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Étape 8 - Étape 9 - Étape 10 - Étape 11 - Étape 12 - Étape 13 - Étape 14 - RÉSUMÉ |
Résumé de l'édition 2010
La deuxième édition sud-américaine du Dakar s’est achevée par une cérémonie de podium où ont été accueillis les pilotes et équipages de 88 motos, 14 quads, 57 voitures et 28 camions.
Photos: © Van Oers J./KTM |
La roue tourne… pour Despres
Trois ans qu’il attendait cela. Les larmes de joie sur le visage de Cyril Despres à l’arrivée de l’ultime spéciale symbolisent bien le long chemin qu’il a dû accomplir. Trois longues années de déception, de frustration et surtout d’entrainement depuis son dernier titre acquis sur les bords du Lac Rose à Dakar. Il y a un an, le pilote français, en plus de soucis de pneumatiques, était tombé sur plus fort que lui, en la personne de Marc Coma. Mais la tendance s’est inversée en cette 32e édition. Motivé et préparé comme jamais et surtout entouré d’un team tout acquis à sa cause à l’image de son porteur d’eau Ruben Faria, Despres aura parfaitement maitrisé son Dakar, gérant au mieux sa KTM 690, pourtant bridée. Pas de coup d’éclat, mais une régularité digne d’un triple vainqueur . C’est avant tout comme cela que se gagne le Dakar. Avec en plus 3 victoires de spéciales, Cyril Despres rejoint son ancien coéquipier, le regretté Richard Sainct, au palmarès du Dakar avec une 3e victoire après celles de 2005 et 2007.
On comprend pourquoi Despres était si heureux à l'arrivée, à Buenos-Aires. Car, même s'il en a vu d'autres, même s'il est un professionnel accompli, même s'il a déjà remporté le Dakar, Cyril sait à quel point la victoire est dure. Il sait que plusieurs - dont certains étaient ses amis et ses coéquipiers - ont payé un lourd tribut au Dakar. Payant même parfois de leur vie. Il était donc justifié de laisser exploser sa joie à l'arrivée. « Toutes les victoires sont jolies, mais celle-là particulièrement, a expliqué Despres. Une victoire de travail, une victoire d’expérience, une victoire d’un team qui a été incroyable. On est 9 personnes et il n’y en a pas un qui a lâché l’affaire. Tout le monde voulait gagner, tout le monde voulait se bagarrer et on a gagné. C’est juste génial. » (Écouter l'entrevue ci-dessous)...
L’adversaire désigné de Despres, Marc Coma, aura fait illusion jusqu’à la 3e étape, celle parcourue dans la fournaise des dunes de Fiambala. Une surchauffe moteur lui fait alors perdre plus de 20 minutes sur le Français. Deux spéciales plus tard, un souci de pneumatique le condamne d’avantage. Le Catalan perd une demi-heure supplémentaire. Ajoutons à cela une pénalité de 6h pour « assistance sauvage ». Le double vainqueur du Dakar, qui achève finalement le rallye en 15e position à 6h34 du vainqueur, doit se contenter du plus grand nombre de spéciales remportées sur ce Dakar, avec 5 succès.
Le danger Coma repoussé, c’est finalement un autre pilote au guidon d’une KTM 690 cc qui termine dauphin de Despres, Pal-Anders Ullevlaseter. L’objectif du Norvégien était le Top 3. Il élève encore le niveau, prouvant lui aussi que l’expérience et la régularité payent. Cerise sur le gâteau, le taciturne Pal remporte sa première spéciale sur le Dakar en 8 participations. Il achève son rallye à tout de même 1h02 du lauréat. Lors de ses trois premières participations, Francisco Lopez n’avait jamais réussi à achever la course. La 4ème aura été la bonne pour le Chilien. Troisième au général et vainqueur de 3 spéciales, « Chaleco » remporte du coup la catégorie 450 cc sur une Aprilia, marque qui faisait sa première apparition sur le Dakar. Il devance le Portugais Helder Rodriguez (Yamaha), 4e du général.
Ce Dakar 2010 aurait aussi pu sourire à David Casteu. A la tête d’un projet innovant et ambitieux, le pilote français avait pris le départ du rallye au guidon d’une Sherco 450 cc. Et dès la première journée, il mettait tout le monde d’accord. Brillant deuxième du rallye et crédible prétendant à la victoire finale au matin de la 5ème étape, le Niçois voyait ses rêves partir en fumée lors d’une violente chute sur la route d’Antofagasta.
En remportant le classement des motards participant à l’épreuve pour la première fois, le Slovaque Stefan Svitko, 13e du générale sur KTM est le parfait exemple de la montée en puissance des pays de l’est sur le Dakar, également symbolisée par la très belle 8e position du Polonais Przygonski. Enfin, coup de chapeau à la petite, mais costaude, Annie Seel qui termine meilleure femme du Dakar, à la 45e place.
Pour Patrick Trahan, la troisième fois aura été la bonne. Preuve qu'il a bien fait de persévérer. Après ses abandons de 2000 et 2001, en Afrique, terre natale du Dakar, le Montréalais réalise enfin son rêve, mais en Amérique du Sud. Il termine 55e sur 88 motos à l'arrivée. Rappelons que 150 motards ont pris le départ le 1er janvier. Bravo donc Patrick.
Coup de maître pour KTM
En juin dernier, deux jours après l’annonce de la limitation de puissance des motos à 450 cc par ASO (Amaury Sport Organisation), les organisateurs du Dakar, le constructeur autrichien avait décidé de se retirer. « Cette décision vise à mettre un terme à la domination de KTM et ce changement de règle sans avertissement préalable frappe durement la compagnie (…). Un retrait immédiat est la seule conséquence possible.» indiquait alors le communiqué de presse officiel émis par la firme de Mattighofen.
