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Planifier pour bien voyager !

Photos : Didier Constant, Daniel Mallard, Nathalie Renaud, Dave Beaudoin, Pierre Desilets, Richard Turenne, Patrick Laurin, Michael Martin, DR

Qui veut aller loin ménage sa monture !

Bien que je sois un Tzigane dans l’âme, je ne pars pas à l’aventure sans un minimum de planification. De plus, j’essaie d’adopter une attitude positive qui, si elle n’empêche pas les problèmes de survenir, vous permet d’y faire face efficacement et sereinement.

Avant de mettre les voiles pour le bout du monde, exercez-vous et conduisez le plus possible, spécialement si vous partez avec une nouvelle monture ou si vous n’avez pas piloté de l’hiver. Conduisez tous les jours pour aller travailler, partez un week-end en camping, avec armes et bagages, pour vérifier l’état de votre monture, son équilibre et sa capacité d’emport. Essayez de faire ressortir les petits problèmes et de les corriger avant d’être à des centaines de kilomètres de chez vous. Ne partez pas avec une moto que vous ne connaissez pas ou en laquelle vous n’avez pas entièrement confiance.

Essayez de bien estimer la consommation d’essence et d’huile de votre moto de façon à déterminer votre autonomie et planifier votre voyage en conséquence. Même si votre machine est en bon état, faites une mise au point en bonne et due forme, incluant une vidange. Vérifiez plutôt deux fois qu’une que tout est en règle, particulièrement vos pneus, vos phares, vos clignotants, vos suspensions, votre échappement et votre chaîne (ou courroie, ou cardan).

Vos poignées et votre selle d’origine sont-elles en bon état pour un long voyage ? Installer une paire de poignées de remplacement en mousse (comme celles des customs) améliorera votre confort (vous pourrez remettre les poignées originales au retour, au besoin). Un régulateur de vitesse électronique ou mécanique (de type bloque-accélérateur) est indispensable lors d’un long périple, pour se reposer la main droite et passer au travers de journées de plus de 10 heures en selle sans risque de douleurs. À ce propos, un siège de remplacement (Corbin, Sargent, etc.) ou un couvre selle à bulles, en gel peut s’avérer un bon investissement. À moins que vous ayez un cul d’acier…

Voyages internationaux

Hallstadt, Autriche

Hallstadt, Autriche

Vous partez à l’étranger ? Informez-vous des documents requis et des obligations auxquelles vous devrez faire face. Avez-vous un passeport en cours de validité (certains pays réclament qu’il soit en vigueur jusqu’à six mois après la date de votre voyage) ? Avez-vous besoin d’un visa ? De vaccins ? Informez-vous des lois en vigueur dans les pays que vous allez traverser. Dans certains cas, il vous faudra faire passer une inspection de conformité à votre monture, obtenir un certificat d’importation temporaire, détenir une assurance internationale ou un permis de conduire international. Au Canada, il est délivré par la CAA. Je vous conseille de toujours en avoir un en cours de validité sur vous. Il coûte 25 $, est valide un an et est reconnu dans plus d’une centaine de pays.

Sauf en Chine, par exemple, où pour conduire ou louer un véhicule, il faut absolument avoir un permis local. Cependant, une dérogation peut — je dis bien peut — vous être accordée pour traverser le pays si vous n’avez pas d’autre choix d’itinéraire pour compléter votre voyage. Prévoyez de longues démarches et n’attendez pas la dernière minute pour les entreprendre. De plus, les motos ne peuvent pas y circuler sur l’autoroute.

Autre exemple, le Nevada requiert que votre moto soit équipée de deux rétroviseurs, alors qu’en Californie un seul suffit ; certains États restreignent l’accès à l’autoroute en fonction de la cylindrée de la moto (Californie), d’autres de leur puissance (Nevada) ; plusieurs États n’obligent pas le port du casque, mais certains réclament que vous portiez des lunettes… Les exemples comme ceux-ci sont innombrables et comme « nul n’est censé ignorer la loi » il vaut mieux se renseigner au préalable. Il va sans dire que votre moto devrait être immatriculée et assurée, à moins de vouloir passer quelque temps en prison.

Sachez aussi que, dans la plupart des cas, il est interdit de traverser les frontières avec un véhicule dont vous n’êtes pas propriétaire. Dans le cas d’une location, vérifiez auprès du loueur si vous pouvez sortir du pays avec le véhicule loué, sans problème.

