak en ColdWinner offrent une excellente performance dans une fourchette de températures allant de +30 à -30 degrés Celsius. Légers, chauds, polyvalents, ils deviendront rapidement les compagnons de toutes vos activités sportives ou de loisir. Pour plus d'information, consultez le site Internet d'Akammak : http://www.akammak.com |