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Chronique d'un succès annoncé

Texte: Didier Constant — Photos: Didier Constant et Matt Filion

Pour une rare fois, un constructeur a la bonne idée d’organiser un lancement canadien dans l’Ouest, et plus particulièrement sur l’Île de Vancouver, un endroit unique et magnifique que je n’avais pas encore visité. Et pour récompenser Yamaha de son originalité, mais aussi de sa témérité — les mauvaises langues prétendent qu’il pleut tout le temps en Colombie-Britannique —, Mère Nature nous a gratifiés de deux journées sublimes avec un soleil radieux et des températures douces autour de 20°. Que demander de plus?

Un moteur inédit 

Petite sœur de l’explosive FZ-09 dont elle reprend l’esthétique, la FZ-07 ne partage que peu d’éléments avec elle. En fait, il s’agit d’une moto originale animée par un moteur novateur que l’on ne retrouve sur aucun modèle de la gamme, en l’occurrence un bicylindre parallèle de 689cc, refroidi au liquide, doté d’un double arbre à cames en tête et d’une culasse à huit soupapes. Ce twin vertical est incliné de 20° dans le cadre afin de favoriser un meilleur recentrage des masses. Grâce à son rapport volumétrique de 11,5:1, le moteur de la FZ-07 fonctionne à l’essence régulière, avec un indice d’octane de 87. Un gage d’économie en ces temps de flambée des prix de l’essence. Surtout quand vous conjuguez cela avec une consommation de carburant réduite qui se situe aux alentours de 4,3 L/100 km…

Les cylindres sont désaxés de 7 mm par rapport au vilebrequin afin de minimiser le frottement et réduire les pertes d’énergie. Par ailleurs, la séquence d’allumage du vilebrequin à 270° est inhabituelle et produit un comportement et une sonorité proches de ceux d’un V2 à 90°. Ce nouveau design réduit le couple d’inertie tout en accentuant le couple linéaire. La réponse à l’accélérateur est précise et très facile à maitriser, procurant une excellente «communication pilote/machine».

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Ce moteur offre beaucoup de couple à bas et moyen régimes. Sans avoir des spécifications ahurissantes, il produit tout de même une puissance de 75 ch et un couple 50 pi/lb à 6 500 tr/min, de quoi se faire plaisir à son guidon. D’autant que le profil des arbres à cames est conçu de façon à amplifier la puissance dans la gamme de régimes la plus usuelle (de 3 000 à 6 500 tr/min). Par ailleurs, un balancier entraîné par pignons atténue les vibrations du moteur en fonction du couple.

Bien que la FZ-07 soit une moto économique à l’achat, puisqu’elle sera proposée au prix étonnant de 7 299$, elle fait appel à des solutions technologiques de pointe. Ainsi, la paroi des cylindres est dénuée de chemise; le bloc en aluminium est enduit directement de composite de céramique. Cet enduit permet à une mince pellicule d’huile de se glisser entre le cylindre et le piston, ce qui réduit le frottement. Les bielles ne comportent aucun écrou. Le chapeau de la tête de bielle et le pied de la bielle sont fabriqués d’une même pièce; ce processus de fabrication, baptisé «séparation par fracture», procure une excellente durabilité aux pièces. Les pistons, quant à eux, sont en alu forgé et sont très légers. Enfin, le bloc-cylindres et le carter sont solidaires, ce qui augmente la rigidité du moteur tout en diminuant son poids. Le moteur étant un membre porteur, la rigidité du cadre est accrue. Cela augmente également la compacité de la machine. Notons au passage que l’intervalle de réglage du jeu des soupapes et de 40 000 km. Une autre bonne nouvelle pour votre portefeuille.

Ce moulin original est alimenté par un système d’injection électronique à deux corps d’injection Mikumi de 38 mm et par des injecteurs à 12 ajutages.

La boîte de vitesse à six rapports, dont le dernier est surmultiplié, est bien étagée et particulièrement douce à l’usage. Précise aussi.

Enfin, le pot d’échappement court est localisé sous le moteur, afin de centrer les masses et de favoriser la maniabilité de cette moto légère et vive.