Quelle revanche aujourd'hui pour KTM qui, grâce aux efforts de Red Bull pour monter une structure hyperperformate et professionnelle, remporte non seulement son neuvième d'affilée, avec un de ses pilotes fétiches, mais place six KTM 690 dans les 10 premiers au classement général. Et truste les deux premières places sur le podium. Ultra dominantes, les 690 bridées ont remporté 8 des 14 étapes et eclipsé les motos de 450 cc, même si certaines ont surpris, notamment la Sherco de David Casteu, en début de course, l'Aprilia de Lopez Contardo et les Yamaha de Rodrigues, Fretigné et Pain. La firme aux trois diapasons place donc trois machines dans le Top 10. Pas mal dans les circonstances.
Source: dakar.com
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Étape 14 - samedi 16 janvier 2010 | San Rafael > Buenos Aires
Liaison 166 km - Spéciale 206 km - Liaison 335 km |
Tour du chapeau pour Cyril Despres qui remporte le Dakar 2010
Le Français Cyril Despres remporte à Buenos Aires son troisième Dakar, au terme de l'ultime étape remportée par son porteur d’eau, Ruben Faria.
À l'arrivée de cette 14e étape, sur laquelle sa position n’a jamais été réellement menacée, le pilote KTM Red Bull a achevé sa troisième victoire sur le Dakar, après ses succès de 2005 et 2007. Pour cette dernière ligne droite, au sens strict du terme, Despres (en action, photo ci-dessous) avait une marge de 1h04’20’’ sur son premier poursuivant au classement général, Pal-Anders Ullevalseter. Cette menace bien lointaine a naturellement été aisée à contrôler pour le Français, qui s’est contenté d’assurer l’essentiel : conduire sa moto jusqu’à la ligne… à 133 km/h de moyenne tout de même.
L’enjeu de la victoire d’étape, traditionnellement convoitée pour son prestige, a pris une dimension symbolique forte avec la montée en puissance de Ruben Faria, parti en 10e position ce matin. En haussant le rythme, à la fois pour rejoindre son leader et pour tenter un coup, le porteur d’eau de Cyril Despres a commencé par signer le meilleur temps intermédiaire au CP1. Son ultime sortie se termine en apothéose, avec le chrono du jour sur la ligne d’arrivée, où Despres attendait Faria pour de chaleureuses félicitations. La joie de la bande de Despres se révèle totale un peu plus tard dans la journée, au moment où le petit protégé, Christian Califano a terminé le parcours du Dakar sur sa deuxième tentative, à la dernière position du classement général !
Au classement final, la hiérarchie du Dakar pouvait encore connaître quelques bouleversements. Mais en dépit de ses efforts, « Chaleco » n’est pas parvenu à inquiéter Ullevalseter, 2e du général comme de l’étape : un éternel recommencement ! Le pilote chilien ne cache toutefois pas sa joie d’avoir terminé son premier Dakar, qui plus est sur le podium, et en remportant la catégorie 450 cc avec une Aprilia qui faisait ses débuts sur l’épreuve. Toujours en 450 cc, David Frétigné avait à défendre sa 5e place du général, qui ne tenait qu’à trois petites minutes d’avance sur Alain Duclos. Le pilote Yamaha n’a perdu qu’une vingtaine de secondes, bénéficiant notamment des problèmes de pneumatiques subis par Duclos.
Dans le cas de notre ami Patrick Trahan (photo ci-dessous), il peut enfin crier « Mission accomplie! ». Même s'il a terminé la dernière étape à la 73e place, un peu plus de 45 minutes après Faria, il se classe 55e sur 88 au général. Il peut donc savourer son exploit — car finir le Dakar en est un, quelque soit la position à laquelle vous terminez — et bénéficier d'un repos bien mérité. Nous ne manquerons pas de l'interviewer à son retour… quand la poussière sera retombée.
Dans les autres catégories, l'Espagnol Carlos Sainz, champion du monde des rallyes en 1990 et 1992, remporte son premier Dakar devant ses coéquipiers Naseer Al-Attiyah (Qatar) et Mark Miller (USA), complétant ainsi la domination de Volkswagen sur l'épreuve. En camion, c'est le Russe Vladimir Chagrin (Kamaz) qui est couronné devant son coéquipier Firdaus Kabirov et le Néerlandais Marcel Van Vilet (Ginaf). Pour Chagrin, il s'agit de sa 6e victoire sur le Dakar. Enfin, en quad (VTT), c'est le régional de l'étape, l'Argentin Marcos Patronelli (Yamaha) qui l'emporte devant son frère aîné Alejandro Patronelli (Yamaha) et l'Espagnol Juan Manuel Pedrega.
Source: dakar.com
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Étape 13 - vendredi 15 janvier 2010 | San Rafael > Santa Rosa
Liaison 76 km - Spéciale 368 km - Liaison 281 km |
Ullevalseter en gagne enfin une!
Le Norvégien Pal-Anders Ullevalseter remporte sur l’étape de Santa Rosa la première spéciale de sa carrière sur le Dakar,et s’empare du même coup de la 2e place au classement général.
Terminer deuxième, c’est l’histoire de sa vie. Pal-Anders Ullevalseter fait partie des piliers du rallye-raid depuis de nombreuses années. Collectionneur de places d’honneur, faire-valoir ou quelquefois arbitre des duels entre Despres et Coma, le Norvégien s’est classé huit fois en deuxième position d’une spéciale sur le Dakar. Il lui aura fallu attendre sa huitième participation pour prouver que lui aussi, pouvait être le plus rapide. Sur l’avant-dernière étape du Dakar 2010, Ullevalseter a commencé par avaler la portion de dunes des cinquante premiers kilomètres, puis a poussé sa KTM jusqu’à la limite dans les piste ultra-rapides qui constituaient l’essentiel du parcours du jour. Au final, il devance pour la première fois Cyril Despres, pour 43 secondes de moins au chronomètre. L’événement pourrait se révéler déclencheur.