L’équipement idéal pour le tourisme

Grenade, Espagne

Grenade, Espagne : ensemble Rukka Exegal, casque Shoei GT-Air, Sena 30K, bottes Dainese Street Rocker D-WP, gants Dainese Carbon D1 Short

Un blouson de qualité, imperméable, bien coupé, ventilé, avec de nombreuses poches et une doublure thermale constitue l’équipement idéal. Le blouson de cuir est très efficace et protecteur. C’est ce que je privilégie au quotidien. Cependant, il est moins polyvalent qu’un bon blouson textile, particulièrement en voyage où vous avez besoin d’un vêtement capable de s’adapter à toutes les températures et conditions que vous rencontrerez.

Depuis le début des années 2000, j’utilise des ensembles deux pièces imperméables en Gore-Tex qui ont l’avantage de « respirer », d’être légers et modulables. Les derniers que j’ai essayés sont des ensembles veste/pantalons BMW TourShell et Rukka Exegal que j’adore. Je porte aussi des jeans de moto (Aerostich Protekt)Dainese D1 EVO, Furygan K11X Stretch Ghost) lors de mes longs déplacements. Néanmoins, je traîne toujours un habit de pluie (un BMW RainLock 2 qui m’accompagne depuis 2012) — mieux vaut prévenir que guérir —, au cas où l’ensemble Gore-Tex ne suffirait pas.

Sous ces ensembles, je porte soit une dorsale adaptable Forcefield Pro Sub 4K , soit une dorsale intégrée (D3O, Rev’It! Seesoft) de niveau 2, donc légale sur piste. Pour les périples de plusieurs semaines voire plusieurs mois, je mets alors des sous-vêtements thermaux avec protections intégrées de marque Forcefield (Sport Suit, Pro X-V Air, Pro Jacket X-V 2…) qui remplissent une double fonction.

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Blouson Alpinestars/KTM Motegi, casque Shark Race-R Pro, gants KTM, bottes Forma Air3 Outdry

Pour les bottes, investissez dans un modèle de qualité, en cuir hydrofuge. Il en existe de différentes sortes (Route, Touring, Aventure, bottillons, baskets), dans toutes les grandes marques. Dernièrement, j’ai testé différents modèles (Alpinestars Belize Drystar, BMW Allround, Forma Air3 Outdry, Forma Hyper, Gaerne G-Air Gore-TexRev’It! Discovery Outdry, Sidi Canyon Gore-Tex, Sidi Fast Rain,  TCX Infinity EVO Gore-Tex, TCX Hub WP) qui se sont avérés confortables et étanches, quels que soient leur style et leur domaine de prédilection. À vous de trouver le modèle qui vous conviendra le mieux selon le type de voyage que vous entreprenez. Essayez de les « casser » avant de partir afin qu’elles ne vous causent pas d’ampoule ou de douleur une fois en route. Des couvre-bottes étanches peuvent aussi être efficaces si vos bottes prennent l’eau.

Les gants n’ont pas besoin d’être très dispendieux pour être efficaces. Choisissez-les en cuir, de préférence, à la bonne taille, confortables, chauds et étanches. Pour la pluie, j’aime bien les gants en néoprène, comme les Scott Neoprene II Pro ou, plus simplement et meilleur marché, ceux qu’on utilise pour le kayak, la chasse ou la pêche. On en trouve à partir de 20 $ la paire dans les magasins de plein air. Ils ne sont pas à proprement parler étanches, mais ils vous gardent les mains au chaud, même dans les pires averses. Ils fonctionnent sur le principe d’un wet suit. En revanche, ils n’offrent aucune protection contre l’abrasion ou le déchirement. Chute interdite !

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Gants Velomacchi Speedway

La ceinture de rein n’est pas indispensable, mais j’aime bien en porter une, spécialement si je dois effectuer de longues journées de route. Elle offre un bon maintien et lors d’un périple de plusieurs semaines, son effet est vraiment bénéfique.

La cagoule en soie (ou en fibres synthétiques) et les tours de cou (tube, bandana, écharpe) devraient faire partie de votre équipement de base, aussi bien en balade que lors de longs trajets. Ils vous gardent au frais l’été et au chaud par temps frais, réduisent la transpiration et les odeurs de « capine » dans le casque en plus de se métamorphoser en bonnet d’urgence une fois que vous êtes à pied. Il y a deux ans, lors d’un voyage dans les Alpes, nous sommes arrivés à Bormio, à la frontière italo-suisse, sous la neige alors que nous avions bénéficié de températures frôlant les 30°C durant toute la semaine. Le col de Stelvio était enneigé et, en ville, la température frôlait le point de congélation. Là, j’ai particulièrement apprécié mon tour de cou que je portais comme une tuque, sur mon front et mes oreilles.