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Une partie cycle efficace

La FZ-07 adopte un cadre triangulé léger fait d’acier à haute résistance. Il procure un équilibre parfait entre rigidité et fléchissement, ce qui favorise l’agilité et la stabilité de cette machine au caractère joueur. La FZ-07 adopte une géométrie de direction sportive. Elle affiche un empattement court de seulement 1 400 mm, une chasse de 24,5° et un déport de 90 mm. La répartition du poids est de 49,2 % sur l’avant et de 50,8 % sur arrière, soit près de l’équilibre parfait.

Le magnifique bras oscillant asymétrique est réalisé en acier à haute résistance. Court et léger, il offre une grande maîtrise de la roue arrière. Il est relié à une suspension Monocross à tringle réglable qui fonctionne de façon progressive. Le monoamortisseur est monté à l’horizontale; il offre 9 positions de réglage de la précontrainte du ressort. À l’avant, Yamaha a fait appel à une fourche télescopique à poteaux de 41 mm, dépourvue de réglages. Le débattement aux deux roues est de 130 mm.

Le freinage mise sur l’efficacité et la simplicité. Ici, pas d’ABS, mais deux disques flottants de 282 mm au pourtour ondulé, à l’avant, pincés par des étriers Advic monoblocs ultrarigides à 4 pistons. À l’arrière, le disque simple de 245 mm, lui aussi au pourtour ondulé, est serré par un étrier Nissin léger doté d’un seul piston coulissant.

Les jantes en alu coulé, à 10 rayons, réduisent le poids non suspendu et contribuent à la légèreté et à la maniabilité de la Yamaha. Elles ressemblent à celles de la FZ-09, mais utilisent un moyeu distinct. Les motos mises à notre disposition étaient chaussées de pneus sport-tourisme à carcasse radiale, soit des Michelin Pilot Road 3, soit des Bridgestone BT-023.

Avec son guidon tubulaire en acier, facilement ajustable d’avant en arrière (il suffit de le faire pivoter dans son support) elle favorise une position de conduite redressée qui accroît le confort du pilote.

Les selles pour le pilote et son passager procurent un confort largement supérieur à celui de la selle de la FZ-09. Le design étroit de l’assise du pilote et sa hauteur normale (805 mm) font qu’il est facile pour lui de poser les pieds fermement au sol, au besoin. D’autant plus que le réservoir d’essence de 14 litres est étroit à sa base, en plus d’offrir une prise sûre aux genoux. La selle du passager se retire de façon à installer, à sa place, un capot de selle Yamaha offert en option.

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Un équipement complet 

Au niveau de l’équipement, la FZ-07 n’est pas en reste. Elle dispose d’un nouveau tableau de bord numérique multifonction à affichage à cristaux liquides (ACL). Au menu, on retrouve un tachymètre à barres, un cinémomètre, un odomètre, deux compteurs journaliers, un indicateur de niveau d’essence, un compteur kilométrique du réservoir de réserve (tient compte des kilomètres parcourus depuis l’accès à la réserve d’essence), une montre, un indicateur de température du liquide de refroidissement, un indicateur de rapport engagé, un indicateur de consommations d’essence actuelle et moyenne et un indicateur de température de l’air à l’admission. De nombreux témoins avertisseurs et voyants s’ajoutent à ces indicateurs. L’intensité du rétroéclairage est réglable. Le bouton de démarrage est intégré au coupe-contact du moteur.

Quant au phare monopièce avec réflecteur à facettes multiples, il est muni d’une ampoule halogène de 60/55 W. Il met en valeur le style roadster dénudé de la FZ-07. Le feu arrière est doté de diodes électroluminescentes (DEL) qui forment un V en roulant et s’éclairent au complet au freinage.

Au Canada, la FZ-07 sera déclinée en trois coloris: gris mat, blanc et rouge.

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C’est à la forge que l’on juge le forgeron

Réveillé de très bonne heure en raison du décalage horaire, je suis descendu faire un tour dans la cour de l’hôtel pour me dégourdir les jambes et me changer les idées. Là, sur le stationnement, cinq FZ-07 réservées à la première vague de journalistes invités à ce lancement (une deuxième arrivera le jour de notre départ) et les deux FZ-09 de nos accompagnateurs posaient tranquillement en attendant l’ouverture des hostilités.