Pour sortir de l’ombre, Ullevalseter a attendu de se retrouver dans une situation de défi immédiat urgent. Bousculé au classement général la veille par Francisco « Chaleco » Lopez, il se devait de réaliser un gros coup pour récupérer la… 2e place ! Sur son chemin, il double le pilote Chilien, qui accuse 5’35’’ de retard sur la ligne. C’est amplement suffisant pour le dépasser, et envisager sereinement de conserver sa position de dauphin jusqu’à Buenos Aires. Cyril Despres, solide leader de la course, n’est plus qu’à 666 kilomètres d’un troisième titre sur le Dakar, dont seulement 202 km en spéciale. La distance parait trop courte pour pouvoir y céder 1 h 04’12’’, son avance sur Ullevalseter.
En terminant 52e de l'étape, Patrick Trahan se retrouve 54e au général, sur 83 pilotes classés. Il lui reste à assurer le résultat lors de la dernière étape pour franchir la ligne d'arrivée à Buenos Aires et ainsi devenir le sixième canadien de l'histoire à terminer le Dakar en 32 ans d'histoire. Le meilleur de nos représentants reste encore Guy Giroux, 16e de l'édition 2002 du Paris-Dakar sur une KTM. Lawrence Hacking (2001), Eric Dubeau (2002), Shawn Price (2003) et Bob Bergman (2005) ont également rallié l'arrivée du célèbre rallye. « La prudence est requise, surtout si près du but! » écrit Patrick sur son blog.
Source: dakar.com
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Étape 12 - jeudi 14 janvier 2010 | San Juan > San Rafael
Liaison 23 km - Spéciale 476 km - Liaison 297 km |
Le compte à rebours est lancé
Avec une troisième victoire de spéciale sur le Dakar 2010, Francisco Lopez prend un avantage dans la lutte qu’il mène à Pal-Anders Ullevalseter pour la 2e place du classement général, toujours dominé par Cyril Despres.
En se réveillant ce matin au bivouac de San Juan, beaucoup de motards ne savaient pas encore que le classement de l’étape de la veille avait été bouleversé. Tard hier soir, les commissaires de course ont en effet accordé des temps forfaitaires aux pilotes qui ouvraient la piste, piégés au km 13 par le balisage erroné d’un policier argentin. Coup dur pour Frans Verhoeven qui se voyait retirer sa victoire sur tapis vert, celle-ci revenant finalement à Marc Coma, lauréat de son troisième succès consécutif. Autre conséquence, et d’importance, Pal Anders Ullevalseter deuxième au classement général était désormais rejoint par « Chaleco » Lopez, crédité du même temps que le Norvégien.
L’enjeu de cette 12e étape s’est donc rapidement concentré sur la lutte pour la 2e place, et une bataille à coup de secondes entre Lopez et Ullevalseter. Le pilote Norvégien a pris l’avantage sur la première partie du parcours, plus roulante et adaptée aux capacités de sa KTM 690 cc, même bridée. Après 363 kilomètres, il disposait même d’une marge de 1’34’’ sur son rival. Mais sur les 113 bornes de sable restant à couvrir, la petite Aprilia de « Chaleco » a donné toute sa mesure. A l’arrivée, le Chilien remporte la quatrième spéciale de sa carrière sur le Dakar, la troisième cette année. Surtout, il distance Ullevalseter de 1’13’’. A deux étapes de l’arrivée du Dakar, que Lopez n’a jamais vu en trois participations, les minutes n’ont jamais été aussi précieuses.
Avec la marge qu’il s’est construit en tête de course, Cyril Despres pouvait quant à lui se permettre d’en lâcher quelques-unes. Le leader du classement général s’est donc attaché à garder sa moto sur la piste, tout en maintenant un niveau de vitesse qui n’affecte pas sa concentration. A San Rafael, il rejoint le bivouac avec 17 minutes perdues sur son premier poursuivant, et un écart toutefois rassurant de 1h03’.
Avec deux étapes encore à disputer, Patrick Trahan qui est remonté à la 52e place au général doit se croiser les doigts pour que la mécanique tienne le coup et qu'aucune tuile ne lui tombe sur la tête.
Source: dakar.com
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Étape 11 - mercredi 13 janvier 2010 | Santiago > San Juan
Liaison 211 km - Spéciale 220 km - Liaison 3 km |
Première victoire d'étape pour BMW
Le Dakar a fait ses adieux au Chili après sept spéciales pour retrouver l’Argentine et une dernière ligne droite coriace vers Buenos Aires. En moto, une mauvaise navigation a stoppé la belle série de Marc Coma. La victoire revient au Néerlandais Frans Verhoeven qui offre à BMW une victoire inespérée sur le rallye. Cyril Despres conserve la tête du général.
Après un réveil bien matinal, puis une traversée de la Cordillère des Andes par le Paso Libertadores, perché à 3500 m, les motards du Dakar se voyaient proposer une spéciale de 220 km, similaire à celle de la veille, c’est-à-dire roulante, sur des chemins sinueux, essentiellement en descente. Dans de telles conditions, Marc Coma qui ouvrait la route pouvait envisager un nouveau succès. Une grosse erreur de navigation en a décidé autrement. Le Catalan, dès le km 13 a pris l’option ‘tout droit’, alors qu’il fallait aller à droite. Résultat, trois kilomètres dans un sens, puis autant dans l’autre avant de retrouver le bon chemin et surtout, une dizaine de minutes de perdues sur les plus malins à CP1 (km 51). Ses poursuivants immédiats subissaient la même erreur, mais voyant revenir l’Espagnol sur ses pas, limitaient la casse.