Sinon, en voyage, j’enfile régulièrement un short de cycliste sous mes vêtements de route, afin d’accroître le confort et des bas de contention (vendus en pharmacie) pour favoriser la circulation sanguine au niveau des jambes.

Quel casque pour voyager ?

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Casque Shoei RF-1200, blouson Dainese R-Twin, bottes Dainese Street Rocker D-WP, gants Dainese Blackjack

Pour ce qui est du casque, ma préférence va à l’intégral haut de gamme (AGV K6, Arai Quantum X, Bell Race Star Flex, Schuberth S2 Sport, Shoei RF-1400, Shoei GT-Air II). Avec des bouchons auditifs. Particulièrement sur de longs parcours, où ils se révèlent indispensables. Il en existe différents types à des prix allant de quelques dollars (modèles jetables) à plusieurs centaines de dollars pour les modèles permanents moulés à la forme de votre oreille. Rien de tel pour réduire la fatigue causée par le bruit. D’autant que ses effets néfastes sont cumulatifs et irréversibles.

Casque Shoei Hornet X2, Sena 20S EVO, ensemble Rev’It! Horizon 2, gants Rev’It! Sand Pro, bottes Rev’It! Discovery Outdry

Même si la mode est aux aventurières, je ne suis pas un adepte des casques hybrides (mi-route, mi-tout-terrain) qui sont mal adaptés aux voyages au long cours. Ils sont bruyants, inconfortables et leur palette de type motocross vibre et prend dans le vent à vitesse élevée, au point de vous réduire les cervicales en bouillie.

En revanche, je commence à apprécier de plus en plus les casques modulables, même s’ils sont plus lourds et plus bruyants que les intégraux. Au cours des dernières saisons, j’en ai essayé plusieurs qui se sont avérés excellents (AGV SportModularBMW System 7 CarbonShoei Neotec II). Depuis le début de la saison 2020, j’utilise le nouveau Schuberth C4 Pro qui est superlatif. Très confortable, il est également polyvalent, peu bruyant et parfaitement étanche. Il offre, en bonus, un écran solaire rétractable très pratique et un système de communication Bluetooth intégré fabriqué par Sena. La crème de la crème !

AGV SportModular

Casque AGV SportModular, blouson Rukka Exegal

Systèmes de communication : un must !

Les systèmes de communication sans fil sont devenus incontournables. Personnellement, j’utilise plusieurs unités de marque Sena (50S, 30K, 20S EVO, SF4), ainsi qu’un 10C EVO, avec caméra 4K intégrée. Ils sont compatibles avec de nombreux modèles, faciles à utiliser et très efficaces. Sena fabrique même des casques avec système intégré, dont le Momentum et l’Outrush 2 que j’ai eu l’occasion de tester. De nombreuses fabricants de casques, dont AGV, Bell, BMW, Harley-Davidson, HJC, LS2, Schubert et Shoei collaborent avec Sena pour développer leurs propres systèmes de communication intégrés.

Plusieurs compagnies indépendantes (Autocom, Cardo, Nolan, Starcom, Chatterbox…) proposent aussi des systèmes de communication adaptables à la plupart des casques sur le marché.

Sena 50S

Casque Shoei Hornet X2, Sena 50S, gants Rev’It! Sand Pro, blouson Klim

Parfaits pour voyager en groupe, ces systèmes sont également très appréciés en duo. D’abord, parce qu’ils permettent de communiquer avec votre passager et de vous enquérir de ses envies, de ses besoins ou tout simplement lui dire que vous appréciez sa compagnie. Mais ils lui permettent aussi de se distraire. Contempler le paysage ne suffit pas toujours lors d’un long voyage. Votre passager peut en effet vouloir se changer les idées en écoutant de la musique ou en appelant un ami. Vous, vous avez la route et la conduite pour vous distraire. Pas votre passager. Afin d’accroître son plaisir et lui donner envie de prendre à nouveau la route avec vous, adaptez votre pilotage et évitez de lui causer un inconfort indu par une conduite mal adaptée, trop rapide ou au contraire trop hésitante. Pensez à faire des pauses aux deux heures, pour vous dégourdir, chasser l’ankylose, vous désaltérer ou encore vous vider la vessie. En fait, pensez tout simplement à lui.

