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Kawasaki a remporté une nouvelle victoire sur le circuit Bugatti — laquelle lui échappait depuis 2016 —, la 14e de son histoire… Record absolu ! Et elle fut le résultat d’une chaude lutte qui a récompensé les 78 500 spectateurs présents au Mans, lesquels se sont délectés du spectacle sous un soleil estival !

Samedi 20 avril, 15 h : après un très bon départ de la 4e position, place qui ne reflétait pas le réel potentiel de l’équipe, Jérémy Guarnoni, Erwan Nigon et David Checa prenaient d’autorité la tête de la course au gré des ravitaillements.

En tête de la course, la Ninja ZX-10RR n° 11 impressionne : à l’issue de la 8e heure, les hommes de Gilles Stafler empochent les 10 points du bonus (classement intermédiaire) puis les 10 points à la 16e heure de course, à l’arraché ! On semblait alors se diriger vers une domination totale des Verts… Mais c’était sans compter sur la concurrence piquée au vif…

David Checa dans ses œuvres sur la Kawasaki n° 11

Le dimanche, aux environs de 13 h, le doute s’installe soudain dans l’équipe Kawasaki SRC : la n° 11 perd à la régulière la tête de la course au profit de la Honda menée par un Randy De Puniet déchainé — auteur du meilleur tour en course en 1’36.819 —, qui aligne les chronos rapides. Pas de panique pour autant ! De chassée, la n° 11 devient chasseuse.

L’équipe Honda Endurance Racing a toujours été l’équipe la plus rapide sur la piste, rattrapant les quelque quatre minutes perdues à cause de réparations mineures et d’une sortie de piste sans conséquence au début de l’épreuve.

Dans les dernières minutes de la course, la CBR1000RR et la ZX-10RR se livrent alors un mano a mano d’anthologie. Une fin de course extraordinaire au cours de laquelle David Checa, Erwan Nigon et Jérémy Guarnoni arracheront de haute lutte une victoire qui semblait pourtant leur échapper.

Randy De Puniet a été le pilote le plus rapide de ces 24 Heures, alignant des chronos exceptionnels

Cette 42e édition tiendra ses promesses jusqu’à l’épilogue, grâce à une stratégie gagnante de Gilles Stafler qui a, contre toute attente, demandé à un Jérémy pourtant fatigué, de rallonger son dernier relais. Un pari payant puisque le Toulousain reprenait la première place à 20 minutes de la fin, franchissant la ligne d’arrivée en grand vainqueur devant les siens au bord de la crise cardiaque !

Le SERT de Dominique Meilland place la Suzuki GSX-R1000 n° 2, pilotée par Vincent Philippe, Étienne Masson et Gregg Black sur la troisième place du podium au terme d’une superbe course.

Derrière le trio de tête, on retrouve la Yamaha R1 de WEPOL Racing, la Kawasaki ZX-10RR de l’écurie suisse Bolliger et la Yamaha R1 de 3ART — Moto Team 95.

La Suzuki de Motors Events remporte le classement Superstock

Quant à la Suzuki GSX-R1000 n° 50 de l’écurie Motors Events, elle termine première du classement Super Stock.

Chez les favoris, la Honda CBR1000RR de l’équipe F.C.C. TSR Honda France, Championne du monde en titre, finit à la 35e position. Quant à la R1 du YART et à la S1000RR de l’écurie ERC-BMW Motorrad Endurance, elles ont toutes deux été contraintes à l’abandon.

L’équipe SRC Kawasaki au grand complet pour célébrer la victoire

Avec cette nouvelle victoire dans la Sarthe, la Kawasaki Ninja ZX-10RR n° 11 occupe la première place au classement provisoire du Championnat du monde d’endurance EWC FIM après deux épreuves (Bol d’Or, Le Mans) avec 102 points, contre 86 pour le SERT et 60 pour l’équipe Honda Endurance Racing.

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Ravitaillement au SERT