Parti neuvième, l’Américain Jonah Street, plutôt discret depuis le début du rallye (jamais dans le top 5 d’une spéciale), n’allait pas commettre la même erreur de navigation. Du coup, il signait le meilleur temps au CP mais avec une avance de seulement 7 secondes sur le virevoltant Frans Verhoeven sur sa BMW, qui termine son rallye bien mieux qu’il ne l’avait entamé. Le duel à distance allait se prolonger jusqu’à la ligne. Et c’est finalement Verhoeven qui l’emportait pour trois petites secondes. Le bondissant batave s’impose pour la 3e fois sur une spéciale du Dakar, après ses succès à Puerto Madryn et Copiapo l’an dernier. Une victoire qui ferait presque oublier les déboires du pilote BMW lors des deux premières étapes. Pour les statistiques, la dernière victoire d’une moto BMW sur le Dakar date de 2001. A l’époque un certain Cyril Despres s’était imposé à Tambacounda.
Pal Anders Ullevalseter réalise l’autre bonne opération du jour dans sa quête d’une place sur le podium. Le Norvégien termine 4e du jour, derrière Alain Duclos, et conforte sa deuxième place au général avec désormais 2’40 sur Lopez et surtout près de 10’ sur Rodrigues qui aura connu de nombreux soucis de navigation. Marc Coma termine finalement sa journée à plus de 5’ du vainqueur. Le leader au général, Cyril Despres, a une nouvelle fois assuré. Le Français, sur KTM, conserve 1h20 d’avance sur Ullevalseter.
Après sa chute lors de l'étape d'hier durant laquelle il a froisé un peu de métal, Patrick Trahan a connu une étape sans problème aujourd'hui et se maintient en 60e position, à plus de 20 heures de Despres mais devant une trentaine d'autres pilotes. Plus que trois jours avant l'arrivée Pat!
Source: dakar.com
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Étape 10 - mardi 12 janvier 2010 | La Serena > Santiago
Liaison 112 km - Spéciale 238 km - Liaison 236 km |
Coma dans son jardin
Distancé au général en moto, Marc Coma a profité de cette dernière spéciale au Chili, longue de 238 km, pour ajouter une ligne à son palmarès sous la forme d’une 3e victoire de spéciale sur ce Dakar 2010. Le Catalan, sur KTM, devance Frétigné et Rodrigues. Despres reste un confortable leader.
Adieu le désert de l’Atacama, retour aux routes sinueuses et aux techniciens de la glisse et de la relance. Dans un décor vallonné de moyenne montagne, c’est Marc Coma, vainqueur la veille, qui lançait les débats. Et le Catalan aura passé une journée bien solitaire. Si le tenant du titre partait fort, David Frétigné lui, devait avoir en tête une pénalité de 10 minutes récoltée pour ne pas avoir respecté des drapeaux à l’arrivée hier. Le pilote Yamaha s’élançait finalement en 13e position. Pas idéal pour aborder une spéciale qui aurait pourtant pu sourire à sa petite cylindrée. Et pourtant…
Sur des chemins qui ressemblent forts à ceux de sa Catalogne natale où il s’entraîne, Marc Coma a donc brillé, en tête, du début à la fin. En un peu plus de 3 heures, le pilote KTM devance David Frétigné, remis de ses déboires matinaux, de 2’06 et Helder Rodrigues, de 2’36. Le Portugais fait d’ailleurs la bonne affaire du jour en se rapprochant du 3ème rang au général. Il est à présent à 52’’ seulement de Francisco «Chaleco» Lopez, et à 2’10 d’Ullevalseter , actuel dauphin de Despres. La bataille pour le podium s’annonce donc haletante, d’autant que l’étape de demain pourrait encore favoriser les petites 450 cc par rapport à la 690 cc d’Ullevalseter.
Le leader de la course, Cyril Despres fort de son avantage de plus d’une heure, a assuré, gardant Coma à distance respectable sans pour autant prendre trop de risque. Le double vainqueur du Dakar (2005 et 2007) possède à présent 1h22 d’avance sur Ullevalseter.
Source: dakar.com
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Étape 9 - lundi 11 janvier 2010 | Copiapo > La Serena
Spéciale 338 km - Liaison 209 km |
Coma au sprint
La 9e étape du Dakar a ressemblé à un palpitant sprint entre les ténors en deux roues du rallye. Alors que les dix premiers de l’étape d’hier s’élançaient en ligne, Marc Coma s’est montré le plus rapide au terme des 170 km du parcours. Le Catalan s’offre sa 10e victoire de spéciale sur un Dakar en devançant le leader au général Cyril Despres de seulement quatre secondes .
Etape réduite mais étape coriace pour les concurrents du Dakar. Et surtout entame spectaculaire avec un départ en ligne pour les 10 meilleurs motards de la veille lancés ensemble, puis par vague de 20 pour tous les autres pilotes. Et très vite Marc Coma va prendre les choses en main, menant la meute sur les 170 km du parcours, quasiment entièrement tracé dans les dunes autour de Copiapo. Dans les dunes, le catalan va tenter de semer les autres ténors de la course… en vain. Si bien qu’au CP1 (km 117), c’est finalement le premier au général Cyril Despres qui signe le meilleur temps avec 4 petites secondes d’avance sur Coma et 20’’ sur Pal-Anders Ullevalseter, désormais le plus proche rival du leader français.
Coma va à nouveau « mettre les gaz » dans la dernière partie de la spéciale et le mano a mano avec son éternel rival Cyril Despres se prolonge jusqu’à la ligne. Le Catalan, tenant du titre aura finalement le dernier mot, devançant le Français de 4 secondes seulement. Vainqueur de l’étape d’hier, Francisco « Chaleco » Lopez aura eu du mal sur son Aprilia 450cc à suivre le rythme des grosses KTM. Le Chilien achève tout de même sa journée en 3ème position, à 1’14 du vainqueur du jour.
