Avec ces machines, dont les performances devraient être comparables à celle d'une 125 deux-temps d'enduro actuelle — selon la marque —, KTM veut prouver que le plaisir de conduire et la durabilité environnementale ne sont pas antinomiques. Qui plus est, cette technologie offre des perspectives complètement nouvelles d'évolution du sport en autorisant le retour d'événements hors route dans des zones urbaines. Ainsi, il sera possible d'établir de nouveaux parcs de conduite hors route, dans des secteurs où, jusqu'à présent, c’était impensable. Et comme la « Freeride » sera légale sur route, la proximité de ces terrains peut amener le développement d'activités nouvelles et voir l'avènement de nouveaux usagers.
Le but de KTM est d'offrir la « Freeride » à un prix comparable à celui d'une machine équivalente à moteur à combustion. Avec des véhicules électriques, le problème est toujours le coût élevé des batteries qui continue d’être un obstacle au déploiement universel de la mobilité sans émission. Grâce à une nouvelle technologie inédite, KTM a pu résoudre ce problème et offrira une structure de prix compétitive dès le lancement de ces motos propres et silencieuses. Même si leur prix n'a pas encore été déterminé, il devrait se situer sous la barre psychologique des 10 000 euros (environ 15 000 $) selon le constructeur.
Afin d'être compétitive, la Freeride sera compacte et légère, donc agile. Elle sera en mesure de supporter des sauts extrêmes, des atterrissages violents et survivre aux accidents qui sont fréquents en enduro. En plus de résister aux impacts, aux pierres et même aux décombres. Elle pourra passer dans des flaques d’eau, des trous de boue, des ruisseaux ou des rivières sans problèmes. Et, naturellement, elle devra résister aux passages répétés sous les jets des machines de nettoyage à haute pression.
Avec son châssis monocoque léger en aluminium, doté d'une partie arrière autoportante, la Freeride affiche un poids en ordre de marche de 90 kg. Elle dispose d'une fourche inversée WP ajustable en tout sens, à grand débattement, reliée à une roue de 21 pouces de diamètre. À l'arrière, la suspension est assurée par un combiné WP PDS (Progressive Damping Sytem) à amortissement progressif.
Le moteur développerait 22 kW (30 chevaux) à 6 000 tr/min pour un couple de plus de 30 lb-pi, dès 500 tr/min et pourrait atteindre une vitesse de pointe de 70 km/h.
La « Freeride » sera également déclinée en version Supermotard, pour les amoureux du genre.
Selon KTM, les premières « Freeride » seront offertes au public au printemps 2011.
Pour de plus amples informations, visitez le site http://www.ktmfreeride.com. |