Ainsi rangées, les unes à côté des autres, les deux sœurs ont presque l’air de jumelles, d’autant qu’elles reprennent sensiblement la même palette de couleurs. En les détaillant avec soin, on parvient à les différencier rapidement. En s’asseyant dessus également. Nul besoin de parcourir des centaines de kilomètres à leurs guidons pour constater que si la selle de la FZ-09 offre le confort d’un siège de vélo de course contre la montre, celle de la FZ-07 rappelle le moelleux d’un fauteuil à billes.

J’ai hâte que mes collègues soient prêts pour enfin entreprendre cette prise de contact tant souhaitée. Surtout qu’il fait beau et chaud — un contraste saisissant avec la météo de Montréal que j’ai fuie la veille avec un plaisir non dissimulé — et que l’itinéraire concocté par nos hôtes, fait de routes secondaires sinueuses et de routes de montagne, me met l’eau à la bouche.

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Dans les rues de Courtenay, la circulation n’est pas trop dense — il s’agit d’une ville de villégiature, non d’une métropole industrieuse —, et on se faufile facilement dans le trafic. Dès les premiers tours de roue, la FZ-07 se démarque par une légèreté étonnante et une maniabilité incroyable. On se croirait aux commandes d’une petite cylindrée dotée d’un moteur survitaminé. Le guidon relativement étroit n’offre pas un levier important, contrairement à celui de la FZ-09 et il faut pousser plus fermement dessus pour faire changer de cap la FZ-07. Ce qui ne l’empêche pas d’être vive de direction et agile.

Le moteur est étonnamment souple pour un twin vertical. Il permet de rouler sur un filet de gaz dès 2 500 tr/min, même sur le dernier rapport, sans cogner. Il se réveille aux alentours de 3 000 tr/min pour offrir des reprises solides et des accélérations franches. Ce trait de caractère rend la Yamaha très à l’aise en ville. De plus, elle fait preuve d’un couple et d’une puissance intéressantes entre 3 000 et 7 500 tr/min grâce auxquelles ont peut s’extraire de la circulation en un clin d’œil. Au-delà et jusqu’à la zone rouge placée à 10 500 tr/min, la courbe de couple s’adoucit et la puissance stagne.

Après quelques minutes dans les rues de Courtenay, nous sortons de la ville et nous prenons l’autoroute 19N pendant une cinquantaine de kilomètres, jusqu’à Campbell River, afin de rejoindre la route 28W qui nous mènera à Gold River, sur la côte ouest de l’Île. Sur cette autoroute à quatre voies, la Yamaha file à près de 130 km/h, sans forcer ni vibrer. À cette vitesse, la protection est acceptable, dans la plus pure tradition roadster. On ressent un peu la pression du vent au niveau du torse et des épaules, mais rien de gênant. Personnellement, je préfère ça aux turbulences que transmettent les pare-brises de nombreuses motos carénées.

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La position de conduite offre un heureux mélange de sportivité et de confort. On pilote détendu, le dos droit, les bras légèrement fléchis, les jambes modérément repliées. Grâce à sa selle modérément haute, à son réservoir étroit, à ses repose-pieds ni trop reculés, ni trop relevés et à son guidon au cintre plat, la Yamaha offre un confort étonnant au pilote et facilite la prise en main. Les commandes tombent immédiatement sous la main et le tableau de bord est lisible et complet. Les néophytes apprécieront tout particulièrement l’indicateur de rapport engagé.

Sur voie rapide, la stabilité de la FZ-07 ne s’attire aucune critique, quelle que soit la vitesse à laquelle on roule. Le dernier rapport qui est surmultiplié abaisse le régime moteur de façon à réduire les vibrations, mais surtout la consommation d’essence. Sur le tableau de bord, celle-ci varie entre 4,5 et 5,4 L/100 à des vitesses variant entre 100 et 130 km/h, alors que sur les routes secondaires, à 90 km/h, elle se situe aux alentours de 3,2 L/100. Lors de notre escapade de 350 km, nous avons enregistré une consommation moyenne de 4,3 L/100 pour une autonomie étonnante de 325 km, malgré le réservoir de 14 litres de contenance. Tout ça avec des moteurs neufs, pas encore rodés.

