De Mae Hong Son à Mae Sarian, la magie au rendez-vous!
Publié le 2 mars 2016
Costa Mouzouris est en Thaïlande avec l’équipe canadienne pour prendre part à l’édition 2016 du GS Trophée de BMW. Il nous enverra des photos et des mises à jour quotidiennes, si la connexion Internet en Thaïlande le permet.
Texte: et photos: BMW Motorrad
Aujourd’hui, c’est un jour magique. Plus de 250 kilomètres de sentiers et de routes sublimes, les plus belles que la Thaïlande ait à offrir, plus deux spéciales plutôt difficiles. Tout ce qu’il faut pour vivre une expérience inoubliable.
L’expédition a commencé tôt, dès l’aube. Départ du camp au lever du soleil pour une journée de 7 heures en selle, la plus longue jusqu’à présent. Les conditions sont initialement fraîches, mais elles se réchauffent rapidement alors que les équipes grimpent à environ 1 500 mètres d’altitude. Des crêtes acérées, de la roche, de l’argile, de la poussière et du sable. De vraies conditions d’enduro.
Le premier test survient après environ 75 km de hors route, dans le décor idyllique d’un parc national, avec vue sur les rizières étagées de haute altitude. De nombreux virages et des pistes étroites en guise de chemin. Le rêve! La spéciale a lieu dans une forêt de bambous géants. Les concurrents doivent d’abord deviner le nombre de tiges de bambou dans une zone définie. Ensuite, un membre de l’équipe doit grimper sur un arbre de quatre mètres de haut pour trouver un message caché, dont le contenu doit être délivré à un officiel. Enfin, l’équipe doit deviner à quelle altitude les participants se trouvent, sans regarder les GPS!
Pendant près de 90 kilomètres, à travers des sentiers étroits, les participants découvrent une région reculée de la Thaïlande, splendide, sauvage. Ils traversent des villages typiques au grand amusement des habitants qui se pressent dans les rues pour voir le cirque du Trophée défiler, sous les cris de joie des écoliers. Chaque vague de pilotes est accueillie de façon amicale par les commerçants locaux, dans une atmosphère irréelle.
Puis les troupes traversent une large rivière, dans une zone ombragée d’une forêt indigène. Enfin un peu de fraicheur après deux jours passés à des températures de plus de 30 degrés. Puis c’est la deuxième spéciale, où les équipes exécutent un exercice de vitesse et de freinage. Accélérer fort sur plus de 70 mètres, puis immobiliser la roue avant de sa moto dans une zone délimitée par quelques planches semble facile, mais quand l’adrénaline et la pression s’y mettent, tout devient soudainement plus ardu.
Puis les concurrents empruntent une section de route asphaltée au dessin sinueux et ondulé en guise de liaison finale. La route zigzague sur près de 90 km jusqu’au prochain bivouac à Mae Sariang. Elle offre une vue dégagée sur les vallées en contrebas et les montagnes au loin. Quel panorama grandiose ! À l’arrivée, les rafraîchissements qui nous attendent au camp du parc national Salawin n’ont jamais eu si bon goût.
