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68e EICMA de Milan
09 novembre 2010

Un pied de nez à la crise
Cette 68e édition de l’EICMA (Esposizione internazionale del ciclo e motociclo) — ou Exposition internationale du cycle et de la motocyclette, pour ceux qui ne sont pas polyglottes — a été marquée par l'abondance et l'originalité des nouveautés présentées, mais aussi par un record d'assistance. Assisterions-nous au retour des beaux jours?

Texte : Didier Constant — Photos : Didier Constant, Guy Parrot et Nathalie Renaud
 
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Esposizione internazionale del ciclo e motociclo ou Exposition internationale du cycle et de la motocyclette — le sigle fonctionne aussi bien en italien qu'en français— est le plus important salon du genre au monde.

 

 

 
 
 
 
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Malgré l'importance de la foule, on circule bien dans les kiosques de l'EICMA.

Les constructeurs et équipementiers européens semblent donc vouloir tourner le dos à la morosité et font un gigantesque pied de nez à la crise. Bravade ou stratégie concertée pour relancer une industrie qui bat de l'aile depuis deux ans et à laquelle on prédit un avenir sombre? Nous aurons un début de réponse l'année prochaine, je suppose.

L'EICMA est le plus important salon consacré aux cycles et aux motos au monde. Et, en tant que tel, il donne le ton. Il fournit une bonne indication de la direction que prend l'industrie et des tendances qui vont la marquer dans les mois à venir.

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Même les stands de restauration rapide conservent un lien avec la moto.

La 68e édition de l'EICMA de Milan a battu des records d'assistance — les organisateurs annoncent plus de 500 000 visiteurs en cinq jours, soit une hausse de plus de 15% par rapport à l'an dernier — et de participation des professionnels. On dénombrait ainsi 45 708 exposants, dont près de 13 000 provenaient de l'étranger et plus de 2 000 journalistes venus du monde entier. Des chiffres qui donnent le vertige.

Mais ce qui est à noter et qui justifie l'enthousiasme causé par cette édition, c'est la quantité de nouveautés et de prototypes présentés par les constructeurs, plus particulièrement les européens, lesquels font preuve d'un dynamisme et d'un optimisme débordant.

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L'allée centrale, en plein air, mesure près de 2 kilomètres de long. Elle sépare les pavillons
pairs des pavillons impairs, aussi bien au rez-de-chaussée qu'au premier étage.

À Milan, l'ambiance générale était à l'optimisme et les primeurs étaient nombreuses. Il s'agit sans doute de l'année la plus prolifique de la dernière décennie. Pourtant, un très petit nombre des motos dévoilées à l'occasion d'EICMA seront importées au Canada, faute de débouchés suffisants, parait-il. À moins que les distributeurs canadiens fassent preuve de frilosité. Toujours est-il que cinq des huit motos dévoilées par Honda, dont la surprenante Crossrunner, ne viendront pas au pays, pas en 2011 en tout cas. Ni la GSR750 de Suzuki, et encore moins la sublime MV Agusta F3 avec son tricylindre de 675 cc. Notre marché est trop petit et les customs y sont surreprésentées, ce qui nuit à l'essor des autres catégories de motos.

Nous vous présentons deux diaporamas « Les prototypes » et « Les Belles de Milan 2010 » (cliquez sur le nom des diaporamas pour les visionner) afin que vous vous fassiez une idée de l'ambiance qui régnait à ce salon hors norme qui est présenté dans l'une des plus belles villes d'Italie de surcroît.

Ne manquez pas non plus les différents articles sur les nouveautés dévoilées à l'EICMA que nous allons publier au cours des prochains jours. Et remplissez-vous les pupilles de ces merveilles… en attendant qu'elles soient un jour offertes ici. Qui sait? Il est encore permis de rêver!

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Salon EICMA
L'accès au salon par la porte ouest. On retrouve une porte à chaque point cardinal.
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L'allée centrale, au premier étage.

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