Marc Coma entre donc dans le club très fermé des 14 motards, lauréat d’au moins dix spéciales. Le Catalan reste tout de même encore loin de Cyril Despres qui en est à 22 succès et encore plus loin du recordman en moto, Stéphane Peterhansel et ses 33 victoires.
En finissant à la 47e place aujurd'hui, à moins d'une heure de Coma, le Québécois Patrick Trahan s'installe au 58e rang au classement général. Avec un déficit de plus de 18 heures. Au terme de cette 9e étape, 93 concurrents à moto sont encore en lice.
Source: dakar.com
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Étape 8 - dimanche 10 janvier 2010 | Antofagasta > Copiapo
Liaison 96 km - Spéciale 472 km |
Lopez remporte l'étape, Despres assure au général
A Copiapo, « Chaleco » remporte une deuxième étape chilienne cette année, et prend place sur le podium provisoire du Dakar, au sein du quel Ullevalseter a aussi grimpé d’un rang. A une distance toutefois importante de Despres.
Coma sanctionné
Lors de la 7e étape, le jury des commissaires de course a décidé de sanctionner Marc Coma après avoir été alerté par plusieurs pilotes d’une lourde suspicion d’assistance sauvage dans une secteur neutralisé de l’étape menant à Antofagasta. Le Catalan aurait en effet changé de roue avant de prendre le départ de la deuxième partie de l’étape, avec un pneu neuf que l’on peut solliciter beaucoup plus intensément. Or, selon les termes de l’article 18-4 du règlement du Dakar, seule l’assistance entre concurrents est autorisée en course. Convaincus après l’examen des images prises par France Télévisions, les commissaires ont infligé une pénalité de six heures à Coma.
La donne de la course motos a largement changé avec la rétrogradation de Marc Coma de la 2e à la 24e place du classement général. Si la pénalité laisse la voie libre à Cyril Despres, à condition d’éviter les grosses erreurs et de contrôler à distance ses poursuivants, la lutte peut devenir féroce pour la conquête de la 2e place. Assez loin derrière le leader, trois pilotes se tenaient ce matin en 11 minutes, avec un léger avantage pour Helder Rodrigues sur Pal-Anders Ullevalseter et Francisco Lopez. Dans cette bagarre à trois, la bonne opération du jour a été effectuée par « Chaleco », qui a déjà dépassé son rival portugais sur la route de Copiapo. Pour y parvenir, le Chilien a remporté une nouvelle étape sur son territoire, la troisième de sa carrière, en faisant plus nettement la différence sur la deuxième partie du parcours.
Lopez se retrouvera donc demain avec la responsabilité d’ouvrir la piste. C’est-à-dire dans le rôle assumé aujourd’hui par Cyril Despres. Le double vainqueur du Dakar a dû faire face aux difficultés de navigation, qui s’ajoutaient à des problèmes avec les jantes de ses roues, fendues à l’avant comme à l’arrière. Ce n’est qu’au CP3, après 245 kilomètres de course, qu’il a pu récupérer une de celles de son porteur d’eau Ruben Faria, et terminer dans de meilleures conditions. Sur la ligne, il se classe en 5e position du classement du jour, à 6’43’’ de « Chaleco », mais l’essentiel est préservé. Il s’élancera dans l’étape de demain avec une avance toujours confortable de 1h20’ sur le Norvégien Pal-Anders Ullevalseter.
Source: dakar.com
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Étape 7 - vendredi 8 janvier 2010 | Iquique > Antofagasta
Liaison 37 km - Spéciale 600 km - Liaison 4 km |
Desprès en patron
Avant la journée de repos que le Dakar passe à Antofagasta, sur les rives de l’Océan Pacifique, Cyril Despres a remporté une étape sur laquelle Marc Coma est redevenu son premier poursuivant au classement général.
Certaines étapes peuvent représenter à elles seules plusieurs épisodes d’une course. Celle qui menait aujourd’hui à Antofagasta, avec ses 600 kilomètres de spéciale, offrait justement des terrains variés, et a donné lieu à quelques rebondissements. Marc Coma et Cyril Despres, partis en tête de la course motos, ont dans un premier temps payé leurs hésitations dans un imposant secteur de dunes. Le regroupement qui s’est alors opéré a bénéficié aux pilotes qui les suivaient. Aux points de passage intermédiaires, les deux doubles vainqueurs se sont ainsi retrouvés distancés, laissant des opportunités à Ullevalseter (1er au CP1 et CP2), Frétigné (1er au CP4) et Lopez (1er au CP5 et CP6).
Pourtant, dans les 150 derniers kilomètres, les deux patrons de la discipline ont creusé l’écart sur le terrain, et récupéré les positions qui leur reviennent habituellement. Le match franco-espagnol pouvait alors se jouer. A 20 kilomètres, Coma prend l’avantage, pour 10 secondes seulement. Mais sur le final, malgré la douleur imposée par un amortisseur fracassé sur un choc, Cyril Despres rejoint l’arrivée avec le meilleur temps du jour. Il signe sa 22e victoire d’étape sur le Dakar, et garde avant tout la main sur le classement général, avec 1h06 sur Coma, qu’il avait identifié avec pertinence comme son principal rival. L’Espagnol, qui a aujourd’hui dépassé dans la hiérarchie Helder Rodrigues et « Chaleco », a accompli la partie la plus accessible de la mission qu’il s’est fixé depuis ses problèmes de moteur et la pénalité qui lui a été infligée. Après la journée de repos, le duel continue.
Patrick Trahan, 62e au classement général, à plus de 15 heures de Despres, est toujours en course après une semaine de course, ayant passé à travers certaines des plus grosses difficultés de ce rallye.