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Pourtant, c’est sur route sinueuse que la Yamaha se révèle la plus amusante à piloter et la plus efficace. Malgré sa fourche télescopique classique dénuée de réglages et sa compacité, la FZ-07 est stable. Impériale. Le train avant est précis et dessine ses trajectoires sans hésitations. Facile à placer sur l’angle, elle est affûtée dans les virages serrés, vive dans les enchainements et virevolte d’un virage à l’autre avec la grâce d’une ballerine. Dans les grandes courbes rapides, elle conserve sa superbe et ne se dandine pas outre mesure. Ce n’est que poussée dans ses derniers retranchements, sur une chaussée déformée, que l’amortisseur arrière relativement souple se met à pomper, surtout avec un pilote de 90 kilos aux commandes. Il est alors conseillé de durcir la précontrainte du ressort du monoamortisseur (il possède 9 crans de réglages) pour minimiser ce phénomène.

Dans cet environnement, le moteur se montre particulièrement jouissif. Sur les premiers rapports, on lève la roue avant dans les airs sans forcer. Coupleux à bas et moyen régimes, il tire avec autorité de 4 000 à 8 500 tr/min. Il ne sert à rien de tirer les rapports jusqu’à la zone rouge, le moteur ne développant plus de chevaux au-delà de 8 500 tr/min. Il offre des reprises franches et des accélérations nettes. De plus, l’injection est impeccable et l’accélérateur conventionnel sans reproches. Mon Dieu que c’est plaisant une moto sans électronique…

Le freinage est à la hauteur de la tâche. Avec ses étriers à quatre pistons issus de la sportive R1, la FZ-07 freine avec autorité, progressivité et contrôle. Dans le but de rassurer les pilotes néophytes, Yamaha a choisi des plaquettes moins mordantes que celles installées sur la R1.

Les pneus choisis sont en parfaite adéquation avec le caractère de la Yamaha. Personnellement, j’ai préféré les Michelin aux Bridgestone (j’ai remplacé mes anciens BT-021 par des PR3 sur ma moto personnelle et je les adore), bien que les deux se montrent efficaces et offrent une bonne adhérence.

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Le confort en prime

Après une heure trente de route, à travers des panoramas à couper le souffle, nous arrivons à Gold River pour l’heure du lunch. Gold River a connu la prospérité dans les années 70/90, grâce à l’industrie des pâtes et papiers qui a profité de ses forêts et de ses eaux profondes pour y établir une usine. À la fermeture de celle-ci, en 1998, de nombreux résidents ont déménagé et le village s’est redéfini, misant sur son cadre idyllique en bordure de l’océan et en plein au cœur des montagnes, mais aussi sur ses lacs, ses rivières et ses forêts pour développer le tourisme et la pêche sportive. Gold River est également un haut lieu historique du Canada, situé près de Yuqot (ou Friendly Cove), dans la baie de Nootka, où l’explorateur britannique James Cook accosta en 1778 et rencontra Maquinna, le grand chef de la tribu Mowachaht.

Nous faisons halte au Clayworks Cafe and Gallery, un restaurant branché et écolo où l’on sert un menu simple à base de soupes et de sandwichs santé (pas de frites, malheureusement), de salades et de muffins. Là, pas d’expresso non plus, malgré ce qu’annonce l’affiche dans la vitrine, seulement du café filtre. Et un décor rustique, façon chalet de bois rond. Sans oublier une connexion Wi-Fi gratuite. Les proprios et le personnel de l’endroit sont jeunes, avenants et serviables. Un bon endroit pour se restaurer et relaxer.

