Créée, à l’origine, pour les propriétaires de Ducati, comme son nom l’indique (les bottes Ducati sont fabriquées en exclusivité par Puma), la Desmo GTX est rapidement devenue ma botte à tout faire. Et ce n’est pas une mince reconnaissance que je lui témoigne, puisque je suis extrêmement pointilleux dans le choix de mes chaussures, et plus particulièrement de mes bottes de moto.
Le patron a dû me faire essayer une dizaine de modèles de bottes de marques différentes la saison dernière avant que je me sente enfin à mon aise, que je cesse de rouspéter et d’émettre des commentaires. Non pas que je sois victime d’une quelconque déformation, mais je suis douillet du pied comme ça n’est pas possible (de mauvaises langues diront que le commentaire prévaut pour mon entière personne).
Les Desmo sont des bottes sportives en cuir de grande qualité qui ne vieillissent pas prématurément. Après une saison complète d'usage quotidien et intensif, elles affichent une usure minime. Avec un bon lavage, moins succinct que celui que j’effectue de manière hebdomadaire, mes GTX pourraient presque passer pour neuves. Le cuir est impeccable et fait preuve d'une excellent longévite. Il est secondé par l’empeigne en microfibres résistant à l’abrasion, exclusive à la Desmo, et des semelles en caoutchouc haute densité. Ces Puma sont destinées à un usage sur piste ou sur route. Le modèle est vraiment à cheval entre les deux mondes. Sobres, elles m’ont accompagné lors de toutes les séances de photo de l’été. Elles passent plutôt inaperçues dans leur classique livrée noire à trois tons (voir la photo ci-dessous). Discrètes, mais élégantes. Et le logo en forme de puma argenté sur le devant de la Desmo a attiré plusieurs commentaires flatteurs, particulièrement des femmes qui associent le logo à un article de mode « in ».
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| La Puma Desmo GTX est proposée en trois coloris: noir, gris ou blanc/rouge. |
Quand j’ai dû – pauvre de moi – participer à des séances d’essai sur piste, à quelques occasions, j’ai préféré mes nouvelles Desmo GTX à mes bottes Puma de course valant pourtant 150 $ de plus. Les Desmo se sont bien tirées d’affaire, m’offrant confort, confiance et protection. La partie inférieure de la glissière avant interchangeable est en zinc (celle de l’arrière est en TPU) et j’étais agréablement surpris d’y voir des rayures, preuves visibles de mes exploits en piste. La sécurité du pied ne repose pas entièrement sur cette glissière en zinc : il y a une protection tibiale en polyuréthane injecté et plusieurs autres renforts résistants en cas de chute.
Après avoir ouvert le gros Velcro intérieur et descendu la fermeture éclair imperméable jusqu’en bas, le pied s’engage facilement dans la GTX. La botte offre d’ailleurs des insertions élastiques sur le coup de pied et au talon pour faciliter le chaussage. Il y a bien un petit effort à fournir quand le pied passe au niveau du coup de pied, mais c’est vraiment négligeable. Quelqu’un avec un pied très large pourrait se sentir à l’étroit dans la Puma. Sur les conseils avisés du patron, qui possède une longue expérience dans le domaine, je porte désormais une chaussette très fine réduisant au minimum la pression sur les côtés et sur le dessus du pied. Avec une chaussette de coton par contre, je me sens serré.
Remonter la fermeture éclair révélera le seul point négatif de ces bottes. Si vous ne tirez pas sur le haut de la botte pour aplanir les vagues dans la fermeture éclair, il sera très difficile de la remonter. On contourne le problème facilement, mais c’est gênant. Pas question donc de se chausser d’une seule main. Puis, la large bande en Velcro permet d’ajuster solidement la botte à votre mollet quelque soit sa circonférence. Une fois que vous êtes chaussé, le confort est excellent. Pour peu, on se croirait en pantoufles, surtout une fois que le modèle s’est formé à votre pied. Et croyez-moi, je ne suis pas facile à satisfaire.
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Quand j’ai dû participer à des essais sur piste, j’ai préféré mes nouvelles Desmo GTX
à mes bottes Puma de course valant pourtant 150 $ de plus. |
Grâce à l’utilisation d’une couche intermédiaire en Gore-Tex, entre le cuir et le tissu, la Desmo GTX est une botte parfaitement étanche. Qui respire bien et chasse l’humidité à l’extérieur de la botte. Pas de problème lié à l’humidité, donc. Elle résiste aussi bien à la pluie qu’au vent. Dame Nature n’est jamais parvenue à prendre en défaut l’imperméabilité de mes Desmo GTX. Du moins pas par la botte; parfois, l’eau, qui me coulait le long des jambes lorsque je n’avais pas mon habit de pluie, dégouttait directement dans les bottes par l’ouverture supérieure. On ne peut pas demander de miracle!
Par temps très chaud, des prises d’air ou d’autres systèmes d’apport d’air frais seraient bienvenues. La Desmo est certes plus chaude qu’une botte ventilée, mais son étanchéité est vraiment appréciée. Difficile de combiner des qualités antinomiques à ce point. Il faut choisir… ou posséder plusieurs paires de bottes!
Les caractéristiques de la Desmo ne se limitent pas à ce qui précède. On compte aussi sur une semelle interne moulée antivibrations, pour des balades en douceur; un protège-malléole, en cas de chute; un coussin de sélecteur en caoutchouc injecté qui empêchera vos orteils d’éventuellement passer à travers le dessus de la botte après trois ou quatre saisons...
Les GTX sont offertes en noir, en gris ou en blanc et rouge, dans les pointures européennes allant de 38 à 47. Au prix de détail suggéré de 389,99 $, elles sont à peine plus chères que mes anciennes bottes de route vieilles de 11 ans, tout en offrant beaucoup plus en termes de confort, de performance, de durabilité et de protection. Une excellente affaire donc.
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