Source: dakar.com
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Étape 6 - jeudi 7 janvier 2010 | Antofagasta > Iquique
Liaison 180 km - Spéciale 418 km |
Coma sème la concurrence
Les multiples erreurs de navigation de ses rivaux ont permis à Marc Coma, signataire du chrono du jour à moto, de remonter de quatre places au classement général. Par ailleurs, l’Italien Luca Manca, 9e au classement général ce matin, a quitté la course sur une grave chute en début de parcours.
La performance et la technique de pilotage, oui. Mais en rallye raid, c’est aussi aux qualités de navigateur que l’on reconnaît les champions. S’il en fallait une illustration, Marc Coma en a encore donné une aujourd’hui, entre Antofagasta et Iquique. La première partie spéciale proposait en la matière un test particulièrement délicat. « Chaleco » lui-même, ouvreur en tant que vainqueur de la spéciale d’hier, s’y est fourvoyé en dépit de sa connaissance de la région. Après un choix erroné au km 23, Lopez a perdu de précieuses minutes, emmenant avec lui quelques outsiders de choix comme David Frétigné, Alain Duclos, Paulo Goncalves ou Pal-Anders Ullevalseter. En revanche, le leader du classement général, Cyril Despres, ne s’est pas laissé influencer par le pilote Aprilia. Bien lui en a pris, puisqu’il a poursuivi son sans-faute avec application : pertinent sur toutes ses interprétations du road-book, il a rejoint l’arrivée en respectant une stratégie sobre, sans essayer de forcer son rythme.
Parti un peu plus loin derrière (9e), le tenant du titre a lui aussi évité les pièges de navigation. Coma a également pris l’option de hausser la cadence pour opérer une belle remontée au classement général. La tactique s’avère bénéfique pour l’Espagnol, qui reprend pour commencer une dizaine de minutes sur Cyril Despres, et pointe maintenant à 1h06’. Cette 9e victoire de spéciale de sa carrière lui permet aussi de dépasser dans la hiérarchie de la course Jonah Street, Paulo Goncalves, Pal-Anders Ullevalseter et Alain Duclos. Il effectue un bond de quatre places dans la journée. Mais celles qu’il lui reste sont naturellement les plus difficiles à conquérir.
Héros de la 5e spéciale, hier, après avoir offert sa roue arrière à l’Espagnol Marc Coma (KTM), l’Italien Luca Manca (KTM) n’a malheureusement pas été remboursé de son beau geste. Victime d’une grosse chute au km 3 de la spéciale ce matin, le coureur transalpin a immédiatement été évacué sur l’hopital de Calama, avant d’être ensuite transféré sur l’hopital de Santiago. Selon les médecins qui l’ont pris en charge, Luca Manca souffre d’une contusion cérébrale et son pronostic vital est engagé.
Cette 6e étape a également été désastreuse pour le Portugais Paulo Goncalves (BMW), 8e au départ ce matin. Il a été contraint à l’abandon après s’être cassé la clavicule sur chute au km 195 de la spéciale du jour, causant immédiatement son évacuation. La liste des abandons ne cesse donc de s'allonger au fil des étapes. Après moins d'une semaine de course, il ne reste que 92 motos en lice sur les 150 au départ de la première étape.
Quant à Patrick Trahan, il a terminé 54e à près de deux heures de Coma. Le Québécois pointe à la 65e place au général, loin derrière le trio de tête. Mais toujours en course...
Source: dakar.com
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Étape 5 - mercredi 6 janvier 2010 | Copiapo> Antofagasta
Liaison 90 km - Spéciale 483 km - Liaison 97 km |
Lopez maître à domicile
Francisco Lopez remporte la deuxième spéciale de sa carrière sur le Dakar, toujours au Chili. Il se replace surtout comme dauphin de Cyril Despres, à 37’37’’ au classement général, dans une étape catastrophe pour Casteu (abandon) et Coma.
Il se dit qu’en sport, la réussite se provoque. Sur l’étape d’Antofagasta, c’est un long travail de préparation, toute une vie de motard, qui a payé pour Francisco Lopez. L’année dernière, il s’était imposé sur la première étape chilienne, menant à Valparaiso. Il était alors au guidon d’une KTM 690 cc. Cette année, « Chaleco » a été recruté par Aprilia pour tenter l’aventure de la 450 cc. Au guidon de cette nouvelle machine, le Chilien n’a aucun mal à retrouver des sensations familières. C’est déjà sur une petite cylindrée, confiée par Honda, qu’il avait fait ses débuts en rallye raid, remportant notamment le titre de champion du monde de la catégorie en 2006. S’il n’a découvert sa monture qu’au rallye des Pharaons, Lopez se montre maintenant parfaitement à l’aise, d’autant que les pistes au programme du jour sont celles de son éducation motocycliste. Avec l’expérience acquise, il devra maintenant confirmer aussi qu’il peut prétendre à une place de prestige sur le rallye… à condition qu’il le termine pour la première fois.
En tout cas, il s’avère que les perspectives de podium se précisent, pour Lopez comme pour d’autres, sachant que le chemin d’Antofagasta a tourné à l’hécatombe parmi les leaders. Dans un premier temps, Marc Coma a endommagé sa roue arrière, puis a perdu plus d’une demi-heure avant de récupérer celle de l’Italien Luca Manca. Le geste, ultra-courtois mais difficilement compréhensible, permet au tenant du titre de limiter les dégâts, mais il pointe tout de même à 1h16’55’’ de Despres, qui a passé la journée en compagnie de « Chaleco ». C’est aussi ce rythme que tenait David Casteu, alors 2e du classement général, jusqu’au kilomètre 395. Mais le pilote Sherco a lourdement chuté. L’étape s’est terminée sur le coup, avec une jambe cassée et un transfert en hélicoptère vers le bivouac : il s’agit du premier abandon de Casteu en sept participations au Dakar.