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Au-delà du village, la route 28 se termine dans la baie de Nootka. Il n’y a pas d’autre solution que de reprendre la route en sens inverse et de retourner à Campbell River. Nous décidons alors de fausser compagnie à nos accompagnateurs et de rentrer seuls. Nous en profitons pour adopter un rythme plus soutenu et exploiter le potentiel sportif de cette moto étonnante. Il faut bien s’amuser un peu. On n’est pas là que pour travailler… Dans ces conditions, la FZ-07 se montre rigoureuse, plaisante et joueuse. Elle permet de prendre beaucoup d’angle grâce à sa garde au sol généreuse et à sa partie cycle intègre.

Malgré sa compacité et sa vivacité, on est à l’aise à ses commandes. Même quand on mesure près d’un mètre quatre-vingt et que l’on pèse 90 kilos. Accueillante, la Yamaha est plus confortable que son look le suggère. Sa selle moelleuse permet de rouler toute la journée sans crainte, à moins d’avoir le popotin fragile. N’ayant pas eu l’occasion de tester la selle passager, je ne pourrais pas me prononcer sur le confort de celle-ci, mais un essai ultérieur, de plus longue durée, permettra de le vérifier.

Arrivés à Campbell River, nous optons pour la route panoramique qui longe l’océan jusqu’à Courtenay. Roulant à allure modérée dans un décor féérique, avec les Rocheuses qui plongent dans l’océan Pacifique, en face de l’île, je me laisse bercer par la beauté du site et la magie de l’instant. Et je réalise qu’après plus de huit heures en selle, je n’ai aucune douleur, mais surtout aucun reproche à faire à la FZ-07. Au point où, pendant de longs instants, j’avais l’impression d’être aux commandes de ma moto personnelle, tellement je me sentais en terrain de connaissance sur cette machine. Contrairement à plusieurs motos que j’ai conduites récemment, la Yamaha est dépourvue d’électronique, ce qui est une excellente chose à mon humble avis. Rien ne vient en effet interférer avec le bonheur que j’éprouve à son guidon. Je me concentre alors sur l’essentiel. La route! Et le plaisir de conduire. Rien d’autre.

Pas chère, mais pas bon marché, la FZ-07 offre une qualité de réalisation indéniable, un équipement satisfaisant et moderne, dont un tableau de bord numérique complet. Elle propose un confort acceptable doublé d’une protection qui, si elle n’est pas au niveau de celle de la légendaire BMW RT, est adéquate pour un roadster. En prime, vous bénéficiez d’une vivacité et d’une légèreté dignes d’un vélo.

Si vous désirez personnaliser votre future FZ-07, Yamaha propose une gamme d’accessoires et d’équipements optionnels très complète, dont une bulle de carénage ou un ensemble de bagages pour transformer votre monture en machine de tourisme léger.

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Une moto de caractère pour le plus grand nombre 

La FZ-07 est une moto universelle au mode d’emploi évident. Développée pour procurer plaisir de conduite, excitation et confort dans un ensemble compact, léger, équilibré et facile à prendre en main, la FZ-07 est parfaite pour entreprendre sa carrière de motocycliste, malgré sa cylindrée importante. Dotée d’un moteur docile quoique performant, elle permet aux débutants de faire leurs premiers pas dans le sport de façon sécuritaire. Mais ce sont surtout ceux qui se sont initiés à la moto sur des petites cylindrées (125 à 500 cc) qui l’apprécieront davantage. La FZ-07 est en effet le tremplin idéal entre les petites motos et les gros cubes. Comme le sont également la Kawasaki ER-6 ou la Suzuki Gladius, ses principales concurrentes.

Avec son style de roadster et ses prestations sportives, elle ravira également les motocyclistes expérimentés qui recherchent une moto efficace, performante, mais simple et économique. Plus facile d’accès que la crapuleuse FZ-09, elle plaira autant aux femmes qu’aux hommes de tout âge.

Plus puissante que ses compétitrices, elle est nettement plus légère que ces dernières (24 kg de moins que la ER-6 et 22 kg de moins que la Gladius) et fait la différence au chapitre de la maniabilité et de la vivacité. En plus d’offrir un look plus contemporain. Offerte au prix concurrentiel de 7 299$ hors options, elle est également plus économique que la Kawasaki et la Suzuki qui bénéficient cependant de l’ABS.