Île d'Orléans, Québec

Île d’Orléans, Québec

Rouler léger : la clef d’un voyage réussi !

À moto, il faut savoir voyer léger. Le truc est d’avoir suffisamment de linge pour ne pas devoir laver vos affaires plus d’une fois par semaine. Apportez des vêtements pour deux saisons (été et automne) même si vous partez en plein mois de juillet. Les régions montagneuses réservent des surprises aux imprudents. Ne négligez pas d’emporter un vêtement en laine polaire et un sous-pull à col roulé, vous serez moins misérable en cas d’imprévu. Sans oublier une paire de chaussettes chaudes. Prévoyez également une paire de chaussures de marche ou des sandales, ainsi qu’un imperméable.

Séparez vos vêtements de rechange dans plusieurs petits sacs étanches (les grands sacs ZipLock sont parfaits pour ça) desquels vous chassez l’air (c’est plus facile à ranger et ça prend moins de place) et mettez-les dans une sacoche ou un sac marin hermétique. Même si votre moto est équipée de valises rigides, un sac de réservoir, auquel vous pouvez accéder facilement en roulant, est extrêmement utile. Nichez-y votre téléphone, votre appareil photo, vos papiers importants, votre habit de pluie et tous les objets essentiels. Dont une trousse de premiers soins contenant au moins un anti-inflammatoire ou un analgésique (Advil, Aspirine, Tylenol), de l’Imodium, des pansements, une bouteille d’eau et un peu de nourriture (une barre de céréales, des noix ou des raisins secs…).

Romans-sur-Isère, France

Romans-sur-Isère, France

Planifier son itinéraire

Les cartes routières restent encore aujourd’hui le meilleur moyen de planifier un itinéraire de rêve. On les déplie le matin, sur la table, au petit-déjeuner ou le soir, après la balade du jour, autour d’une bière ou d’un apéritif avec les amis. Tracer son chemin au surligneur sur les méandres que dessinent les routes tortueuses est déjà un voyage en soi. Et un plaisir intense. Plus le tracé virevolte en s’éloignant des grands axes routiers, plus le plaisir risque d’être au rendez-vous. On garde le GPS pour trouver l’adresse de l’hôtel, une fois rendu en ville, celle d’un point d’intérêt incontournable, ou pour retrouver son chemin si on est perdu, mais pas pour nous guider. C’est un vrai tue-la-passion.

Autant que possible, sortez de l’autoroute et empruntez les routes secondaires. L’autoroute est pratique pour parcourir de grandes distances rapidement, mais, pour découvrir le paysage et rencontrer des gens, les routes secondaires sont imbattables. Elles sont plus scéniques, moins fréquentées et vous réservent mille et une surprises. En plus de vous permettre de faire de magnifiques photos. Attention aux radars ! On en trouve de plus en plus sur ces routes…

GSP Navigator V

Qui peut le plus peut le moins

Ayez toujours à portée de la main une carte avec vos numéros de téléphone importants. Un téléphone cellulaire et un appareil photo numérique de poche peuvent également s’avérer utiles.

Si vous voyagez accompagné, assurez-vous que vos compagnons d’aventure sont aussi bien préparés que vous. Rien n’est plus frustrant que d’être bloqué quelque part parce qu’un de vos compères est victime d’un pépin qui aurait pu être évité. Bien que vous puissiez vous aider mutuellement, il vaut mieux régler les problèmes prévisibles avant votre départ.

Les lunettes de soleil sont indispensables en voyage… si elles garantissent une réelle protection contre les UVA et UVB (dans ce cas, elles portent la mention 100 % Anti-UV ou UV 400). Il vaut mieux ne pas mettre de lunettes de soleil que d’en porter une paire qui n’offre aucune protection, sinon, la pupille aura tendance à se dilater et sera plus sensible aux attaques des rayons ultraviolets. Attention : beaucoup de visières de casques, même celles qui sont teintées, n’assurent aucune protection anti-UV. Et les effets néfastes des rayons UV sont cumulatifs tout au long de votre vie… Au fil des ans, ils provoquent des lésions irréversibles.