Source: dakar.com
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Étape 4 - mardi 5 janvier 2010 | Fiambala > Copiapo
Liaison 394 km - Spéciale 203 km - Liaison 32 km |
Coma regagne du terrain
Marc Coma, avec une 9e victoire de spéciale sur le Dakar, opère une remontée dans le classement général, toujours dominé par Cyril Despres.
L’expérience du rallye raid enseigne que les victoires se construisent sur la durée. Après avoir perdu plus de 40 minutes en deux jours, sur pénalité puis par la faute d’un moteur capricieux, le tenant du titre entreprend une remontée dans le classement général. L’entrée au Chili et le premier contact avec l’Atacama ont servi de théâtre à Marc Coma pour un show totalement maîtrisé. Parti en 9e position, le Catalan signe le meilleur temps du jour, en ayant notamment dépassé sur son chemin Street, Manca et Duclos. Appliqué et efficace, Coma peut enregistrer avec satisfaction les chiffres de progression à l’arrivée : il distance Casteu (2e) de 2’04’’, et reprend 3’14’’ à Despres (3e), qui avait aujourd’hui la responsabilité d’ouvrir la piste. Au final, l’opération du jour fait gagner trois places au classement général à Coma, 6e à 36’50’’ de Cyril Despres.
Seul Canadien encore en course, Patrick Trahan remonte en 89e position, à plus de 9 heures du meneur.
Source: dakar.com
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Étape 3 - lundi 4 janvier 2010 | La Rioja > Fiambala
Liaison 259 km - Spéciale 182 km |
Despres rafle la mise et creuse l'écart au général
La troisième étape, marquée par les problèmes mécaniques de Coma et de Frétigné, ainsi que par l’abandon de Viladoms, est revenue à Cyril Despres, nouveau leader du classement général. Il a maintenant 10’03’’ d’avance sur David Casteu.
Les premières dunes du Dakar 2010 ont donné à Cyril Despres l’opportunité de prendre les commandes du rallye, sur l’étape menant à Fiambala. Avant même de quitter l’Argentine, sur une étape relativement courte, les leaders de la course ont été confrontés aux aléas du sable. Sur 182 kilomètres, le Français a en effet creusé un écart de 10’40’’ sur Helder Rodrigues, 2e de la spéciale. Le pilote portugais se repositionne ainsi comme un candidat légitime au Top 5, spécialement au rythme auquel peuvent se produire les contretemps. Après les problèmes d’essence de « Chaleco », le faux abandon de Frans Verhoeven, qui a finalement repris place dans la course après plusieurs heures passées à changer son moteur, c’était aujourd’hui au tour de Marc Coma, tenant du titre, et de David Casteu, premier leader de la course, de connaître des déboires.
Le tenant du titre s’est en effet débattu avec sa machine. Il a certes commencé par signer le meilleur temps au CP1 (km 74), mais la progression vers la ligne d’arrivée a ensuite tourné au calvaire. Ses multiples arrêts pour calmer un moteur qui « ratatouille » lui ont coûté 21 minutes de retard supplémentaires par rapport à Despres, nouveau leader du classement général. Une mauvaise nouvelle n’arrivant jamais seule, Coma a également perdu son porteur d’eau de luxe sur cette 3e étape. Jordi Viladoms, qui fêtait ses 30 ans aujourd’hui, a lourdement chuté sur la spéciale. Transporté par hélicoptère au bivouac pour y recevoir des soins, le Catalan quitte la course sur un troisième abandon en quatre participations. David Casteu, vainqueur de la première étape, a lui aussi été contraint à des ralentissements. Pour ménager le moteur de sa Sherco, d’abord. Puis pour prêter main forte à son rival et néanmoins ami Marc Coma. Une défaillance de batterie l’a alors temporairement empêché de redémarrer ! David Frétigné, également en difficulté sur la deuxième partie de l’étape, fait partie des prétendants qui rétrogradent : au terme de l’étape de Fiambala, son retard sur Despres se compte déjà en heures !
Au terme d'une étape extrêmement difficile dans les dunes, courue sous une température torride atteignant 40 degrés, les motards ont souffert et une vingtaine ont abandonné. C'est le cas des Canadiens Rick Hatswell et Don Hatton qui, en plus de subir des ennuis mécaniques et des chutes ont également souffert de problèmes de santé. Dans le cas d'Andrew Scott, il affirme, sur son blog, avoir rallié l'arrivée, mais il n'apparait pas au classement général de l'épreuve au moment d'écrire ces lignes. Le Québécois Patrick Trahan est celui qui s'en tire le mieux. Victime, comme de nombreux pilotes, dont Marc Coma, le vainqueur de l'an dernier, de problèmes d'essence frelatée, Trahan a connu des problème de surchauffe moteur l'obligeant à rouler à vitesse réduite et à arrêter souvent afin de laisser le moulin de sa Honda refroidir. Il a accumulé près de 7 heures de retard durant cette étape et pointe désormais à la 95e position, à 8h 19 min du meneur.
Source: dakar.com
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Étape 2 - dimanche 3 janvier 2010 | Cordoba > La Rioja
Liaison 56 km - Spéciale 355 km - Liaison 276 km |
Frétigné survole les débats
La spéciale du jour revient à David Frétigné, qui signe sa huitième victoire sur le Dakar avec 43’’ d’avance sur David Casteu, toujours leader du classement général.