Quand on considère l’agrément de pilotage et les performances globales qu’elle offre, on ne peut que lui prédire un avenir prometteur. En tout cas, moi, elle m’a conquis.

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Informations générales

  • Poids tous pleins faits : 180 kg
  • Hauteur de selle : 805 mm
  • Capacité essence :  14 L
  • Consommation : 4,3 L/100
  • Autonomie : 325 km
  • Durée de l’essai: 350 km
  • Prix : 7 299 $
  • Coloris : gris mat, blanc, rouge

Moteur

  • Moteur : bicylindre parallèle, DACT, 4 soup./cylindres, refroidissement liquide
  • Puissance : 75 ch à 6 500 tr/min
  • Couple : 50 lb-pi à 6 500 tr/min
  • Cylindrée : 689 cc
  • Alésage x course : 80 x 68,6 mm
  • Rapport volumétrique: 11,5:1
  • Alimentation : injection à deux corps Mikuni de 38 mm
  • Transmission : 6 rapports
  • Entraînement : par chaîne

Partie cycle

  • Suspension : fourche télescopique, tubes de 41 mm dépourvue de réglages; monoamortisseur ajustable en précontrainte du ressort (9 réglages possibles)
  • Empattement : 1 400 mm
  • Chasse/Déport : 24,5°/ 90 mm
  • Freins : 2 disques de 282 mm et étriers 4 pistons à l’avant; simple disque de 245 mm avec étrier simple piston à l’arrière.
  • Pneus : Michelin Pilot Road 3 / Bridgestone BT-023
    120/70ZR17 à l’avant
    180/55ZR17 à l’arrière

 Verdict rapide

On aime bien

  • La facilité de prise en main
  • Le poids plume
  • Le moteur coupleux et puissant
  • Rapport qualité/prix

On aime moins

  • La suspension non réglable
  • Le guidon étroit
  • La visibilité réduite dans les rétroviseurs

Galerie

6 réponses à “Lancement Yamaha FZ-07 2015”

  1. yves hudon

    merci pour votre reportage (très complet) et vos magnifiques photos de la région de l’île de Vancouver (Je suis allé sur l’île en 2006 mais malheureusement je n’avais pas eu le temps d’ explorer la partie nord et ouest)

    Je suis abonné à votre info-lettre depuis quelques années et c’est toujours un plaisir de lire vos textes et reportages.

    Les motards vagabonds sublime !

    Félicitation à toute votre équipe, merci de nous offrir un site de cette qualité et de partager votre passion, votre vie de motard avec nous !

    PS: Votre émission télé c’est pour bientôt… ?????

    Répondre
  2. Didier Constant

    Merci de votre commentaire M. Hudon. C’est toujours agréable de recevoir du «feedback» des lecteurs».
    Pour ce qui est de l’émission de télé, j’aimerais bien, mais ça n’est pas pour tout de suite 😉

    Au plaisir de vous lire de nouveau.

    Didier

    Répondre
  3. Jean-Jacques Simard

    Bonjour M. Constant,
    Merci pour l’essai de la Yamaha FZ-07. Je mesure 1m83 et je pèse 95kg, croyez-vous que caractéristiques corporelles s’acclimateraient bien de la FZ-07 ?
    Merci, si vous avez le temps de répondre. Sinon, merci quand même pour le test exhaustif de cette moto.

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  4. Didier Constant

    Bonjour M. Simard,
    Lors de ce lancement, nous étions 3 pilotes de plus de 90 kg. Je mesure 1,78 m et les deux autres 1,83 m et 1,85 respectivement. Nous avons tous apprécié cette moto. En plus, l’espace pour les jambes est très généreux et on ne se sent pas à l’étroit.
    Je vous conseille de l’essayer chez un concessionnaire Yamaha, vous pourrez jugez par vous-même si elle vous convient.
    Merci de votre commentaire.
    Au plaisir.
    Didier Constant

    Répondre
  5. full

    Superbe essai, belle mise en page, et belles photos ! merci merci
    ps: on attend toujours l’essai du zx-14r (2012-2014) …. on est patient mais ça commence a faire long LOL

    Répondre
  6. Dom

    Super article comme d’habitude!

    Répondre

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