Gorges de l'Ardèche, France

Gorges de l’Ardèche, France

Bon à savoir

Soyez d’autant plus prudent que vous êtes loin de chez vous et vulnérable. Sur la route, conduisez prudemment, à une vitesse raisonnable. Quand vous arrêtez pour plusieurs heures, n’oubliez pas d’attacher votre moto avec une bonne chaîne, un cadenas ou un bloque disque. Si on vous vole votre moto alors que vous êtes en voyage, ou si vous chutez à 100 km de toute civilisation, vous risquez de trouver le temps long ! En cas de problèmes, il est important d’avoir une assurance voyage (personnellement, j’ai une assurance annuelle de la Croix Bleue) et un abonnement à un club moto ou automobile (CAA, AMA, AAA…) avec service de remorquage. Un téléphone cellulaire débloqué et facilement accessible (de préférence dans une des poches de votre blouson) est également indispensable. On peut acheter des cartes SIM rechargeables à des tarifs intéressants, selon les pays, si vôtre forfait ne fonctionne pas à l’étranger. Sinon, attendez. Quelqu’un finira bien par passer… et par s’arrêter ! Bonne chance !

J’espère que ces quelques conseils vous seront utiles et vous aideront à passer de merveilleuses vacances à moto. Pour le reste, je vous fais confiance. D’autant qu’aujourd’hui il est aisé de planifier un voyage avec l’aide d’Internet. Et n’oubliez pas de donner de vos nouvelles à vos proches de temps à autre ! Bon voyage…

Saint-Jean-Port-Joli, Québec

Saint-Jean-Port-Joli, Québec

LES INDISPENSABLES

Que vous prévoyiez partir pour une journée, en randonnée, ou quelques jours, voire des mois, voici une liste de choses incontournables que vous devriez apporter dans vos bagages.

  • Papiers en règle (permis de conduire, passeport, assurance maladie, etc.) ;
  • Assurance voyage (Croix Bleue ou autre) ;
  • Assurance remorquage (CAA ou autre) ;
  • Des lunettes à verre clair et teinté (ou deux visières pour les casques intégraux). Pour ceux qui portent des lunettes de prescription, apportez-en une vieille paire, on ne sait jamais… ;
  • Une cagoule (balaclava) et un col tube (ou un bandana ou une écharpe) ;
  • Un téléphone portable avec option internationale ou carte d’appel local ;
  • Un chargeur international pour vos accessoires électroniques ;
  • Des cartes routières ;
  • Un GPS ;
  • Un appareil photo compact ;
  • Une trousse à outils complète ;
  • Un couteau suisse ou un canif ;
  • Un filtre à huile (si vous prévoyez effectuer une vidange en cours de route) ;
  • Un litre d’huile à moteur si votre moto en consomme ;
  • Un levier d’embrayage ou de frein ;
  • Un câble d’embrayage ou de frein ;
  • Un manomètre pour vérifier le gonflage adéquat de vos pneus ;
  • Un ou deux chiffons en microfibres ;
  • Du ruban adhésif (Duct Tape ou scotch américain) ;
  • Des attaches plastiques autobloquantes (tie wraps ou rislan) ;
  • Un ensemble de réparation de crevaison (douilles en caoutchouc et bonbonne d’air contenu sous pression pour les pneus tubeless) ;
  • Un cadenas ;
  • Un câble insécable d’un à deux mètres de long, avec un cadenas pour sécuriser vos bagages, votre casque et votre manteau à votre moto ;
  • Un tuyau en caoutchouc ou en plastique flexible d’une longueur appréciable. Si vous manquez d’essence au beau milieu de nulle part, un de vos compagnons de route ou un bon samaritain qui passera par là sera en mesure de vous transférer quelques litres du précieux liquide afin de vous rendre jusqu’à la prochaine station d’essence ;
  • Une plaque de métal ou de plastique pour insérer sous votre béquille latérale lors d’arrêts sur des terrains en gravier, en sable, en gazon ou au sol meuble ;
  • Des sangles extensibles Rock-Strap (les meilleures amies du motocycliste aventurier) ;
  • Des tendeurs ou des filets tendeurs élastiques (bungee cord, araignée, sangle élastique) ;
  • Une lampe de poche ou frontale ;
  • Une trousse de premiers soins.

Note : tous les accessoires cités en exemple dans cet article ont été testés et approuvés par un des membres de la rédaction de Motoplus.ca lors des dernières saisons.

Galerie

2 réponses à “Tourisme à moto”

  1. Guy

    T’as fait exprès pour mettre cette première photo en médaillon?!?

    Répondre
    • Didier Constant

      Oui Guy, bien sûr. Je la trouve superbe et elle colle bien à l’ambiance de l’article. Elle me donne envie de partir… loin ;-).

      Répondre

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