Après David Casteu, c’est au tour de David Frétigné de confirmer le potentiel des cylindrées 450 cc sur cette édition du Dakar. Au guidon de sa Yamaha, qu’il développe depuis 2004 pour tenter de la mener au titre suprême, le multiple champion de France d’enduro a remporté sur la route de La Rioja sa première victoire en Amérique du Sud. L’année dernière, Frétigné était allé chercher la 3e place du podium final sans faire évoluer son compteur de spéciales. D’ailleurs, il n’avait plus connu cet honneur depuis la dernière spéciale disputée sur le Dakar 2006, entre Tambacounda et Dakar. Cette huitième victoire d’étape prend toutefois une signification particulière dans le contexte de concurrence entre petites et grosses cylindrées. La réglementation adoptée pour rééquilibrer la puissance des machines pourrait en effet ouvrir des perspectives à Frétigné, mais aussi à David Casteu, qui signe le deuxième temps aujourd’hui, avec 43’’ de retard.
La situation n’a encore rien d’inquiétant pour le tenant du titre Marc Coma, qui perd 1’08’’ sur Frétigné, mais qui pointe toujours à 37’’ derrière Casteu au classement général. Cyril Despres, 4e aujourd’hui, concède quant à lui 2’50’’ sur le chrono de Frétigné. Il conserve sa place sur le podium provisoire pour 4 petites secondes, à 2’10’’ de David Casteu. Si les 450 cc se montrent globalement à leur aise en ce début de rallye, celle de Frans Verhoeven, qui expérimente un modèle BMW fraîchement conçu, a en revanche connu de sérieux problèmes dès le début de la spéciale. Après avoir cassé son moteur, le pilote néerlandais, 8e en 2009, perd au mieux tous ses espoirs de victoire ou de podium. En attente de son assistance, il pourrait au pire se retrouver contraint à l’abandon.
Du côté des Canadiens, Rick Hatswell a reçu une pénalité de 1h 34 min. Il compte déjà près de 5h de retard sur le meneur après seulement deux étapes. L'abandon ou la mise hors course n'est pas loin pour le pilote KTM... Quant à Patrick Trahan sur sa Honda, il occupe le 91e rang, avec un handicap de 1:37:42, ce qui le garde en bonne position pour l'instant.
Source: dakar.com
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Étape 1 - samedi 2 janvier 2010 | Buenos Aires (Colon) > Cordoba
Liaison 349 km - Spéciale 251 km - Liaison 84 km |
Le grand bluff de Casteu
C’est au guidon d’une toute nouvelle 450 cc que David Casteu a semé le trouble sur la première étape du Dakar. Il prend les commandes de la course après avoir réalisé le meilleur temps du jour, devant les deux favoris de la course, Cyril Despres et Marc Coma.
Le bonhomme réserve toujours de bonnes surprises. Comme celle de se lancer dans l’aventure de créer sa propre structure, avec le constructeur français Sherco, et de saisir l’opportunité du passage aux cylindrées 450 cc pour l’ensemble du plateau dans le futur. David Casteu, éternel arbitre des débats entre Cyril Despres et Marc Coma, 2e du Dakar en 2007 et 4e en 2009, a fait le choix de défier ses rivaux sur une moto fraichement conçue et moins puissante. La route est encore longue, mais l’audace a été récompensée sur la première spéciale de cette édition 2010, sur laquelle le Niçois réalise le meilleur temps du jour, avec 3’’ d’avance sur le chrono de Cyril Despres, et 12’’ de mieux que Marc Coma, le tenant du titre. L’écart est infime en regard du programme qu’il reste à couvrir, mais la signification est symboliquement forte pour le vaillant David.
Au petit matin, une ultime conversation de Casteu avec son mécanicien l’avait convaincu de tenter quelque chose entre Colon et Cordoba. Sur les 168 kilomètres restant à parcourir après la réduction de l’étape pour cause d’inondations en début de spéciale, l’éternel outsider a gardé à l’esprit son unique consigne : « Attaque, attaque, attaque ». Au final, Casteu remporte la 2e spéciale de sa carrière sur le Dakar, avec la satisfaction de faire subir un premier revers aux pilotes des KTM 690 cc. Dans la confrontation à épisodes qui se prépare entre les « grosses » et les « petites », David Frétigné, sur sa Yamaha 450 cc, s’est montré plus discret que Casteu, terminant en 6e position du classement du jour, à près de trois minutes. Pour le retour d’Aprilia sur le Dakar, Francisco Lopez, lui aussi sur 450 cc, prend la cinquième place, à 2’42’’ de Casteu, mais aussi près d’une minute derrière Jordi Viladoms, 4e.
Insolite : départ à rebours pour Hatton
Engagé au guidon d’une KTM du Team Rallye Raid Canada, Donald Hatton a effectué les 75 premiers kilomètres de liaison ce matin avant de se rendre compte qu’il avait oublié son carton de pointage au parc de Colon. Le Canadien a dû alors rebrousser chemin pour récupérer son précieux sésame... puis repartir à l’assaut de l’étape du jour.
Plus de Canadiens en auto
Malheureusement pour Hacking et Girouard sur leur voiture de l'équipe Mason Motorsports, ils ont été contraints à l'abandon lors de la première étape. Leur aventure n'aura duré qu'une journée... Dommage! À l'année prochaine?
Source: dakar.com
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DAKAR 2010, C’EST PARTI !
LE PARCOURS EN DÉTAIL |
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Six Canadiens au départ
Cette année, six Canadiens, dont deux Québécois, sont inscrits au départ de l'édition 2010. Quatre à motos et deux en voiture, au sein du même équipage. Au total, 150 motos sont inscrites au départ de ce deuxième Dakar sud-américain.
Motos
Autos
- Lawrence Hacking et Christian Girouard, # 375 font équipe sur un 4x4 PRO-Runner à moteur VW Turbo Diesel (http://www.lawrencehacking.com/specialprojects.htm).
Hacking qui a été le premier canadien à terminer le Dakar à moto, en 2001 tente de renouveler l'exploit, sur quatre roues, cette fois-ci.
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